Blood' Appeal.
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Blood' Appeal.

Inspiré des Livres de Stephenie Meyer.
 
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 Elizabeth.

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AuteurMessage
Lizbeth.
Maitre du clan de la Lune & Champignon de son état.
Lizbeth.


Féminin
Messages Postés : 7
Age : 31
Nom du Perso' : Elisabeth Raseburry.
Puf / Surnom : Eavie.
Date d'inscription : 31/05/2009

Perso'.
Relations_:
Age du Personnage_: 126 ans.

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MessageSujet: Elizabeth.   Elizabeth. EmptyLun 1 Juin - 1:21


    ___FORMULAIRE.

    Elizabeth. Yicon Elizabeth. Yicon01 Elizabeth. Yicon02


    I.DENTITE :

    Nom : Raseburry. Mais qui le sait encore ?
    Prénom : Elizabeth, Sue-Helen, Gwennaelle. Dite Lizbeth pour les feignasses x') intimes. Ou pas, d'ailleurs.
    Surnoms : Liz ou Lizzy/ie. Mais peu de gens - même parmi les vampires - sont autorisés à l'appeler ainsi, du moins s'ils tiennent à rester entiers.
    Âge : Elle semble n'avoir que 19 années devant elle mais est en réalité âgée d'au moins une centaine d'années. { 126 ans, précisément. }
    Sexe : N'est-ce pas évident ? Féminin. Pour mon plus grand plaisir x).


    A.CTUAL L.IFE :

    Formalités :

    Clan : Clan de l'Etoile, of course.
    Role : Hum, pas de rôle particulier si ce n'est que c'est une excellente informatrice.
    { Capable de vous soutirez tout et n'importe quelle information si l'envie lui prend. }

    Portrait :

    Physique :
    Tout d'abord, accordons-nous sur un point précis : Elizabeth est une jeune femme tout bonnement magnifique. Et cela, elle ne le doit pas qu'à son statut de vampire. Même de son vivant, on lui attribuait la grâce exquise d'une danseuse étoile et on trouvait lui trouvait des airs de ressemblance avec les plus belles statues de Michel-Ange. Bon, il faut aussi dire que vu l'influence de sa famille la plupart des gens embellissaient leurs propos pour se faire bien voir mais, comme pour tout, il y avait bien une part de vérité là dedans. Enfin bref, passons sur ces futiles souvenirs d'humanité et concentrons-nous plutôt sur cette chère Lizzy telle qu'elle est désormais.

    Bien qu'à l'époque où le sang coulait dans ses veines, elle était souvent plus grande que les filles de son âge, il n'en est plus rien et elle est considérée comme entrant tout à fait dans la moyenne d'aujourd'hui. Son tour de taille est quant à lui digne de celui d'un mannequin à force d'avoir porter d'étroits corsets comme son statut de fille d'aristocrate anglais - à ne pas confondre avec les nobles anglais, pauvres fous - le lui imposait. Inutile de dire que cela lui sied à merveille et qu'elle continue de s'habiller avec de magnifiques robes comme on n'en fait plus - et ne porte plus - aujourd'hui. Corsets, volants, rubans et dentelles sont des éléments qu'Elizabeth apprécie beaucoup et qui constitue une grande part de son habillement. Noir, blanc et gris sont les couleurs que notre chère vampire revêt le plus souvent car elles mettent si bien en valeur son teint de neige et sa chevelure si particulière. Une silhouette de rêve donc avec tout ce que cela comprend comme jambes interminables, bras gracieux, mains délicates et fins doigts de pianiste.

    Mais passons donc au visage de cette pseudo jeune femme. Magnifique, sublime, splendide, bref comme le reste. Ou peut être plus encore. Des pommettes placées assez haut, un menton légèrement pointu qui lui donne ce petit air hautain auquel elle tient tant, un nez petit et discret, des lèvres délicieuses qu'on se plaît à voir étirer en un sourire, quel qu'il soit et de fins sourcils qui rehaussent avec élégance le regard hypnotisant de Liz'. Et quel regard. Deux rubis flamboyants aux pupilles légèrement ovales, comme celle d'un félin en plein jour. Deux tisons, deux braises tout droit sorties du brasier des Enfers. Une flamme y danse. De la lave en fusion y coule aussi. Enfin, chaque y voit ce qu'il veut mais reste toujours fasciné quelques secondes - ou micro-secondes - par ce regard unique. Enfin presque, car bien des vampires en possèdent un semblable. Fier, hautain, arrogant, orgueilleux, moqueur, joueur, amusé, intrigué, sadique, glacial ou tueur. Un regard aux mille facettes, un regard qui en dit long - quand Mademoiselle le veut bien.

    Si vous le voulez bien - et si vous ne voulez, cela revient au même -, il nous reste à aborder un dernier point au sujet du physique parfait digne de son espèce de la benjamine de la famille Raseburry, peut être l'une des choses dont elle était le plus fière de son vivant, j'ai nommé sa chevelure. Douce comme la soie, on a l'étrange impression de toucher de l'eau lorsque l'on glisse une main dedans ou bien simplement en la caressant. Sa couleur est, elle aussi, des plus intrigantes bien que bon nombre de vampires soient dotés de cheveux tous plus insolites les uns que les autres. Comme ceux de la belle Lizbeth. D'une teinte rappelant l'argent, les cendres et les nuages après la pluie, il n'est pas sans dire qu'ils ne mettent que plus en valeur son regard carmin et sa peau de marbre. Restant toutefois d'une longueur raisonnable, ils cascadent, et ondulent, sans mal jusqu'au milieu de son dos bien qu'elle ait gardé deux mèches, raides celles-ci, plus courtes pour encadrer son visage. Rajoutons une frange simple mais qui lui va si bien ainsi qu'une légère précision sur le fait qu'elle attache presque constamment sa chevelure en une demi-queue de cheval des plus traditionnelles et nous avons là un portrait complet de la, pseudo, jeune femme. Portrait flatteur certes mais tout à fait réaliste. Après tout, n'est-elle pas une vampire ?

    Psychique :
    Il y aurait beaucoup à dire sur Lizbeth. Autant de facettes qu'un kaléidoscope. Changeante, au fil de ses rencontres. Trop peut être car cela pourrait bien la perdre.

    En 126 ans, Miss Raseburry a eu le temps de se forger un mental digne de ce nom et des valeurs solidement ancrées. La première chose qu'il faut savoir est sans doute que la belle vampire n'éprouve aucun remord à se nourrir de sang humain - c'est si bon, que voulez-vous- et encore moins à tuer ceux qui osent entraver ces projets, lorsqu'elle en a. Certes, elle fait une exception pour les enfants - ne tuons que les plus de 12 ans et le monde sera plus beau ♪ - mais cela s'arrête là. Elle trouve étrange de vouloir épargner les humains et de boire du sang animal alors que c'est là la condition d'un vampire. Mais que voulez-vous, cela fait plus de proies pour elle alors elle ne va quand même pas se plaindre. En digne fille d'aristocrate, elle connaît les moeurs et manières du beau monde malgré un certain - et encore, c'est peu dire - mépris envers la noblesse que l'on retrouve encore dans son comportement. Propos détournés, provocation à demi-mot et autres jeux de langage de ce genre seront votre pain quotidien si vous fréquentez cette chère Lizbeth.

    Deuxio, faites attention à ce que vous dites en sa présence - enfin si vous êtes à portée d'oreille vampirique aussi - car elle est reine dans l'art de récolter chaque petit brin d'information pour un jour s'en resservir contre vous au gré de ses désirs. Notre vampirette est, malgré ses abords charmants, capable de persuader un éternel optimiste d'aller sauter du Tower Bridge - pour les incultes qui ne connaissent rien à Londres n'oubliez pas, Google est votre ami, lui au moins u.u' - et la plus prude des nobles qu'elle a fréquenté de travailler dans un cabaret louche des ruelles sombres de la capitale anglaise. Tâchez de ne pas vous retrouvez coincé dans sa toile où vous risquez de ne jamais en ressorti et qu'elle fasse de vous son esclave pantin. Si jamais vous deviez avoir une dette envers elle, la dernière chose à faire serait de tenter de lui échapper. En effet, elle vous rattraperait, presque, sur le champ et n'aurait ensuite de cesse de vous empoisonner la vie. Car si la demoiselle est une fine manipulatrice, elle est aussi ô combien possessive et parfois même dévoile un petit côté de fillette capricieuse. Ceux qu'elle a désigné comme ses jolies marionnettes sont son exclusive propriété et elle ne tolère ni qu'on les lui vole ni même qu'on y touche. Quand je vous disais qu'elle était possessive, ce n'était pas pour rien u.u'. Malgré de nombreux défaut et pas mal de côtés "enfantins" comme sa possessivité, le fait d'être extrêmement rancunière ou encore de prendre la mouche bien trop facilement - étrange, non ? Mais c'est un spectacle des plus amusants, croyez-moi de la voir bouder comme une petite enfant - Elizabeth possède aussi des bons côté, disons de meilleurs côtés, et quelques qualités éparpillées ça et là dans le désordre de sa personnalité.

    Bien que rejetant l'autorité par principe, elle se plie - presque - sans rechigner aux ordres du chef de son clan et accepte toutes les critiques que celle-ci peut lui faire. Mais c'est la seule exception que peut tolérer l'orgueil de la vampire. Evidemment, elle apprécie les compliments lorsqu'ils ne sont pas hypocrites et ne concernent pas son apparence de rêve puisqu'il en est de même pour tous les buveurs de sang, comment pourrait-elle refuser ce qui peut flatter son égo. Hum, bref, passons. Comme une enfant en quête éternelle de reconnaissance, Lizzy aime plaire aux autres, séduire et tout ce que cela implique. Faire enrager les rares personnes qu'elle apprécie est aussi quelque chose qui l'amuse. Une petite fille, voilà ce qu'elle est restée par bien des aspects. Qui aime ses chères poupées, ceux qui veulent bien jouer avec elle et pique une crise lorsqu'on la taquine. Pas si mature que ça comparée à son âge, en fin de compte.

    { Et si tout cela n'était qu'une facade ? Chatoyante facette du miroir qu'est cette immortelle. }
    { Car après tout, chacun a ses propres secrets. N'est-ce pas ? }



    A.NCIENT L.IFE :

    Histoire :
    Hum, bon là il ne faut pas croire aux miracles, hein.
    Je vais sûrement mettre trèèès longtemps à écrire toute son histoire because je suis du genre à me prendre la tête pour un détail sans importance, notamment. Donc ça avancera petit à petit. n___n'


    O.UT OF G.AME :

    Ajout : Il est tard, je fraude alors chut. è_____é * Sors *
    Codes : Perfect ma n'Eavie


Dernière édition par Lizbeth. le Mar 17 Nov - 23:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Elizabeth.   Elizabeth. EmptyMar 7 Juil - 4:31


STORY OF A NOB WHO TURNED TO VAMPIRE.

    Ruled By Secrecy - Muse. ♪

    { * Forbidden tastes like Paradise. Or Hell. }

    Le bruit de ses pas sonnait comme une mélodie, à la manière d'une marche funèbre. Une mélodie qui se calquait sur les battements de son propre coeur qui tambourinait, affolé, dans sa poitrine. Et la cadence s'accélérait, sa démarche devenue fébrile trahissait désormais l'agitation qui l'habitait. Elle n'avait pas le droit d'être ici, et encore moins de se rendre là où elle en avait l'intention. Elle en était parfaitement consciente du haut de ses treize ans mais les interdits ont toujours un goût délicieux. Alors, la fillette avait cédé, cédé à la tentation d'aller voir ce qui aurait dû rester hors de sa vue. Désobéir aux ordres, s'affranchir des règles voilà qui ne manquait pas de piquant. Saveur épicée à laquelle goûtait avidement la jeune Elizabeth. Une exquise saveur qui n'avait pas encore révélé son arrière-goût. Un arrière-goût amer. Bien trop amer. Bien plus amer qu'on ne l'aurait imaginé.

    { ~ }

    La poussière qu'elle avait soulevé en refermant la vieille porte grinçante lui arracha une grimace qui se transforma vite en crise de toux qui, fort heureusement, ne fut que passagère. Les quelques larmes solitaires qui avaient perlé au coin de ses yeux furent rapidement chassées par ses fins doigts, effaçant ainsi toute trace de faiblesse de son visage. Cela faisait presque un an qu'elle se rendait ici régulièrement, voire systématiquement, pourtant elle ne s'habituait toujours pas à l'air surchargé de poussière qu'elle respirait alors. Mais cela faisait partie intégrante de l'ambiance propre à cette bibliothèque abandonnée alors elle devait s'en accommoder. Abandonnée ? Rien n'était moins sûr. Car depuis un mois, il arrivait qu'elle découvre sur l'unique table que contenait la pièce un épais livre, ouvert ou non, garni de feuilles intercalées entre ses pages. Des feuilles remplies d'une écriture déliée et élégante mais qu'elle n'avait jamais vu en dehors de cette pièce. Et il y avait aussi ces instants où elle se sentait épiée, le poids d'un regard pesant sur son dos sans qu'elle ne parvienne pourtant à surprendre ce voyeur. Ce que la jeune adolescente prenait comme une provocation, un défi qu'on lui faisait et les défis Lizbeth en raffolait. Joignant les mains au-dessus de sa tête, elle étendit les bras de façon à s'étirer convenablement tout en s'avançant vers la fenêtre encore dissimulée sous de lourds rideaux poussiéreux. A peine ses doigts avaient effleuré le tissu que cette sensation la prit de nouveau, sentir le poids d'un regard un peu trop insistant à son goût. Son visage se ferma et ses sourcils froncés renforcèrent la dureté apparente de ses yeux et, lorsqu'elle se retourna, la seule chose qu'elle eut en tête fut de rabrouer l'effronté visiteur. Jeune mais déjà si fière. Et en sa qualité d'humaine, rien ne la préparait à ce qui suivait et encore moins aux évènements qui en découlerait. C'est pourquoi quand elle fit un brusque demi-tour sur elle-même pour faire face à cet importunant voyeur, ces traits se détendirent pour laisser place à une stupeur sans équivoque. A tel point que ses pupilles semblaient trembler perdues au milieu des océans pourpres qu'étaient devenus ses iris. Son coeur parvint à ne pas rater un seul battement bien que ceux-ci soient complètement affolés et désordonnés mais subitement l'air vint à lui manquer lui rappelant douloureusement qu'elle n'était qu'une simple humaine belle et bien vivante à qui l'oxygène était encore vital. Une beauté stupéfiante. Oui, stupéfiante, c'était le mot, se glissant naturellement et instantanément jusqu'à l'esprit de la jeune fille qui finit par le trouver totalement approprié. A couper le souffle. Sublime. Inhumaine. Surnaturelle. Tout autant d'adjectifs qui virent s'accumuler sur celui de départ pour bientôt finir par la submerger.

    « Loki .. ? * »

    Un souffle, un murmure. Léger, si léger. Comme une plume, une caresse pour ne pas briser l'enchantement dont elle était victime. Certaine que si elle esquissait le moindre geste son beau mirage se dissiperait, Elizabeth se contenta d'admirer le jeune homme aux allures de dieu qui se tenait devant elle. Sa peau rivalisait de pâleur avec l'astre lunaire sans pour autant que cela nuise au reste de son visage. Au contraire, sa chevelure d'un roux sombre n'en semblait que plus flamboyante teintant même de quelques reflets cuivrés ses iris d'une couleur sans pareille à mi chemin entre l'or et l'ambre. Et ses traits, juvéniles mais angéliques, figés mais d'une douceur chaleureuse. Il ne pouvait qu'être une illusion due à ses lectures sans relâche des livres traitant des dieux scandinaves, l'illusion de ce dieu dont elle ne se laissait de lire les frasques. Loki le fourbe, Loki aux mille facettes. Loki le lunatique, Loki aux mille et un tours. Loki l'exilé, Loki aux milles et un talents. Loki, l'inégalable. A ses yeux.

    « Affirmer être un dieu serait prétentieux. Même si celui-ci n'est guère digne d'un tel statut.
    - Quel dommage, une moue boudeuse de fillette déçue se dessina sur le visage de l'adolescente, Loki est bien le seul dieu pour qui j'ai un semblant de respect. »

    Sur ces quelques mots ses lèvres s'étirent en un sourire narquois, celui qui lui allait si bien, celui qu'on aurait cru fait pour elle. Ses prunelles violines brillaient d'une lueur insolente qu'elle ne cherchait pas le moins du monde à cacher. Ce regard si singulier donnait à la jeune effrontée des airs de farfadets et autres créatures mutines dont les vielles histoires regorgeaient. Si on l'avait bien souvent comparé à ces feux follets , Lizbeth n'y voyait que l'un des plus beaux compliments qu'on pouvait lui faire. Car feu follet signifiait deux choses : surnaturel et insaisissable. Et si l'heure n'était pas encore au premier, le second qualificatif allait à ravir à l'unique fille des Bellamy, bien plus d'ailleurs que tous se l'imaginaient. Joignant ses mains agiles derrière son dos, elle se rapprocha en quelques pas presque bondissants de son visiteur-surprise pour ne s'arrêter qu'à moins d'un mètre de ce dernier. Elle se pencha en avant, tête légèrement inclinée sur le côté et menton relevé de manière à pouvoir planter son regard dans celui, ambré, du nouveau venu. Se fendant d'un nouveau sourire, moins moqueur mais pas moins innocent, l'adolescente laissa le silence s'installer avant de le rompre dans un semblant de murmure.

    « Si tu n'es pas un dieu alors, qu'es-tu donc ? Un ange peut être ?
    - Rien de moins qu'un démon.
    - Si c'est vraiment le cas alors je crois qu'une petite visite aux Enfers ne me déplairait pas.
    - Tu le regretterais amèrement.
    - Ah bon ? Et comment peux-tu le savoir ? »

    Nouveau rictus, complètement sarcastique cette fois. Elizabeth sachant parfaitement dissimuler la satisfaction qu'elle tirait d'avoir eu le dernier mot de cette étrange discussion, l'éclat d'insolence qui luisait dans ses yeux ne s'en trouvait que plus renforcé. Quant à l'inconnu et démon auto-proclamé, l'amusement se lisait aussi bien dans ses iris dorés que sur le léger sourire qui plissait ses lèvres. Bientôt il s'en irait, aussi soudainement qu'il était apparu, du moins c'est ce qu'il se disait. Car chaque fois il repousserait l'échéance pour rester un peu plus aux côtés de cette frêle humaine qui n'avait pourtant rien d'ordinaire. Danse et virevolte, au gré de tes désirs, insaisissable. Danse, danse, belle enfant, c’est là ta seule issue. C'était là le premier plongeon de Lizbeth dans le surnaturel, dans ce monde qui n'attendait qu'elle et loin d'être le dernier. Car bientôt elle ferait le grand saut, pour de bon, et ne pourrait plus revenir en arrière dans ce pâle et terne univers qu'était celui des humains.

    { ~ }

    L'expression glaciale qu'elle arborait n'avait rien d'habituel. Il était donc évident que quelque chose avait provoqué un tel changement sur son visage toujours aussi angélique. Quelque chose .. ou quelqu'un. Attablée ainsi devant un livre largement abîmé comme sa chère mais vieille bibliothèque en regorgeait, elle aurait pu paraître studieuse si ses traits ne semblaient pas aussi durs et son regard était moins grisé, présentement d'une teinte dite colombin. Aussi silencieuse qu'une ombre, elle n'avait pas décroché le moindre mot et avait soigneusement veillé à faire ne faire aucun bruit superflu. Battement de paupières. Plus long que nécessaire. L'adolescente ferma son livre, n'oubliant de marquer sa page, et le prit sous son bras tandis qu'elle sortait de la pièce sans un regard pour sa mère et les amies - Elizabeth trouvait l'expression 'relation utile et en bons termes' plus appropriée - qu'elle avait invité. Moins de cinq minute plus tard, la benjamine Raseburry refermait bruyamment la lourde porte d'entrée et dévalait en quatrième vitesse le petit escalier qui donnait sur le chemin et, plus loin, sur la grande rue. Et ce fut à la même allure qu'elle s'enfonça dans les rues de Londres la pluvieuse, rues qu'elle connaissait désormais presque sur le bout des doigts. Tout cela grâce à son meilleur ami qui, avec les leçons de ses nombreux frères, cousins, oncles et autres membres de sa vaste famille, était sûrement le meilleur guide de la capitale. Son meilleur ami qu'elle se hâtait de rejoindre, comptant sur lui pour effacer provisoirement la morosité qui s'emparait lorsqu'elle était dans la même pièce que l'un des membres de sa famille. Puisque Ace l'avait lâché abandonné en prétextant l'une de ses fameuses 'courses urgentes et démoniaques', le meilleur antidote qui lui restait était l'intrépide et facétieuse asperge qui lui servait, accessoirement, de meilleur ami. Depuis quand avait-elle autant besoin de quelqu'un ? C'était risible, pitoyable et ridicule. Pourtant lorsqu'un bras s'enroula autour de sa taille et la bascula vers l'arrière tandis que le second soulevait ses jambes, l'adolescente ne put réprimer un éclat de rire reconnaissant aussitôt son compagnon de vadrouille. Au "Bien le bonjour Princesse Lizzy" de son camarade, elle répondit par une tape sur le crâne recouvert d'une tignasse brune et indisciplinée avant d'entourer de ses bras le cou de son ami déjà hilare. Sur les ordres de la demoiselle - et après avoir traîner quelques minutes -, il la reposa au sol avec mille précautions qu'elle trouvait injustifiées et ne manquait pas de lui faire remarquer. Pourtant, lorsqu'ils s'élancèrent dans les rues tous deux étaient secoués par le même éclat de rire qui ne fut même pas troublé lorsque Windsor s'empara de sa meilleure amie dans le but, semble t-il, de lui faire accélérer l'allure. Pour autant, sa véritable intention n'échappa pas aux iris mordorés qui les suivaient depuis le toit d'un bâtiment proche. Une mèche auburn vint troubler cette vision avant de repartir sagement vers l'arrière, repoussée par un nouveau souffle de vent contraire. De son juchoir - qu'il allait bientôt quitter pour mieux surveiller ces deux-là, le dénommé Ace, démon auto-proclamé aux allures de dieu scandinave gardait un oeil sur sa fragile et humaine protégée. Ce dont, bien sûr, elle n'était pas au courant. Une nouvelle rafale lui apporta une odeur qui raviva l'éclat de ses prunelles et crispa ses traits. Sa surveillance attendrait un peu, il fallait d'abord qu'il aille chasser sinon la situation risquait de vite déraper. Car Ace était de ceux que l'on appelle communément buveurs de sang. Autrement dit, un vampire. Avouez-le, vous vous en doutiez.


    * Loki = Dieu nordique de Feu ou de la Malice/Fourberie, selon les versions.


    { * Death is my Dancer. }

    Son étrange regard pourpre suivait méticuleusement le moindre mouvement des danseurs qui prenaient part au grand bal annuel organisé sans doute par une riche famille comme Londres en regorgeait. Le rictus méprisant qui tordit les lèvres rosées de la jeune femme en disait long sur son opinion. Réflexe futile dont elle ne parvenait pourtant pas à se détacher, vestige d’un passé demeuré solidement ancré en elle. Ses yeux fouillaient avec un soin tout particulier la foule des invités à la recherche d’une personne qui ne semblait pas vouloir se montrer. Un infime tressaillement au niveau des commissures de ses lèvres révéla l’arrivée soudaine de cette fameuse personne. Il était enfin là. La jeune femme se laissa choir au sol, tapotant légèrement le bas de sa robe pour faire disparaître la moindre parcelle de poussière, puis se dirigea d’un pas vif et déterminé vers la grande porte de la salle de réception. Son visage redevenu entièrement neutre, seuls ses yeux trahissaient l’excitation qui l’animait. Le spectacle allait enfin pouvoir débuter.

    Après avoir remercié d’un bref hochement de tête – preuve qu’elle pouvait être courtoise quand elle le souhaitait - le jeune majordome qui lui avait, comme il se doit, ouvert les portes de la salle, la nouvelle venue se fit happée par la vague assourdissante des discussions futiles et autres mièvreries du genre des nombreux invités. Le temps que ses sens s‘adaptent à ce nouvel environnement, la jeune femme n’était plus seule désormais rejointe par un jeune homme de haute taille, celui-là même dont elle surveillait l’arrivée quelques instants auparavant et dont l’allure fougueuse faisait naître des murmures plus qu’appréciateurs sur son passage.

    « Elizabeth .. toujours aussi ponctuelle à ce que je vois, se moqua son cavalier tout en se fendant d'une élégante révérence.
    - Je pourrais dire la même chose de toi, mon très cher Win. Et puis faire durer l’attente pour mieux être appréciée, n'est-ce pas la règle d’or de toute femme ? »

    Futilités exaspérantes. Sourire ingénu quoique entièrement factice. Un autre masque pour un autre rôle, rien de plus. Le rôle de ces femmes qu'Elizabeth ne supportait pas, ces écervelées qui piaillaient et gloussaient sans relâche. Stupide volaille humaine. L'agacement de la jeune femme resta pourtant invisible, même pour celui qui l'accompagnait, et ne manifesta que par un nouveau sourire. Plus éclatant encore que le premier. Plus faux aussi. Si ses frères ne l'avaient pas supplié à genoux - fier comme était son aîné elle avait jugé que la situation devait être critique - de venir à ce stupide bal, elle ne s'y serait jamais rendue, ça non. Pour avoir à supporter pendant toutes une soirée ce ramassis de minables cloportes, merci bien. Maugréant mentalement contre ses imbéciles de frères incapables de s'en tirer sans avoir besoin de leur petite soeur pour améliorer leurs relations et surtout leurs affaires. Et dire qu'elle allait encore devoir jouer les jeunes femmes modèles, futures épouses, ingénues et toujours d'humeur charmante alors qu'elle se trouvait au beau milieu des personnes qu'elle méprisait le plus. Un sifflement digne d'un véritable serpent brisa le silence dans lequel Lizbeth s'était murée faisant converger les regards sur elle seul indice de sa véritable opinion mis à part l'éclat dur et acerbe qui luisait dans ses yeux. Mais en bonne mécanique bien huilée le masque retomba aussitôt et les soupçons évanouirent bien vite.
    Ne restait plus sur elle que le regard inquisiteur de son meilleur ami et cavalier du soir qui maudissait mentalement les aînés de la demoiselle de les avoir entraîner là-dedans. Dans cet immense manège étourdissant, assourdissant qui aurait bientôt raison d'eux. Et cela plus tôt qu'il ne le pensait.

    « Une danse ferait-elle plaisir à Mademoiselle ?
    - Arrête ça tout de suite. » Le ton était tranchant mais ses yeux s'étaient adoucis laissant place à une lassitude déconcertante.
    « Je prends ça pour un oui, alors. »

    Et le bruyant manège reprit sa ronde infernale. Avec Lizbeth et Windsor à son bord cette fois-ci.
    Danse, danse, belle enfant, c’est là ta seule issue. Danse et virevolte, au gré de tes désirs, insaisissable.

    { ~ }

    { * She burns like the sun and I can't look away. }

    Ses mains s'égarèrent un instant sur les touches d'un piano, égrenant quelques accords harmonieux qu'elle avait joué des centaines, des milliers de fois, peut être même des millions de fois. Trop familiers, presque devenus un automatisme pour que la mélodie qui s'élevait sonne autrement que parfaite. Pas une fausse note, tempo respecté à la lettre, une note langoureuse qui se prolonge puis une autre violente et brutale qui lui succède, même les émotions étaient là. Alors pourquoi diable n'y prenait-elle aucun plaisir ? Pourquoi son visage restait-il impassible, aussi lisse qu'une statue de marbre ? Ses paupières s'ouvrirent brusquement dévoilant des yeux d'un pourpre violacé délicieusement hypnotisant à l'instant même où ses doigts arrêtèrent leur course folle sur le clavier blanc et noir de l'instrument. Ses bras si frêles par rapport à la puissance qu'ils dissimulaient retombèrent avec lassitude le long de son corps. Jouer du piano n'était pas dans ses habitudes. D'ailleurs elle n'avait jamais apprécié cela, préférant, et de loin, se contenter d'écouter les autres jouer pour elle, ou non. Cette mélodie n'avait jamais été que celle qu'Ace jouait sans relâche, du temps où elle était encore humaine. Composée pour elle, pour l'humaine qu'elle était dans toute son inconscience et son impétuosité et non pour la vampire qu'elle était devenue. A bien y réfléchir dès l'instant où sa transformation s'était achevée, Ace ne l'avait plus considéré de la même manière. S'il pardonnait tout à l'humaine, la folie grandissante de l'immortelle lui restait en travers de la gorge. N'avait-elle vraiment rien vu, avait-elle été aveugle et égoïste à ce point ? C'est ce qu'elle aurait aimé croire. Et pourtant ... L'esquisse de tristesse qui voilait son regard s'effaça brusquement. Se lamenter sur des évènements passées n'étaient pas dans ses habitudes. Ses iris se durcirent imperceptiblement tandis qu'un rictus méprisant, à l'égard de sa faiblesse momentanée, étirait ses lèvres délicieuses. Tous, ils l'avaient tous trahi. Sa propre famille bien qu'elle ne s'en soit jamais vraiment soucié, Chester qui dans son orgueil avait voulu faire d'elle l'une de ses pièce de collections, Windsor et sa promesse brisée qui s'était évanoui dans les airs sans qu'elle n'est pu le retenir et enfin Ace qui l'avait lâchement abandonné, incapable de supporter le revers de la médaille de son pouvoir en la présence de l'immortelle. Oui, il l'avaient tous trahi. Mais désormais cela ne lui importait plus, souvenirs nonchalamment refoulés dans la galerie encombrée et désordonnée de sa mémoire. Après tout, elle avait l'éternité devant elle alors pourquoi se préoccuper de choses aussi dérisoires face tout ce que son avenir lui réservait. Se détacher d'eux, les ignorer ainsi en ne leur accordant qu'une attention distraite n'était rien de plus que sa victoire sur eux. Après tout, ne remportait-elle pas tous les défis auxquels elle se confrontait ? Peu importait qu'au fond elle se mente à elle-même, son esprit était trop impénétrable, sa logique bien trop alambiquée pour le réaliser véritablement. Plus rien ne la rattachait désormais à sa vie humaine, à ce passé écrasé sous le poids d'un futur bien plus prometteur. Cette éternité qu'elle avait si ardemment désirée, ces capacités autrefois hors de portée dont elle se divertissait sans cesse à présent, l'héritière Raseburry n'allait pas se contenter d'en disposer à sa guise mais allait bel et bien les exploiter à fond. Et même bien au-delà.
    Le cadavre du rictus méprisant qui tordait auparavant ses lèvres les étira en un sourire mutin tandis que dans ses yeux on pouvait lire, non sans effroi, une jubilation presque malsaine. Si le destin existait alors, en cet instant précis, Lizbeth venait de reprend en main les rênes du sien. Sa voix s'éleva sans effort chantante et teintée d'accents de petite fille capricieuse puisque la situation s'y prêtait.

    « Alyssa, nous partons.
    - Bien. Et où allons-nous exactement ?
    - Là où je trouverais de quoi m'amuser un peu. »

    Étrangement, la moue mutine de l'aristocrate immortelle sembla l'espace d'une seconde se muer en un sourire carnassier de ceux que l'on verrait bien accrochés aux babines des grands fauves ou d'un requin sournois. Ce qui était sans doute la meilleure transposition de ce qu'aurait été la buveuse de sang si elle avait dû revêtir une apparence animale. La-dite Alyssa n'en éprouvait qu'une admiration plus intense pour cet être si unique qu'était celle dont elle subissait les moindres sautes d'humeur, une adoration démesurée envers cette femme que la folie rendait plus belle. Une folie naissante, à couvert, bien entendu. I tried to give you up but I'm addicted. Une phrase qui résumait bien la situation du nouveau jouet que Lizbeth s'était trouvé. Et qu'elle jetterait sans état d'âme lorsqu'il n'aurait plus rien de divertissant. Telle était Elizabeth Sue-Helen Gwennaelle Raseburry, l'aristocrate londonienne devenue vampire. Pour son plus grand plaisir.

    { * Dementia growing in your eyes, in your mind. }


Dernière édition par Lizbeth. le Mer 18 Nov - 0:02, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Elizabeth.   Elizabeth. EmptyMar 17 Nov - 23:17


    Histoire enfin finie \o/, ce n'était pas trop tôt avec une conclusion assez différente du reste de l'histoire mais j'ai été inspirée. Lizbeth a légèrement évolué par rapport à ce que j'ai écrit dans le caractère mais bon. Et pour les personnages que je cite, les explications viendront dans les RPs. x)
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MessageSujet: Re: Elizabeth.   Elizabeth. EmptyMer 18 Nov - 21:41

    Evidemment tout est bon. J'ai pas encore eu le temps de lire mais je vais faire ♥️.
    Groupie refoulée.
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MessageSujet: Re: Elizabeth.   Elizabeth. Empty

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