Blood' Appeal.
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Blood' Appeal.

Inspiré des Livres de Stephenie Meyer.
 
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 Je choisis l'amour. [ PV VIOLETT ♥ ]

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x. ADAM
Admin' Hyl trop Sexy. Mais déjà prise. è_é
x. ADAM


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MessageSujet: Je choisis l'amour. [ PV VIOLETT ♥ ]   Je choisis l'amour. [ PV VIOLETT ♥ ] EmptyVen 31 Juil - 20:26

    [Tout d’abord ce qui m’a inspiré est une photo que j’ai prise du lac d’Oô dans les Pyrénées, dans le fond on peut apercevoir une cascade, randonné plus qu’épuisante et quelque peu ennuyeuse …. J’ai trouvé l’idée intéressante pour un meurtre et pour un moment « romantique » avec Violett. Pour la première partie, celle du meurtre je n’ai pas spécialement écouté de la musique, juste observer la photo, pour la seconde partie, avec Violett j’ai écouté Vivre à en Crever et L’Assassymphonie de Mozart L’Opéra Rock mais aussi Surrender de Billy Talent. On se demande pourquoi … ♥️ Alors maintenant je voulais expliquer pourquoi j’avais choisi les différentes paroles de chansons pour les deux parties. La première tout simplement pour montrer que la femme n’a pas de choix, que son destin scellé et que quoiqu’il arrive Adam ne pourra se retenir. Enfin la seconde je la trouvais vraiment bien car du fait qu’Adam et Violett soient des vampires ils ne sont donc pas sujets à la mort et le temps n’est pas un problème pour eux vu qu’ils ont tout l’éternité pour s’aimer, donc voilà … Oh et la dernière c’était pour leur vie éternelle. Bon okay c’est juste parce que je les trouvais cool, elles ont aucun rapport, je sais D :]


    « Je choisis l'amour. »


    Violett, l’amour de ma vie.

    A choisir entre les meurtres, la jubilation exquise que cela me procure, les cris de souffrance de ces pitoyables humains, le craquement de leurs fragiles os se brisant un à un et l’amour passionné, celui qui vous retourne tout entier. Je préfère l’amour. Violett.


    « Elle souffrira. Et n’aura pas d’autres choix. »


    Un jour d’été, le soleil illuminait le lieu. La cascade générait un bruit assez fort d’eau s’écrasant sur les roches et la chute du liquide provoquait, grâce à la lumière, de minuscules arcs-en-ciel. Vraiment magnifique. Le vampire aux cheveux rouges regardait intensément l’écoulement bruyant observant chaque petites gouttelettes, chaque nuance de couleurs, chaque millimètres et fibres des feuilles environnantes, entendant les bruits de tout ce qui se trouvait près de lui. Adam était figé tel une statue, position propre aux vampires. En effet, aucun besoin de respirer, de cligner des yeux. Cela était inutile. Sa peau brillait comme si de multiples diamants y étaient incrustés. La vue était étrange mais magnifique. D’un geste vif, invisible à l’œil humain par sa rapidité, le vampire saisit quelques gouttes d’eau dans ses doigts fins, les emprisonnant dans son étreinte. Elles s’écoulèrent lentement, gouttant dans la mare turquoise que créait la cascade. Ses yeux rouges suivirent leur lente chute, observant la déformation indescriptible de l’eau. Puis, sortant de son inactivité, il pris une longue et profonde inspiration, humant les différentes fragrances présentes dans l’air. Ses yeux s’écarquillèrent soudainement, prenant une lueur meurtrière, sa gorge s’embrasa douloureusement, s’enflammant. Ses doigts se crispèrent rapidement, faisant gicler les gouttes d’eau encore présentes dans sa main qui s’écrasèrent silencieusement (à l’oreille humaine) au sol. Retenant ses pulsions qui lui ordonnaient de sauter sur sa proie pour sauvagement la tuer, le vampire ferma lentement les yeux, écoutant chaque petits bruits traquant l’appétissant humain qui avait signé son arrêt de mort et qui faisait se réveiller en lui des instincts animales. Celui-ci rapidement localisé, Adam se précipita gracieusement vers sa victime, se frayant un chemin, facilement, entres les feuillages. En quelques secondes tout au plus, il fut au côté de sa proie qui s’avéra être une femme : longue chevelure blonde attaché en une queue de cheval mal faite, yeux bleus assez ternes, peau bronzé, tâches de rousseurs sur les joues et en plus en tenue de randonneuse. Bref, comparé à Violett, un vrai laideron. Mais c’est vrai que toutes femmes l’étaient comparées à la beauté envoûtante de la vampire. Elle sursauta ce que le vampire remarqua et ne fit qu’amplifier son plaisir assassin, puis contemplant celui-ci, elle fut surprise par sa beauté presque irréelle : ses cheveux rouges disposés parfaitement sur son visage, formant de magnifiques épis, ces yeux qui de loin (enfin pour une humaine car elle ne remarquait pas leur couleur, quoique même rouges il étaient magnifiques) étaient envoûtants, ce corps à la peau pâle, apparemment douce, si attrayante, grand et mince, ces vêtements noirs (pantalon assez moulant, lui allant à merveilles et une chemise provenant d’un costume) avec une légère touche de rouge pour rappeler sa chevelure. Elle fut secouée par un frisson. Le roux lui lança un regard qui se voulait assez sensuel. L’humaine mordit à l’hameçon, rougit, baissant les yeux.

    « Bonjour. Oh excusez-moi, je vous ai sûrement fait peur, n’est-ce-pas ?
    - Oh, n-non, ce-ce n’est rien. Ne vous inquiétez pas pour moi … »


    Le vampire baissa légèrement la tête, relevant les yeux d’un air craquant, puis sourit ce qui eu comme effet d’illuminer son beau et pâle visage. La femme frissonna. Il prit une profonde inspiration déchirant sa gorge, comme si un être invisible lui enfonçait un pique brûlant, déformant son visage d’une grimace. La future victime s’en aperçut, et s’inquiéta, reculant de quelques pas, hésitante. Puis, en ce qui fut un battement de paupière pour elle, l’homme aux cheveux rouges lui avait saisit un bras. C’est à ce moment qu’elle découvrit la couleur des magnifiques yeux de son agresseur, rouges eux aussi. Elle tressaillit mais ne se débattit pas, comme hypnotisée par l’homme.

    « Qu-que faites-vous ?!
    - Moi ? Mais rien, que croyez-vous … »


    Dans un bruit sinistre, les os de son bras craquèrent, se brisant en milles morceaux, les veines cédèrent, le sang inondant ses tissus, la main du tueur s’étant légèrement resserrée provoquant une pression suffisante pour casser un squelette humain. La femme cria de douleur ce qui fit jubiler le vampire dont les yeux étaient avides de sang. Il tira rapidement la (malheureuse) victime contre son torse dur et glacé, les crocs déjà près du cou de celle-ci. Sa langue se posa sur la peau de la femme mais il ne tarda pas à la retirer. Cette dernière posa ses mains sur le corps, tentant de le repousser avec son insignifiante force, l’assassin ne sentit qu’à peine la pression. Il retint un ricanement puis émit un gémissement d’envie face à son repas dont il voyait la circulation sanguine à travers sa peau fine à l’œil d’un vampire. Il enfonça ses dents dans la peau tendre comme si cela avait été du beurre. Les battements de coeur affolés ne firent qu’augmenter le flot de sang dans la bouche du vampire. Ce dernier aspirait goulûment le liquide chaud qui se déversait dans sa gorge, le faisant oublier sa déchirante soif. L’humaine n’eut pas la force de crier, ces gémissements perdirent de leur intensité, s’estompant petit à petit. Elle écoutait son sang couler dans la gorge de son meurtrier, sans rien pouvoir faire. Ses bras tombèrent le long de ses flancs. Quelques secondes plus tard, ses yeux étaient vides, la vie avait quitté le corps de la victime. Tout c’était si rapidement passé, Adam avait été si clément avec elle, qu’elle n’avait ressenti presque aucune douleur, à part son importante fracture, seule torture que s’était permis le vampire. L’amour le changeait vraiment … Le cadavre glissa lentement au sol, les yeux de la femme toujours grands ouverts, fixant le ciel sans rien voir. L’homme aux cheveux rouges souriait, ses dents recouvertes de sang, il y passa lentement la langue, émettant un soupir de soulagement. Baissant le regard, apercevant le corps sans vie, il estima qu’il n’avait pas de temps à perdre, vu que l’éternité s’offrait à lui, il se baissa donc lentement vers la femme. Puis il dit à haute voix :

    « Je n’ai même pas eu le temps de te demander ton nom, pauvre petit humaine … Après tout, qu’est-ce que j’en ai à faire, tu n’étais pour moi qu’un simple repas, qui manquait de saveur d’ailleurs … Je ne vais pas te dire que je suis triste, ce qui est complètement faux. Après tout les humains n’ont pas besoin d’être pleurés. Dis toi que j’ai juste raccourci ta vie de quelques décennies, ce n’est rien, ta vie en tant qu’humaine étant si éphémère … J’avoue que je n’ai plus vraiment la notion du temps depuis le jour où je suis devenu un être surnaturel … Je ne vais pas non plus te dire de reposer en paix, car ça aussi, je m’en fiche vraiment., une pensée traversa son esprit. Il tressaillit. J’espère juste pour toi que tu n’avais personne dans ta vie, quoique vu ton physique ... Mais j’oubliais que tu es qu’une pitoyable et laide humaine, et comme on dis « Chacun ses goûts » Tu te demandes sûrement pourquoi c’est la seule pensée qui me faire compatir ? C’est juste que j’ai rencontré celle qui m’est indispensable, sans qui je ne pourrais rien faire. Je suppose que si un jour elle venait à disparaître je ne m’attarderais pas dans ce monde et je plongerais dans la mort pour la rejoindre. Je crois que je n’ai jamais aimé quelqu’un comme ça, c’est assez étrange, mais magique. Pourquoi je te parle en fait … ? Ah oui, pour passer le temps et aussi parce que j’imagine que l’amour me fait changer et que je deviens sensible. Moi, celui qui de sa vie d’humain a tué et fais souffrir, enfin de ce que je m’en souviens … J’ai tué tellement de fois, sans regrets et avec plaisir, tout comme je t’ai tué en fait, n’imagine pas que j’ai des remords, c’est juste que j’ai envie de te parler, tout simplement. J’imagine que tu es flattée, tu as de quoi … Il éclata d’un rire mélodieux. Où en étions-nous déjà ? Je suis un vampire et pourtant ma mémoire me joue des tours ! Si tu savais tous les avantages qu’être un vampire engendre. Tu ne meurs jamais, ce qui est trop tard pour toi, j’avoue, tu vies éternellement sans te préoccuper de rien. Tu ne travailles pas, tu tues tout ceux que tu veux avec une telle facilité afin de te nourrir de leur sang, c’est pourquoi j’aime torturer ceux de ton espèce. Vous êtes si fragiles qu’un simple pincement provoque des ravages sur votre faible squelette. J’avoue que je ne m’en lasserai jamais de cette vie, qui plus est maintenant que j’ai rencontré l’amour de ma vie. Elle a mis du temps à apparaître tu sais. Un jour, je tue, j’assassine, et hop ! le lendemain je suis amoureux. On peut sûrement comparer ça aux maudites imprégnations des loups-garous … Quoique être comparé à ces abominations m’est désagréable. Ah, mais j’oubliais que tu ignorais qui ces créatures sont. Elles n’auraient jamais dû exister, mais c’est toujours un plaisir pour ceux de mon espèce de devoir en tuer quelque un quand il le faut, ou même quand il ne le faut pas à vrai dire … Bon je ne vais pas m’attardé, je t’en ai déjà trop dis. Je te laisse là. Pourtant j’ai l’impression que je passerais des heures à te parler. Adieu, humaine. Et ne pense pas que je m’excuse pour t’avoir tué, alors là, loin de là !»

    Ses doigts glissèrent sur la peau, maintenant pâle, de l’humaine, l’entaillant par endroit, révélant les quelques gouttes de sang restant dans le corps. Il s’empressa de les lécher. Autant ne rien gaspiller de ce sang, qui toutefois manquait de goût. Ayant du temps à perdre, Adam s’amusa à briser quelques os, juste pour entendre leurs horribles craquements que le vampire adorait tant. Puis il démembra le cadavre avec soin, séparant chaque membres dans un bruit humide de chair se déchirant.


    « Nos rires ont bernés la mort et le temps »


    Il respira longuement, son torse se soulevant, levant les bras comme s’il s’étirait, réflexe prit pour se fondre dans la masse d’humain des villes. C’est alors qu’il remarqua que outre l’odeur de la forêt, de l’eau, du sang, de l’humaine, il y avait un parfum familier, qui révélait en lui des sentiments qui, quelques mois auparavant, étaient encore inconnus. Il se tourna rapidement vers l’endroit d’où provenait cette enivrante fragrance. Son cœur, s’il n’avait pas été immobile à jamais, se serait mis à battre beaucoup plus rapidement, ses joues se seraient empourprées. Il soupira de bonheur. Sa vie avait changé depuis cet événement, la solitude était du passé maintenant, une éternité de bonheur et d’amour serait maintenant son avenir. Jamais, même humain (enfin dans le peu de souvenirs flous qu’il en restait), il n’avait connu tels sentiments. Ceux qui vous soulevaient, vous faisaient oublier toutes vos erreurs, votre souffrance, vos défauts, tout. Un sourire craquant étira son visage et le vampire se détendit, laissant derrière lui les membres déchirés qui restaient de l’humaine. Des drôles de pulsions agitaient sa tête, celle de caresser la peau douce de l’amour de sa vie, de l’enlacer pour ne plus jamais la laisser partir, l’embrasser doucement, sentir son odeur, posé son regard sur son visage magnifique. Un sentiment de désir parcoura son corps, comme s’il avait infiltré ses veines. Adam trembla légèrement. Ses poings se serrèrent pour retenir toutes ces envies, l’empêchant de courir pour sauter sauvagement sur sa belle, geste peu romantique … Il chercha du regard la silhouette de la vampire à travers les feuillages, en vain, après tout cette espèce savait être discrète, pas comme ces pitoyables d’humains juste bon à être torturer … Il tendit le bras vers la forêt, la main droite, paume vers le ciel, incitant son âme-sœur à s’approcher. Il sourit d’un amour sincère.

    « Je t’attendais, mon amour. Tu en as mis du temps … Ca doit être un étrange plaisir pour toi de me voir t’attendre avec impatience ?! C’est ça, hein ? Tu aimes voir ô combien je ne suis rien sans toi, n’est-ce-pas ? C’est un jeu pervers auquel tu joues, ma puce. Tu ne devrais pourtant pas avoir de doute sur ce que je ressens, non ? Je t’aime tant, tu sais … Plus que je n’ai jamais aimé quelqu’un. Je veux passer l’éternité à tes côtés, sentir ta peau sous mes doigts, ton souffle sur mon corps. Je te veux toi. Je tuerai tout ceux qui seront obstacles à notre amour, je leur ferai sentir des souffrances abominables, pires que toutes celle que j’ai pu faire endurer. Je t’aime.»

    En prononçait les deux derniers mots, un désir encore plus intense l’attaqua de toute part si bien qu’il eut du mal à le contenir. Il grimaça légèrement mais reprit aussitôt son doux sourire. Il lança un regard sensuel (voulu cette fois-ci) à la vampire cachée dans la forêt, attendant avec envie le moment où elle en sortirait. Il bougea son doigt, incitant plus fortement à sa femme de venir. Position qui, malgré le contexte, avait une légère touche perverse …

    Violett.

    « Cette journée durera toujours, on en fera jamais le tour »


    [Oui, okay, il me fallait à tout prix caser le mot « pervers » dans ce RP, c’est pas ma faaaaaaaauuuuute ! Juste un peu … ? J’espère qu’il t’a plus, ma Yuke ♥️ Ecris en plusieurs fois, ça se voit T___T J’attends avec hâte la suite ... ♥️ J’espère que je me retiendrai de ne pas faire un RP X xD]
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V. IOLETT'
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MessageSujet: Re: Je choisis l'amour. [ PV VIOLETT ♥ ]   Je choisis l'amour. [ PV VIOLETT ♥ ] EmptyLun 31 Aoû - 18:37

Les Oiseaux.



    ♫ - OASIS – CHAMPAGNE SUPERNOVA

    « Homme, n'as-tu jamais gouté de ton sang quand par hasard tu t'es coupé le doigt ? Comme il est bon, n'est-ce pas. »
    Lautréamont. ;

    Les oiseaux chantaient magnifiquement bien. Le carillon de leurs gazouillis formaient de plus belles notes que n'importe quel instrument, humainement utilisé à défaut d'entendre les infâmes grésillements, les vibrations désagréables que les cordes produisaient. Les humains soufflaient mal dans les instruments, leur souffle était trop saccadé. Mais les oiseaux, eux, produisaient de magnifiques sons, tous uniques, à chaque seconde, ils changeaient et étaient tous aussi beau que le précédent sans qu'on comprenne comment ils arrivent à exécuter ce miracle avec le brio de la baguette du chef d'orchestre qui dansait presque toute seule, sans qu'on se doute qu'elle donnât le rythme, elle dansait plutôt sur celui ci. Mais tous les volatiles s'étaient tus dans le grondement de cette cascade. Pas parce que ses vomissements écumants et translucides; unicolores et créateurs d'arc-en-ciel couvraient leurs délicieux chants. Parce que la créature qui rôdait, caressait les troncs d'arbres de ses doigts graciles à la manière de griffes félines et marchait à l'allure du corbeau qui fends le ciel orageux, était le monstres qu'ils guettaient tous. Leurs yeux noirs bougeaient, cherchant le fauve qui errait, roulant ses omoplates sous une peau qui, attirante, étincelait sous le soleil à la manière d'une gemme aux milles facettes, traquant le moindre mouvement, frémissant sous sa vitesse, tentant vainement de battre silencieusement des ailes pour se préparer à l'envol. Qu'était-il ? Tout ceux qui craignaient ce fantôme n'en savaient rien. Si seulement ils pouvaient, ils auraient déjà prit leur essor dans le ciel estival. Mais s'ils bougeaient, pourraient ils échapper à sa vitesse ? Cette aura, désagréable, les figeaient tous, presque aussi statufiés qu'elle, cette chose, dont les mouvements étaient presque invisibles, minimes. Une pie observait avec envie les milles diamants de la peau de l'inconnue, qui semblaient ondoyer sur sa peau alors qu'elle ne – semblait pas – bouger tout en marchant avec une grâce inhumaine. Son ramage noir se secouait, sur sa chair dont les os saillaient, pourtant cachés de manière pudique aux voyeurs sous le plumage aussi sombre, pourtant beaucoup moins séduisant que celui d'un corbeau, et entaché de tâches blanches grossières, sur son poitrail et ses ailes, qui frôlaient l'air silencieusement. L'oiseau planait, à bonne distance, méfiante, mais sous l'emprise du charmes de ces facettes qui continuaient à danser dangereusement comme des étoiles où le ciel aurait put être couvert de nuages d'une blancheur exquise, et qu'elles se seraient tant battues que ces éclats de verres auraient finit par les transpercer. Comme des milliards de soleils qui auraient tout aussi poignardés la voûte nébuleuse. C'était une véritable addiction, un péché auquel elle ne pouvait résister. Ce bijou, ce trésor, elle le voulait, et à mesure que la distance se réduisait, elle exultait. Elle n'était pas la seule. L'éternelle hydre arborait un sourire effrayant. Un sourire mielleux étirait les commissures de ses lèvres pâles, dévoilant des dents blanches, parfaitement alignées. Elle entendait la moindre pulsation de ce cœur qui se rapprochait, propulsant le flux de sang dans la moindre veine, la moindre artère de l'oiseau. Sa soif était parfaitement étanchée, mais la proximité de ce sang, la vulnérabilité de sa proie, et surtout, surtout ce sang, dont elle entendait le chuchotis parmi les trombes d'eau qui se déversaient non loin, produisait en elle une excitation qu'elle n'arrivait à renier. Ce n'était pas l'attraction que lui faisait ressentir le sang humain. Mais si le volatile continuait à s'avancer, il était certain que son petit cœur, cette petite chamade s'arrêterait. Ce serait si facile, que la distance s'amoindrisse encore ou non. Son sourire carnassier s'accentua encore. Ce n'était pas le liquide qui coulait entre ses chairs qu'elle désirait, simplement le fait de sentir entre ses doigts une vie en train de s'éteindre. Humaine ou non, elle avait le même goût, la même couleur et le même son. Celui des os qui se brisent, des vaisseaux qui éclatent et … Un rire silencieux la fit s'agiter. L'expression de son visage restait malicieuse, sauvage, comme à un enfant à qui on venait de fournir un couteau pour la première fois, et qui venait de se faire crié dessus par l'un de ses parent.

    Elle n'eut qu'à tendre le bras, comme pour cueillir une baie, presque avec une certaine précaution comme s'il était entouré de ronces. L'oiseau se débattit, ses ailes se frottant l'une contre l'autre, avec frénésie, et piaillait. Pourtant, la pression des doigts de Violette était minime. Un rire cristallin, ponctué de notes d'hystéries la secoua au fur et à mesure que ses doigts se resserraient. La pie se tue, fixant de son regard implorant le monstre qui allait mettre fin à ses jours. Mais elle voulait l'entendre. Entendre son dernier chant, rien que pour elle. Alors elle écrasa soudain entre ses doigts le volatile, qui dans un cri désespéré s'étouffa dans son propre sang, qui faillit de sa gorge et éclaboussa le visage neigeux de Violette, le sol avide et noya sa main d'un sang clair. Elle se figea un instant. Le chant d'un oiseau était sublime, une symphonie rien qu'avec un son. Mais rien n'égalait, non, rien n'égalait le dernier bruit qu'il produisait. Ce n'était pas celui des os qui cassent, mais le piaillement étouffé qui se gorgeait de son propre élixir vital. C'était le plus beau son qui soit. Violette inhala un instant. Toute sa vue, elle avait caché ses larmes aussi bien que les violons dont on entendait seulement les sanglots mélodieux, sans qu'ils ne versent une goutte. Elle huma encore l'air, hagarde, le regard perdu, défaillant. Son rire enfantin, terrifiant tellement il suppurait d'une innocence qui n'avait encore ni été saccagée ni volée, superficielle et malsaine se figea, en même temps que son corps. Pas un souffle dans l'air, pas un son, même le vent s'était tu, ses pensées aussi. Elle caressa les branchages, les écartait pour dévoiler un nouvel univers, inexploré et unique. Unique. Unique, unique, unique. Ce mot rôdait dans son esprit. Il était unique. Il brillait parmi les autres, Adam. Les catacombes de son cœur de pierre étaient restées si longtemps closes à tout autre, dont l'entrée avait été envahie parmi les ronces et les orties. Un regard sur une jungle dont personne n'avait put s'emparer. Et la seule fois où les branchages épineux s'étaient écartés sous des pas délicats... Elle exhala longuement. A la moindre faille, son cœur avait été prit.

    Et le rideau de ronces, qui protégeait la princesse dans sa haute tour, furent arrachés, balancés, brûlés.

    Elle courut. Cette odeur, cette fragrance, ça ne pouvait être que lui. Humaine, son cœur aurait fait battre plus vite son sang. Sang qui n'appartenait plus au même désormais. Humaine, se serait elle sacrifiée pour Edouard ? Non, certainement pas. Et si Adam existait à cette époque ? Si les choses avaient été différentes, qu'ils s'étaient connus, l'aurait elle fait ? Elle respira d'une manière paisible mais agitée. Il fallait qu'elle aille plus vite. Mais … Et si … Et si il l'avait oublié ? Si cette courte rencontre n'avait été que pour lui le fruit d'un instant, banal ? Elle toussa, des larmes invisibles cherchant à couler. Elle passa devant les cascades, sautant au dessus de la petite rivière comme si ce n'avait été qu'un pas. Elle voulait le revoir, se prouver que cela n'avait été ni un mythe ni une chimère. Le retrouver. Pourquoi s'étaient ils séparés, déjà ? Etait-ce car il n'avait été qu'un rêve, une pure hallucination, fruit de son délire solitaire ? Elle se mordit la lèvre, réussissant à se faire mal grâce à ses dents alignées, blanches, pointues. Soudain, elle s'arrêta. Brutalement. A travers les branches emmêlées des pins, elle apercevait ces cheveux rougeoyants, percevait presque l'éclat vermillon de son regard, si intense. Il était là. Et s'il l'avait oublié, elle le forcerait à rester à ses côtés, elle le pourchasserait. Elle l'aimerait, passionnément, ardemment, comme jamais on avait put aimer. Elle tourna autour de la petite clairière, sans savoir comment agir. De toute évidence, il avait sentit sa présence. Quand elle entendit sa voix, elle se sentit défaillir, encore une fois. Si le dernier chant de l'oiseau était le plus beau son, une seule syllabe prononcée de la voix veloutée d'Adam était la plus belle des symphonie, et elle produisait à Violette comme un enchantement, un hypnotisme hors du commun, irrésistible. Les paroles de l'immortel lui parvinrent étouffées, tant pour elle entendre sa mélodie était d'une emprise effroyable. Elle en eut le souffle court. Mais elle ne devait pas tomber. D'ailleurs, elle ne pouvait pas, c'était dans son âme seulement, que cela se produisait. Mais elle devait écarter ces branchages, se montrer à lui, pour mieux le voir. Ce qu'elle fit. Ses yeux s'écarquillèrent, comme si elle retrouvait tout d'un coup son âme pure de fillette.

    « Adam... »

    Elle s'approcha, hésitante, comme un animal apeuré. Tout cela n'avait pas été une utopie. Il existait bel et bien. Elle s'empara délicatement de sa main, entrelaça ses doigts entre eux. Elle les porta à son visage, pour mieux respirer son odeur.

    « Je te veux en entier. Je ne veux jamais arrêter le rêve. Je … T'aime. »

    Elle se glissa doucement sur le torse d'Adam, nichant son visage à l'intérieur. Elle voulait rester comme ça toujours. Sans jamais que la danse ne se termine, que tous ces masques ne regagnent leurs bancs. Simplement que la musique joue encore et encore. De sa main qui ne tenait pas celle d'Adam, elle enlaça la taille du vampire, le collant à elle. Elle avait besoin de sentir sa présence. Elle avait besoin de le sentir contre son corps, de s'assurer qu'il était là. Elle força un peu, s'arrêta. Elle aurait put le faire à s'en casser les os. Mais jamais, jamais elle ne voudrait abîmer son âme sœur. Son tout.

    Il y avait tant d'années qu'elle aurait dut le rencontrer, tant d'années gaspillées. Mais elle sourit en pensant à celles à venir, celles où jamais elle ne pourrait le libérer. Il était son volatile, prit dans sa cage, et jamais elle n'ouvrirait la porte, elle s'effermerait à l'intérieur avec lui pour toujours.

    [ Je t'aime plus que tout mon amour. Et j'en rêve, de ce fameux RP X XD. ]
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MessageSujet: Re: Je choisis l'amour. [ PV VIOLETT ♥ ]   Je choisis l'amour. [ PV VIOLETT ♥ ] EmptyMar 1 Sep - 16:15

    « I wanna scream « I love you » from the top of my lungs. »



    Un jour peut-être nous en rirons.

    Le son de la voix de la magnifique Violett était l’une des choses capable de retourner Adam tout entier, de lui faire tout oublier, de lui faire tout quitter. C’était une somptueuse mélodie qui envoutait quiconque l’écoutait. C’était sûrement un bon moyen d’attirer des proies mâles. L’homme frissonna à l’idée que sa bien-aimée puisse user de cet atout pour un pitoyable bipède. Il ferait tout pour l’entendre, encore et encore, à tout jamais. Et pour le vampire, tout, c’était aussi commettre l’impardonnable et d’horrible gestes. Il était prêt à tuer quiconque s’opposerait à eux, à le torturer jusqu’à ce qu’il le supplie de l’achever. Pour la victime, ce serait comme une transformation en vampire, l’homme à la tignasse écarlate le brûlerait, le poignarderait, le briserait tout entier, il ferait tout pour que cela soit abominable. Cependant, pour ce malheureux qui avait osé renier l’amour qui unissait les deux vampires, cette torture ne se finirait pas en évolution vers le rang d’immortel mais par une morte lente. Il l’appellerait mais elle ne viendrait pas assez vite à son goût. Tel était le prix à payer. De son regard cramoisi de buveur de sang du clan de l’Etoile observa sa douce approcher gracieusement, comme si elle ne touchait pas le sol. Il la détailla, regardant avec délectation la beauté suprême du corps de l’être surnaturel. Sa peau était pâle, glacée et dure, comme tout bon membre de cette espèce. Sa chevelure retombait parfaitement le long de son visage dont la finesse était sans égale. Un léger gémissement s’échappa de la gorge d’Adam, ses yeux rouges vifs pétillaient et étaient empreint d’une lueur comme magique. Il mourrait d’envie de courir et de la rejoindre car à son goût, elle ne venait jamais assez vite. Et jamais elle ne serait assez rapide car chaque seconde qui s’écoulait alors que leurs mains n’étaient pas entrelacées était une torture infernale pour Adam, heureusement pour lui ils ne se quittaient que très peu, chassant ensemble quand ils le pouvaient. Cependant il y avait bien des moments où le vampire ne pouvait sentir la peau lisse et douce de Violett, oui, il y en avait bien ... Il tressaillit légèrement, tâchant de le cacher à l’immortelle. Adam voulait profiter de cet instant autant qu’il le pouvait, viendrait plus tard la lourde révélation qu’il devrait lui dire.

    La vampire eut tôt fait de sortir des bois, l’homme aux cheveux rouges vifs remarqua une légère hésitation et il l’encouragea avec un magnifique sourire qui étira parfaitement son beau visage à la peau pâle. Il ne fit pas de pas vers elle, la laissant venir à lui. Il ne voulait pas passez pour accroc à Violett, pourtant c’est ce qu’il était. Elle était comme une drogue infiniment puissante pour lui, il ne pouvait se passer d’elle. Sa voix, sa peau, son sourire, ses baisers, ses caresses, tout, lui était indispensable. Sans elle, il n’était rien, c’était un fait. La mort ne les atteindrait jamais, en fait, elle les avait déjà emportés. Ils étaient morts il y a bien longtemps, plus d’une centaine d’années à vrai dire. Ils avaient agonisés pendant trois longs jours tout les deux, ils étaient morts de toutes les façons possibles, avaient souhaités qu’elle les achève. Et regardez le résultat final, c’était magnifique. Malheureusement pour eux le destin avait voulu qu’ils se rencontrent bien des décennies après. Sûrement pour qu’ils s’habituent à leur statut de vampire, d’être immortel et supérieure, afin de ne pas s’attaquer ou de se faire du mal. Oui c’était ça. Ils avaient été crées l’un pour l’autre, deux entités qui en formaient une, bien plus magnifique. Le contact de sa peau, tiède à son toucher, leurs doigts s’entrelaçant, firent frissonner Adam. Un soupir heureux s’échappa sa gorge, ses yeux étaient rivés sur Violett, amoureusement. Il l’observa porter leurs mains à son magnifique visage afin d’inhaler leurs envoûtantes fragrances ainsi mélangées. C’était un somptueux parfum, l’immortel imita sa douce, respirant longuement l’odeur enivrante qu’ils formaient à eux deux. Son sourira se fit encore plus grand. Elle prit la parole, de sa voix mélodieuse qui faisait chavirer le vampire. Il l’écouta, le cœur comme battant malgré sa frigidité, ses joues comment s’empourprant. Il était convaincu que s’il avait pu, des larmes auraient coulées doucement sur ses joues, laissant des sillons humides sur leur passage. Adam n’aurait pas eu honte de pleurer devant Violett, ils ne se cachaient rien ou presque ... Il se mordit les lèvres, les entaillant, lorsque lui revint en mémoire sa rencontre avec Ambre. Mais comme à son habitude, il verrouilla fermement ce souvenir dans son esprit d’immortel.

    « Alors laisse-moi rêver avec toi. Laissons-le nous envahir tout entier, pour ne jamais nous quitter. Laisse-moi t’aimer de toutes mes forces, pour l’éternité. Laisse-moi te chérir à jamais. Ne repousse jamais mes caresses et mes baisers. Je m’offre tout entier à toi, prends mon cœur, mon corps, mon esprit et mon amour. Ne me quitte jamais. Ne m’abandonne pas pour un autre. Aime-moi comme je peux t’aimer, de toutes tes forces, de tout ton être, comme je le fais. »

    Le buveur de sang laissa sa douce se glisser contre son torse, leurs mains parfaitement enlacées. Il frissonna de bonheur lorsqu’elle lui enlaça la taille délicatement, qu’elle posa sa tête contre lui, et lorsque leurs deux corps se pressèrent l’un à l’autre, comme fusionnant. Son menton se posa sur le sommet du crâne de Violett, ses doux cheveux le caressant. Puis, il y déposa un baiser tendrement et à plusieurs reprises. De sa main libre, il enlaça fermement le corps de l’immortelle, l’emprisonnant dans son étreinte, resserrant, jusqu’à la limite du possible, leurs deux corps.

    « Si tu savais comme je voudrais que ce moment ne s’arrête jamais, que nous restions enlacés à jamais, dans les bras l’un de l’autre. Si tu savais, Violett. »


    Adam emprisonna ainsi dans son étreinte sa douce pendant plusieurs minutes durant lesquelles ils ne bougèrent pas, se contentant de sentir la peau de l’autre, son odeur, son souffle irrégulier et son désir. L’immortel était convaincu que personne d’autre n’avait jamais connu un amour aussi intense que le leur. Les autres pensaient tous aimer de tout leur être alors que c’était complètement faux, ils ne faisaient que s’apprécier, voilà tout. Adam et Violett, eux ils s’aimaient de toutes leurs forces. Tellement que ça en devenait indécent. [*a pas pu ne pas le caser*]. Ce sentiment les unissait avec un lien plus fort et intense que tout autres. Son corps fut parcouru d’un spasme qui l’agita légèrement. Son bras enlaçant le corps mince de la buveuse de sang quitta son immobilité et vint caresser le visage magnifique de la vampire. Les doigts de l’homme dessinèrent les parfaites courbes de ses puissantes mâchoires, les caressant avec tendresse et amour. Ils passèrent ensuite sur ses lèvres fines et douces. Puis lentement, l’immortel saisit le menton de son âme-sœur, lui soulevant la tête afin que leurs deux regards puissent plongés l’un dans l’autre. Ses yeux rouges vifs étaient lumineux et pétillants. C’était si intense que le vampire eut comme des vertiges cependant il se reprit aussi rapidement qu’il le pouvait. Puis, lentement, Adam approcha son visage de celle de son amour, lentement, très très lentement. Il sentait le souffle de Violett s’abattre doucement contre sa peau ce qui le fit frissonner. Ses lèvres se pressèrent tendrement sur celles de la buveuse de sang en un baiser emplit d’amour et d’envie. Il fit basculer sa tête en arrière pour lui offrir un magnifique et doux baiser. Sa chevelure écarlate vint caresser le visage de l’immortelle. Cependant, il mit avec peine fin au contact, il sentait que sinon il ne pourrait pas lui parler convenablement.

    Adam avait tout appris, de la bouche d’Ambre. Elle lui avait tout raconté. Oui, tout. Et cela avait bouleversé notre vampire. Il s’était isolé, retenant ses pulsions qui lui dictaient de rejoindre Violett. Il était resté seule de longues heures, de longs jours, enfermé dans une pièce, plongé dans les ténèbres. L’homme avait beaucoup souffert, cela avait été horrible pour lui de remettre en cause leurs sentiments. Cependant, il éprouvait le besoin de demander des explications à Violett, et il estimait en avoir le droit. Il redoutait qu’elle se mette en colère, qu’elle le laisse ici, l’abandonnant à tout jamais. Il avait peur que tout, son amour, ses caresses, n’est était que mascarade, qu’en réalité elle aimait son frère, Edouard. Il frissonna violemment et il retint avec peine un feulement mauvais. C’était ce frère qui le faisait souffrir, qui avait tout déclenché. Oui bien sûr, Adam le remerciait d’avoir transformé Violett, ainsi ils pourraient vivre ensemble à jamais, ce vampire était allé trop loin. Evidemment, il en voulait à sa bien-aimée de le lui avoir caché, de l’avoir touché avec ces mains qui avaient touché un autre. Sa main qui était enlacée à celle de la buveuse de sang resserra son étreinte.

    « Je ... »

    Comment devait-il le dire ? Il l’ignorait. Il avait bien répété encore et encore dans le noir de cette sombre pièce, son discours restait enfoui dans son esprit, comme apeuré, n’osant surgir et traverser la barrière de sa bouche. Si bien qu’il dû improviser :

    « J’ai quelques de très important à te dire, ou plutôt, à te demander. Sache tout d’abord que je t’aime et que ... »

    Des frissons les parcoururent. Il baissa tristement la tête, s’aidant de ses bras pour rompre le contact de leurs deux corps qui avaient presque parfaitement fusionnés. Il fit quelque pas en arrière, ses yeux cramoisis fixant toujours le sol, remarquant chaque petites particules qui le composaient. Il passa une main tremblante dans sa tignasse rouge vive, ses cheveux retombèrent le long de son visage, parfaitement.

    « J’ai ... J’ai appris pour toi et Edouard. Ambre m’a tout dit je ... Je l’ai rencontré une nuit alors je chassais, et elle m’a tout dis. Je ne vois pas pourquoi elle m’aurait menti. Je l’ai cru, mais est-ce-vrai ? Alors si ça l’est, mon amour, je veux que tu m’expliques. Pourquoi ? Pourquoi ... »

    Sa voix se brisa dans les derniers mots et il retint un sanglot. Ses mains se portèrent à son visage qui le cachèrent. Il secouait la tête rapidement. C’était le moment qu’il avait tant redouté, celui qui l’avait effrayé et qui continuait de le faire. C’était énormément important à ses yeux, la fidélité, il l’avait toujours été pour Violett. Il avait cessé de s’amuser avec d’autres femmes, de les manipuler pour se distraire. Le vampire s’était intensément consacré à chérir sa bien aimée. Mais était-ce réciproque ? Peut être que pour elle, il n’était qu’un simple passe-temps, un être dont vous vous amusé lorsque l’envie vous prend et lorsque vous vous ennuyez. Lorsqu’Edouard est en chasse par exemple.

    « Je veux savoir ... Pourquoi tu ... Avec ... »

    Il ne put en dire plus, sa voix s’était complètement brisée et l’homme avait de grande peine à ne pas fondre en larmes, et tomber à genoux face à sa douce. Son regard triste se porta à la vampire, plongeant dans son regard.

    Tous les couples ont des hauts et des bas et sont amenés à endurer tels evénements. C’est comme ça et cela ne changea jamais. Pourtant, il y a des fois où certaines choses font plus mal que d’autre, beaucoup plus mal. Vous vous les oubliez, vous dire que, non, rien ne s’est passé, mais elles envahissent votre esprit, hantant vos pensées et vous torturent peu à peu. Et vient le moment où vous n’en pouvez plus, de souffrir ainsi, vous tenez à vous libérer alors vous en parlez. Parfois, ces choses sont fatales et brisent des couples. Cependant, l’amour qui unissait Violett et Adam était beaucoup trop puissant pour être brisé. Au pire, ce moment ne deviendrait qu’un vague souvenir dont ils riraient tout deux.

    Mais pour le moment c’était une vraie souffrance que subissait l’homme. Son corps était parcouru de spasmes et tremblait violemment, par secousses. Son regard triste fixait toujours celui de la buveuse de sang, attendant des explications.

    Je t’aime, Violett. Mais qu'as-tu fait ?
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MessageSujet: Re: Je choisis l'amour. [ PV VIOLETT ♥ ]   Je choisis l'amour. [ PV VIOLETT ♥ ] EmptyJeu 8 Oct - 20:15


    Trou dans ma Punition. Je suis censée faire une recherche sur Sartre x)

    EMILIE SIMON. STRANGE ICE GIRL.

    Est-ce que toutes ces choses qu'on essayait d'oublier vainement étaient tant douloureuses pour qu'on ne prenne le temps de se les remémorer, de se souvenir pourquoi on ne voulait plus que ces effluves grincentes ne pénètrent une fois de plus sur le seuil de nos promesses et de notre mémoire, ou étaient elles trop délicieuses, trop belles et dangereuses, trop attirante; pour qu'enfin on puisse les regarder dans les yeux, les affronter sauvagement sans que le cœur ne s'emballe, qu'un sang translucide et indissociable de la chair dure vampirique n'irrigue à nouveau les vaisseaux, faisant battre cet organe plus fort, encore et toujours plus vite, jusqu'à provoquer un arrêt, cent fois de suite, alors qu'il est poutant bien trop inerte. Violett se sentit déglutir, son corps s'arcboutant légèrement, comme si on venait de la déchirer de l'intérieur, comme si c'étaient ses membres qui venaient de subir un choc, et non son âme. Haletante, elle recula, les yeux écarquillés, repoussant légèrement Adam de ses mains fines, tremblantes. Un pas les séparaient, pourtant, il lui semblait qu'une faille immense s'était creusée sous leurs pieds, et que l'air qui rentrait et sortait de ses poumons immobiles était en train de l'étouffer. Doucement, elle porta une main à sa gorge, comme si une morsure, la morsure d'Edouard s'enflammait, comme quand ses crocs avaient traversés sa peau dans un craquement délicat et que la vie s'était laissée faite chassée toute entière pour laisser place à une nouvelle personne, Violett, immortelle, la peau de la même couleur que la mort qui glaçait les veines et faisait quitter ces adorables roses dépourvues d'épines des joues de ceux qu'elle dévorait avec avidité. Ce trépas qui, en cet instant, venait de poser à nouveau sa cape veloutée sur son corps tout entier.

    Elle avait toujours imaginé la mort plus belle. Plus douce, comme si elle vous cueillait, à l'instar un fruit trop mûre et simple à attraper aux rameaux les plus bas d'un arbuste. Pourtant, celle là exhalait de ses lèvres flétries une haleine fétide. Son estomac sembla se tordre, comme si l'envie de vomir aurait put la prendre. Elle s'enlaça seule, ses bras croisés sur ses épaules, position propre à ces cadavres qu'on dépose dans ces cercueils, ses cheveux du même argent que les étoiles tombant sur son visage comme un linceul mortuaire, sa respiration coupée, son corps immobile. Elle ne ressemblait pas à une statue. Simplement à un corps chancelant, que la vie avait quitter depuis bien des siècles, et qui revenait d'outre-tombe pour rencontrer une vérité qu'elle avait fuit. L'immortelle était semblable à un fantôme, pourvue pour seule parure d'une couronne de ronces et d'effroi. Dont toute la beauté avait été aspirée, et qui désormais semblait vieillit des années vécues. La tête de Violett tomba un peu sur les côté, ses cheveux voletant et dévoilant ses yeux, éteints, emprunts pourtant d'incertitude et de douleur. Un sourire fin, effrayant, dévoila ses dents. Un sourire sans joie, qui s'adressait à elle même. Elle se savait stupide. Jamais elle n'aurait dut croiser la route d'Adam. Comment, d'ailleurs ? Comment avait elle put, alors qu'ils ne s'étaient vu qu'une seconde et que déjà elle avait sentit un cœur humain de nouveau déposé dans l'écrin de sa cage thoracique ? Elle avait été si naïve de croire qu'il suffirait d'oublier un amour pour que l'autre ne sache rien, qu'il n'avait pas été le seul, ou que celui qu'elle ressentait ne revienne pas, ne hurlant pas d'une manière stridente, crevant vos tympans de cette voix si déchirante, si déchirée, comme les vagues qui allaient se briser sur les côtes découpées de rochers aiguisés. Les paroles sortirent, sans vraiment qu'elle ne contrôle quoique ce soit, qu'elle ne réagisse à ce qu'elle faisait.

    « J'aime Edouard. Ca ne changera pas. - murmura-elle d'une voix cassée, sanglot traversant sa gorge sans s'enfuir de ses yeux par des larmes. Elle aurait put tout de suite regretter ces paroles, pourtant, elles étaient vraies. Elle leva un regard éteint et désespéré vers Adam, de son corps figé, de son regard améthyste. Oui, elle aimait Edouard. Mais ce n'était pas la même chose. Jamais elle n'avait aimé avec tant d'ardeur, ni aimer tout court. Simplement, Edouard était la seule chose qui l'avait raccroché à quelque chose. Une raison. Elle avait été sienne. Jusqu'à ce qu'elle estimerait suffisante l'étendue de sa dette : Cette immortalité, empoisonnée, mais qui lui permettait de rester près de son frère. Peut être avait elle déjà été payée. Peut être même au centuple. Mais qu'aurait-elle put faire d'autre, elle n'avait rien, à part cette promesse de toujours être là pour lui. De faire tout, sans concessions. Elle ne se souvenait pas l'avoir formulé. C'était tacite. Mais rien que d'y songer, Edouard savait l'étendue de cet engagement. Il connaissait tout d'elle, tout de la moindre personne qu'il croisait. Son pouvoir.

    La terre trembla, faiblement, de petites mottes de terres se détachant du reste, les petites brindilles sautillant dans un bruit sourd et désagréable. Jamais Ô grand jamais Violett n'avait choisit de s'entrainer, de développer ses facultés. Aucune raison, il était suffisent pour l'usage qu'elle en faisait. Elle respira, fermant les yeux. Mais la terre se souleva, de longues pointes, de longs barreaux de terres informes se dressant autour de lui, l'entourant. L'enfermant. Se nouant en des barreaux aux arabesques étranges, sans proportions égales. Les arbres aussi, leurs racines enchevêtrées dessinant une cage étrange autour de lui. Une cage qu'Adam n'aurait aucun mal à briser, de ses doigts sveltes et osseux. Mais il était à elle. Et si Adam s'en allait, avoir tenu plus de deux siècles sur cette terre n'aurait servit à rien. Elle fit un pas en direction de ces barreaux emmêlés, ni surprise, ni aucune autre émotion. Seul un vide décomposait ses traits. Même ses yeux, qui cherchaient ceux du vampire qu'elle aimait, saisissant les barreaux de terres qui s'effritèrent, comme les barreaux du cimetière ce jour là, qui bouleversa toutes les notions qui avaient régis sa vie pendant des centaines de décennies. Elle ne voulait pas qu'il bouge. Pas avant qu'elle ait put parler.

    Qu'avait il comprit, au juste ? Qu'avait dit Ambre, ce vulgaire cabot qui était comme l'ombre de son frère, que Violett n'avait jamais aspiré à rencontré tant elle doutait de l'authenticité des sentiments qu'Edouard aurait put nourrir à son égard. Elle savait que les chances pour qu'elle ne soit qu'un pion parmi les autres étaient fortes. Un sourire dépravé orna ses traits, et sa main se referma plus fermement sur la terre qui se brisa en milliers de petits éclats terreux. Elle coupa court à cette respiration inutile, qui encombrait ses bronches comme un venin.

    « Jamais je n'ai même posé mes lèvres sur les siennes, Adam. - articula t-elle, sa voix tremblotant comme les eaux certaines mais agitées d'une rivière qui tombait en une longue chute, s'oubliant dans les abysses et allant se fracasser contre les pierres. Ses yeux, hagards, voyagèrent longuement sur les barreaux de terre, de branchages. Le sol sous ses pieds avait diminué, celle qui n'y était plus composant l'immense prison mutilée. Elle se laissa légèrement tomber, à genoux, la tête baissée, cherchant à retrouver cet espoir et ces fantasmes qui désormais se nourrissaient complètement d'elle. La dévoraient, aspiraient toute son énergie et la métamorphosant en ce qu'elle était, en l'essence même de son âme, de ce corps qui tenait à peine debout et qui jamais n'aurait dut le pouvoir. Un vampire. Rien que ça. Juste ça.

    Elle aurait même préféré vomir, ressentir de nouveaux ces désagréments tellement humains, simplement pour exorciser, chasser de son corps ces péchés. A la place, de ses lèvres sortaient une saveur monocorde et pleine des horreurs que lui inspirait la situation, la seule note de sa voix étant à la fois blanche et effrayée. Traquée. Elle vacilla.

    « Et jamais tu ne me quitteras. Jamais. »

    Quoiqu'elle eut put faire ? Quoiqu'elle faisait ? Quoiqu'elle pourrait faire ?

    Ce n'était peut être qu'à cette instant, quAdam réaliserait, entouré de ces barreaux friables, qu'il n'aimait pas, ou plus Violett. Qu'il comprendrait qu'elle n'était pas gentille, ni belle, ni forte. Mais simplement dérangée, troublée d'éprouver plus qu'elle ne le pouvait. Et qu'il savait qu'il n'était pas le seul, même si l'amour qu'elle éprouvée pour lui n'était pas celui qu'elle éprouvait pour son frère, qui pourtant, oui, pourtant, n'avait plus un gène commun avec sa sœur, ou peut être ce simple ADN qui faisait d'eux des monstres. Liens familiaux qui n'avaient plus d'importance ? Brisés ? Oui, mais pour laisser place à quoi ? Violett tint sa tête entre ses mains, fuyant le regard qu'aurait put fixer sur elle Adam.
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MessageSujet: Re: Je choisis l'amour. [ PV VIOLETT ♥ ]   Je choisis l'amour. [ PV VIOLETT ♥ ] EmptyDim 18 Oct - 14:39

    Devil In A Midnight Mass – Billy Talent et aussi Golden Time Lover – Sukima Switch (C’est le nouvel, et sublime, opening de FMA.)


    Quelle est ma place dans ce monde à la fois petit et immense ? Ne suis-je pas qu’un simple grain de sable sur une plage infiniment grande qu’un simple souffle balaye et envoie virevolter au loin ? Oui, je ne suis rien. Ma vie n’a aucune importance, et si je venais à mourir rien ni personne n’en serait atterrer. Oui, c’est vrai. J’ai beau être un vampire, être magnifiquement plus évolué et supérieur qu’un humain, je fais parti d’une chaîne composé de milliards d’autre maillons, et si je venais à me briser, quelqu’un prendrai ma place rapidement. Et le monde ne s’arrêtera pas de fonctionner si je fermais mes yeux pour ne plus les ouvrir. C’est le cycle de la vie, et je ne peux que le subir. Et c’est tant mieux, après tout. D’ailleurs, notre Terre elle-même ne fait partie qu’à un système parmi des milliards d’autres. Nous ne sommes que des particules dans un amas dense et épais. Une minorité face à la vie qui évolue au fil du temps et les générations à venir. Je ne suis pas Dieu, de toute façon il n’existe même pas, sinon il ne m’aurait pas fais naître. Si ce bouffon existait, jamais mon cœur n’aurait dû battre, il aurait dû m’anéantir bien avant que ma mère ne tombe enceinte. Bien avant. Ou sinon, c’est que Dieu est vraiment mauvais, à voir ô combien je peux faire du mal, et ô combien je peux souffrir. Alors, le plus sadique de nous deux, c’est bien lui. Mais, je ne suis qu’un pantin, ma souffrance ne vaut rien, et ne mérite aucune pitié. Et cette minuscule place, je la tiens aussi dans le cœur de Violett. Notre planète et son organe sont la même entité, où ma place et ma peine sont égales : infiniment minuscules, même microscopiques. Mais je ferme les yeux, parce que je ne peux faire grand-chose d’autres. Je suis étouffé par un amour qui dépasse mon être entier, tout comme mon âme et mes forces. Je ne peux m’empêcher de l’aimer chaque jour plus fort, et d’en souffrir. Parce que ce n’est pas la réciprocité que j’attends ? Je suppose. Parce qu’un jour elle m’oubliera ? D’ailleurs, m’a-t-elle un jour aimé comme je peux le faire ? Par moment, j’en doute. Mais je suis si naïf que je me borne à lui faire confiance. Et je passe pour un connard. Mais j’ai l’habitude, alors cela ne fait rien. J’aimerai ne l’avoir jamais connu, pour ne jamais l’avoir aimé et n’avoir à la perde. Je l’aime tant, elle ne saura jamais combien je peux la chérir. On parle souvent de toxicos, sans vraiment comprendre ce qui les déchire. Cette dépendance qui tue petit à petit. Violett est pour moi une drogue, intensément forte, qui me ronge. Me fait me sentir bien afin de mieux tomber de haut. Et débile comme je suis, j’en redemande encore et encore, guettant du coin de l’œil la mort qui ne cesse de se rapprocher. Et vous savez quoi ? Je m’en fous, pour ne pas dire que je m’en branle. Oui, totalement. Parce que j’ai été programmé pour ça. Tout nos pas sont dictés, ont été préalablement inscrits dans jenesaisquoi à l’intérieur de notre corps. Nous ne faisons qu’obéir à une force puissante qui nous guide, comme nous ordonnant de réaliser certains actes. Dites « Pulsions » si vous voulez, cela m’est franchement égal. Selon les personnes, elles sont plus ou moins fortes. Voilà pourquoi sont commis des actes ignobles au sein même de l’espèce humaine. Mais passons, ces pitoyables êtres ne méritent pas une place dans mon esprit. J’aime réfléchir, seul, dans le noir. Remettre tout en cause, c’est assez plaisant, et bénéfique. Vous trouvez des solutions à vos problèmes, en les observant de différents points de vue. Cela vous permet de vous libérer d’un certain poids, de trier et ranger vos idées dans des tiroirs précis de votre esprit. Ensuite, vous vous sentez plus léger. Enfin, pour un certain temps. Car tous finis par revenir, inlassablement. Il faut toujours tout affronter un jour. Malheureusement.

    J’aimerais être détruit, écrasé sous les pas d’un être encore plus supérieur comme les humains s’amusent à écraser les glands sous leurs pieds. Sombrer d’un repos où je pourrai aimer une Violett qui me le rendrait comme je le souhaite. L’idée de la perdre me hante. Je m’imagine tomber dans un gouffre ténébreux et sans fond, tendant la main vers la surface en criant son nom tellement fort que je m’en déchirerais la gorge, et qu’elle, me tourne le dos, m’abandonnant à mon sort. Et je tombe, je tombe, je tombe. A jamais. Dans ce gouffre éternel. Dans le noir. J’en suis malade, à un tel point que la mutilation a l’air d’être une bonne échappatoire, comme si le mal se mêlait à la douleur et au sang, comme si dans cette danse floue de ces fluides je pouvais m’évader, en quelque sorte. Je suis fou d’elle, tellement que j’ai peur. Peur de ce que je suis capable de lui faire, de me faire. Combien de gens ai-je tué de façon horrible pour me défouler ? Et devant le reste du monde, je me cache derrière un masque, celui d’un vampire sans cœur et sanguinaire. Certes j’aime faire agoniser autrui, mais d’où vient ce plaisir ? Sûrement, cherche-je à faire subir aux autres ce que j’endure. Ma solitude qui a duré plus de 100 ans, et cet amour beaucoup trop intense. Depuis le temps, cette illusion est devenue une habitude, tellement que je me fonds complètement dans le personnage. Elle est la seule à pouvoir me découvrir comme je le suis vraiment : faible. Je ne suis qu’un gamin qui a beaucoup trop vécu, qui est dépassé par ce qui lui arrive, et qui n’arrive pas à suivre. Un gamin à qui on donnerait une grosse fessée mais qui malgré tout recommencerait.

    Edouard lui, c’est ... c’est ... Je n’arrive à le décrire, je ne l’ai jamais rencontré. La haine que je lui porte est trop lourde, elle encombre mon esprit d’immortel. Il est l’être parfait. Un être que je ne suis pas. Voilà pourquoi le choix de Violett est vite fait. Et quand bien même elle me répète que c’est faux, je n’arrive à la croire. Alors je souris, et j’acquiesce, mais je n’en ressens rien. Je ne veux pas la perdre, mais c’est à cause de ce frère que l’idée m’effleure l’esprit. Et c’est horrible, parce qu’elle croit que je mets en doute cet amour, alors que c’est complètement faux ... Mais les mots me manque et je n’arrive à m’exprimer face à elle. Alors je passe pour un connard, encore une fois, quant à Edouard, lui, c’est celui qui la soutient, qui lui promet de nombreuses merveilles. Certes, j’affabule peut être, mais c’est ainsi que les faits se reflètent à mes yeux. C’est lui qui l’a transformé, qui la connait depuis qu’elle est enfant. En gros, elle lui doit tout. Tout comme moi. Peut être devrais-je apprendre à le connaître, mais l’idée me répugne. Il a quelque chose entre nous deux qui fait que toute relation relativement amicale est impossible. Bien sûr, je ne me jetterai pas sur lui si je le croisais dans la rue, mais mon envie serait tout comme. Sentir sa vie s’éteindre entre mes mains serait un soulagement, le signe que tous mes problèmes meurent avec lui.


    Un murmure de la sublime immortelle sortit le vampire à la chevelure cramoisi de ses pensées. Il tressaillit, ses poings se serrant brusquement d’un bruit étrange. Ses cheveux rouge vif, à la parfaite longueur, ondulaient grâce à une très légère brise. Seule la moue sévère de l’homme venait gâcher l’image d’un être étrangement magnifique.

    Oui, c’est ça. Tu l’aimes. Plus que tu ne le devrais, n’est-ce-pas ? Et au fond tu le sais, tu en es consciente, pas vrai ? Essaies-tu de l’ignorer ? De te répéter que, non, ce n’est pas lui, que c’est ton frère rien de plus, que tu ne lui dois rien mais c’est plus fort que toi. Ou t’amuses-tu à découvrir mes réactions, jusqu’où suis-je capable d’aller ? Je le tuerai s’il le faut, je me tuerai, je tuerai tout le monde, s’il le faut. Sans regret. Sans Pitié. Sans rien, juste un sourire.

    Adam tremblait légèrement, ses membres s’agitant le long de ses flancs. Immobile. Comme son cœur. On aurait dis un cadavre qui se tenait debout face à l’immortelle. Et comme empli de cette frigidité, il n’esquissa aucun geste lorsque qu’une prison l’entoura, l’enferma. Ses paupières se refermèrent lentement sur son regard rouge, un sourire en coin ornant son visage. Il soupira lentement. Sa main droite se porta à sa bouche, dessinant ses contours fins. Il était plongé dans son esprit, dans ce monologue intérieur.

    Qu’elle m’enferme. Ca m’est égal. Ca me fait plus plaisir qu’autre chose. Voilà longtemps que je suis devenu son esclave. Heureux ou pas. Je n’en sais trop rien. Mes sentiments sont si contradictoires, un jour c’est oui, l’autre non. L’amour, en plus de rendre aveugle, rends débile. C’est horrible. Mais si c’était le seul prix, pourquoi pas. J’aurai accepté. Enfin que dis-je : j’ai accepté. Je me suis plongé tout entier dans cet amour que j’aimerai éternel. Est-ce parce que les premiers instants sont passés ? Au début tout est magnifique, on s’aime à la folie. Certes. Mais après ? A-t-elle découvert que « Non, Adam n’a en fait rien de spécial, ce n’est qu’un garçon peut être un peu trop mince, trop pâle, et sans réelle personnalité ». J’avoue que c’est aussi ma première relation sérieuse, ma première dispute, quoique floue. Mais à mes yeux, ça sera la seule. Si tout venait à se briser, si je voyais Violett aux bras d’Edouard, me laissant. Je ne resterai pas. Pas sur cette Terre. Non, j’irai autre part. Dans ce monde où il faut d’abord passer par l’étape du bûcher. J’imagine que ça serait peut être le lieu plus approprié. Enfin, je suppose. J’ai vécu assez longtemps pour connaître mes limites, mes sentiments. J’ai par moment cru aimer alors que le vrai amour, c’est celui que j’éprouve pour Violett. Cet amour qui m’envahit, me parcourt, court dans mes veines et me fais me sentir si bien. Et je n’échangerais cela contre rien ni personne. Surtout pas pour Edouard. Il ne mérite rien de ma part, sauf des blessures. Mais je sais que si j’écoute mes pensées, mes désirs les plus profonds, Violett m’en voudra. Et elle a raison. Enfin ...

    Violett prit de nouveau la parole. Prononça des paroles qu’Adam n’écouta qu’à peine. Plongé dans ses pensées, dans ce silence. Comme pour protester. Pour résister. Mais de quoi ? C’était vraiment nul.

    Certes, d’après les paroles de Violett il n’y a rien. Mais est-ce là un mensonge ? Ce fait ne m’étonnerai même pas, c’est vrai, qui aurait cru que les vampires évoluaient dans notre monde, une réalité de plus à apprendre, ce n’est pas grand-chose. Ce lien si subtil qui les unit tout deux, ce lien qui d’apparence n’est qu’un simple « frère, sœur », ne cache-t-il pas tout autre chose ? Quelque chose que je n’aimerai pas découvrir. Que je refuserai, quoiqu’il arrive. Je ne peux cesser de l’aimer, c’est inévitable et elle le sait. C’est sûr. De toute façon ça se voit. Suis-je le plus amoureux d’entre nous ? J’aimerais dire que non, me dire qu’elle m’aime plus que je ne le fasse, ce qui est en somme aimé de toutes ses forces, et plus. Est-elle aussi dépassée par ces sentiments ? J’aimerai.

    Un long soupir s’échappa doucement de sa gorge, seul bruit s’échappant de ce corps immobile dans cette prison de terre qu’une simple griffure aurait endommagée. Pourtant le vampire ne bougeait pas, restant immobile. On aurait dit que la vie l’avait quitté, que cela était sa dernière position, sa dernière expression. Pourtant, ses paupières découvrirent lentement son regard cramoisi. Ses yeux fixaient un point invisible droit devant eux, sans vraiment voir quelque chose, comme si l’être surnaturel était malade. Ils bougèrent extrêmement rapidement, s’orientant dans la direction vers laquelle la voix de Violett s’échappait. Il l’écouta, patiemment, avant de tourner la tête dans le sens contraire.

    Evidemment que je ne te quitterai pas. Je t’aime, plus que la vie elle-même, plus que les meurtres. Plus que tout. Tu es mon univers, mon tout, ma moitié. Celle qui me fait me sentir moi-même, celle qui m’enlève ce masque blanc qui oppresse mon âme. Beaucoup, enfin, énormément plus que je ne le devrais. Mais je ne peux m’en empêcher. C’est impossible, tu es parfaite à mes yeux. Bien trop parfaite. Mais je n’ai pas vraiment envie de le dire, là, maintenant. J’ai l’impression que ça ne ferait que tout rendre plus dur. Pire que la situation actuelle, qui est déjà beaucoup trop pénible. Ce froid, qui nous sépare, j’ai l’impression qu’il nous éloignera. Et je ne peux m’empêcher de mettre la faute sur le dos d’Edouard, c’est plus fort que moi. Mais c’est Lui. Il est la cause de tout.

    - Jamais ... Mais toi, me quitteras-tu ? M’abandonneras-tu pour un autre homme ? Me laisseras-tu sur le bord de la route, comme un pauvre déchet sans valeur qui ne fait que nous dégoûter ? Me laisseras-tu mourir ? As-tu finalement découvert que je n’étais pas d’un grand intérêt ? Je me doutais bien que ce moment arriverait un jour ou l’autre. Il le fallait. Comme si cela avait été scellé depuis le début. Une prédiction qui ne pouvait que se réaliser. Et nous, pauvres vampires que nous sommes, sommes incapables de résister à cette vision. C’est pathétique. Tout était trop beau pour être vrai, n’est-ce-pas ?

    Il marqua une pause, comme cherchant ses mots. Mais que dire ? Presque rien, des broutilles inutiles. Il finit par chuchoter pour lui-même, si bas et d’une rapidité si impressionnante que l’immortelle ne pouvait réellement comprendre.

    -Bizarrement, j’aimerai que ça soit toi qui me démembre. Être tuer par celle que j’aime me semble être une bonne fin. Vraiment. Magnifique. Encore aurais-je préférer vivre avec ma bien aimée. Mais on ne peut tout avoir dans ce monde, j’y ai peut être vécu trop longtemps. Qui sait. Je dois passer le flambeau à un autre.

    Et toi, Edouard, me prendras-tu ma seule raison de vivre dans ce monde que je déteste au plus haut point ou plutôt qui m’ennuie? Tout ici est inutile, sans intérêts. Sauf Violett. C’est la perle de ma vie, mon trésor que je veux garder enfermer dans mon étreinte. Je ne peux accepter de la partager, surtout avec un homme qui posera ses sales pattes sur son corps sublime, la caressera. Non, je refuse. Je donnerai ma vie pour elle. Et même bien plus si je le pouvais. C’est bien trop que mon corps peut le supporter. J’ai l’impression que c’est amour va, un jour, me détruire, me démembrer. Et pourtant, cela me rends heureux. J’aurais au moins connu le bonheur, au moins une fois. Et peut être aussi le malheur. Mais j’essaierai d’oublier. Comme à chaque fois.
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