Froid comme la glace

Ambre s'arrêta un instant et aspira l'odeur des humains qui avaient défilés dans la rue toute la journée. Il était tard, la nuit était tombée depuis longtemps. Elle regarda autour d'elle. Elle était venue ici pour voir des proies différents, des proies qui n'étaient pas blancs comme des lavabos. Elle laissa son regard se promener sur la ruelle de béton, les trotoirs gris sombres, la peinture très visible, et les "maisons". Elles ressemblaient plus à de grandes villas peintes en blanc. On remarquait facilement que c'était un quartier riche. La mairie était très grande et chic, la place principale était si propre qu'on croirait qu'elle venait d'être construite, les boutiques ne vendaient que des produits de marque, les restaurants n'avaient que des aliments de très bonne qualité et l'hôtel était 5 étoiles. Cependant, si on s'éloignait un peu du centre et qu'on allait vers les bords de la ville, on remarquait que les villas étaient remplacées par de simples et petites maisonettes, les hôtels et les restaurants chic par un pub qui vendait des repas peu appétissants et qui proposait une ou deux chambre pour une nuit, et les magasins étaient remplacés par une maison où des gens vendaient des habits et quelques aliments. Dans ce coin-là, les gens étaient rustres, élevaient des animaux maltraités et ne s'approchait du centre ville que par une énorme urgence, tandis que les gens nobles nepassait par ici que pour sortir de la ville. C'était d'une personne riche que la vampire se nourrirait ce soir. Elle avait soif, ses yeux étaient d'un noir des plus profonds, le noir des vampires ne s'étant pas nourrit depuis 3 jours. Elle respira une seconde fois et s'approcha d'un pâté de maison. Une maison était enveloppée une odeur succulente, meilleure que n'importe quelle autre. Elle entra en déchirant le bois vers autour du verrou et en arrachant le fer de la porte, passa dans le couloir puis regarda l'intérieur de la pièce où elle se trouvait.

C'était une maison avec des murs blancs, une vieille cheminée en plâtre qui avait jauni, une table et des chaises en ébène où trônait un bouquet de tulipes de teintes différentes, un escalier dans un coin de la pièce et deux portes. L'odeur alléchante provenait de l'escalier. Elle monta la première marche, puis elle sauta à l'étage. Il y avait un couloir qui menait à plusieurs portes, une de chaque côté et une tout au bout. Suivant l'odeur, elle alla directement à la pièce du bout. C'était une chambre avec un lit baldaquin deux places. Une femme d'une vingtaine d'années dormait profondément. Ambre s'approcha et laissa échapper un sifflement aïgu, mais cela ne réveilla pas la femme. Elle soupira, arrêta de respirer et tapa avec force sur le pied de la malheureuse. Celle-ci se réveilla aussitôt et hurla de douleur. Prise d'une de ses pulsions sadique, la buveuse de sang poussa l'humaine au sol. Elle s'agenouilla à son côté, attrapa sa main et la serra très fort. Les os grincèrent puis exploserèrent. Elle sourit face au nouveau cri de sa victime. Puis elle lui cassa la mâchoire avec un sourire encore plus large. Puis elle lui cassa quasiment tout ; ses bras, ses poignets, ses jambes, toutes ses côtes et son crâne. Enfin, elle se pencha vers sa gorge et y planta profondément ses crocs. Elle se délecta lentement du délicieux sang et quand elle la relâcha, la vie avait quittée la jeune fille. La vampire se releva et descendit en défonçant le mur. Là, une odeur vieille d'une dizaine de minutes se mêlaient à celle des humains vieilles de plusieurs heures. Elle grogna. Elle se croyait seule et tranquille dans cette ville, mais il y avait un autre vampire ici. Un vampire du Clan de l'Etoile qu'elle ne connaissait pas. Elle décida de suivre cette trace, ce qui la mena à une maison qui paraissait inhabitée, mais elle entendait une mélodie complexe qui se transforma en quelque chose de romantique. Elle en cracha au sol de dégoût mais entra tout de même par la porte déjà ouverte et remarqua d'abord le cadavre de l'homme puis elle se tourna vers l' "homme". Il avait des cheveux et des yeux rouges, dans les 17 ans, il était mince et plutôt grand. Il était en position de défense. Elle le regarda, une petite note de dégoût dans les yeux maintenant qu'elle savait qu'il était l'auteur du morceau de piano "romantique". Elle répliqua froidement :

- Je n'avait pas l'intention de me cacher. Et encore moins devant un minable qui compose des morceaux de piano pour sa belle.

- Oh, mais bien sûr. Disons simplement que contrairement à d'autres, je ne suis pas assez idiote pour m'amouracher d'un vampire qui pourrait t'abandonner dans quelques décennies ou même ne pas t'aimer. Pauvre chose. Ton créateur doit vraiment être sans cervelle pour t'avoir crée. Il n'aurait jamais dû exister.

Il était plutôt rare qu'elle parle autant. Et pour ajoute du paranormal à cet être qui l'est déjà, elle eut un sourire sadique. Il n'aurait jamais dû la provoquer. Elle savait tout. Tout ce qui se passait pour les vampires, les relations et la plupart de leurs actes. Elle avait toujours aimée ça. Garder ça pour elle et le ressortir en cas de besoin. Elle savait les noms des vampires Nomades. Elle avait eu une centaine d'années pour apprendre ça. Elle était une sorte de journaliste vampirique. Mais contrairement à ces idiots d'humains, elle ne disait pas tout à la télévision. Elle le déballait à ceux que ça concernait, quand elle en avait envie. Son sourire s'élargit et elle se mit à parcourir la pièce. Lorsque qu'elle arriva devant le piano, elle le regarda avec admiration. Ca avait toujours été son instrument préféré. Mais elle n'en jouerait pas, pas alors qu'un imbécile se trouvait dans la même pièce qu'elle. Imbécile qui s'était rassit dans un des fauteuils et qui déchiquetait les accoudoirs. Il lui posa d'ailleurs une question, mais elle n'y répondit pas, elle préféra l'ignorer. Lorsque qu'elle arriva au niveau du cadavre, elle lui donna un coup de pied dans la tête, et un craquement se fit entendre. Il avait oublié de lui casser le crâne. Quand elle fut de nouveau vers les fauteuils, elle répondit à la question du vampire :

- Je me demandais la même chose. Je ne voit pas pourquoi je reste ici, dans cette pièce, avec un connard assis sur un canapé comme un humain. Mais après tout, tu ne vaut pas mieux qu'eux, avec tes sentiments ridicules.

Elle eut un ricanement mauvais. Car c'est ce qu'elle était, d'ailleurs. Mauvaise. Mais pas seulement, elle était pire. Elle était aussi glaciale, manipulatrice, infidèle, méchante, sans pitié, provocatrice et donc dangeureuse. Elle resta debout plutôt que de s'asseoir comme l'autre idiot dans un fauteuil. Elle savait à présent qu'elle et l'autre ne s'entendrait jamais. Et pour cause, elle ne s'entendait avec personne. Juste un peu avec Edouard, et encore. C'était plus une relation maître/élève plutôt particulière qui s'était imposée pour eux. Elle se devait de le respecter mais ne l'appréciait pas vraiment. Elle regarda l'homme aux cheveux rouges dans les yeux. Il la provoquait, mais elle faisait pareil, et cela risquait de se retourner contre lui. Elle eut un sourire moqueur et donna un coup de pied dans le deuxième fauteuil, ce qui laissa un trou dedans. Elle se tourna à nouveau vers le vampire et lui dit d'une voix glaciale :

- C'est toi, Adam. Petit ami de Violett, c'est ça ? Pathétique.

[ Pas terrible, désolée. Encore pire que le premier T_T ]

Elle le regarda, un sourire aux lèvres. Non, elle n'était pas idiote. Elle avait toujours été intelligente. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, elle avait toujours été deuxième de sa classe. Sauf quand elle avait été dans la classe d'Edouard. A partir de là, elle était devenue deuxième de classe. Edouard l'avait toujours surpassé en tout. Sauf en une chose. Elle était moins sensible que lui, à présent. Il s'était amouraché d'une louve et de sa soeur. Sa soeur qu'il avait transformé, qu'il avait aidé, qu'il avait appréciée. Et voilà que maintenant, il l'aimait. Ce qui faisait de lui un rival pour Adam. Ce dernier en était-il d'ailleurs au courant ? Ambre préféra ne pas lui en parler. Il était déjà assez énervé comme ça. Elle regarda le tas de tissus au sol puis autour d'elle. Quelle histoire inventerai la police ? Meurtre ou cambriolage ayant mal tourné si un des deux volait quelques affaires ? Le piano attira son attention une seconde fois. Il était vraiment beau. Elle en avait un aussi chez elle, un piano couleur ivoire. Elle en avait toujours voulu en avoir un et elle avait craqué sur celui-là qu'elle avait trouvé dans une petite boutique d'instrument. Elle avança vers le piano, le regarda attentivement puis retourna à son ancienne place. Elle était ravie d'avoir énervée Adam. Lui n'arriverait jamais à la mettre en colère. Rien ni personne n'y arrivait. Elle était resté calme pendant quasiment un siècle, et si même Edouard n'arrivait pas à l'énerver, ce n'était pas cet abruti qui y arriverait.

« Ou bien alors trop idiote pour ne pas le faire. J’ai l’impression de me répéter mais bon : C’est que tu ne dois vraiment intéresser personne. Ne t’en prends pas aux autres parce que tu n’attires personne. Au moment même où on te voit, on a envie de s’éclipser pour que nos regards ne croisent jamais le tien, pour que tu ne prennes jamais conscience de notre existence, comme nous le tentons de le faire pour toi. Tu n’es rien. Juste une idiote. »
- De toute façon, je n'ai aucune envie d'intéresser quelqu'un. Contrairement à d'autres, je tiens à mon intelligence et à mon indépendance. Et si je suis idiote, je me demande quel mot pourrait te définir. Hum... Aucun n'est assez fort pour définir une personne aussi idiote et écoeurante que toi, avec ton amour pour une fille qui mérite sûrement mieux que quelqu'un qui, même humain, passait son temps à tuer.

« Ouhla, tu as dû bien réfléchir pour déballer cette phrase un tant soit peu sophistiquée pour toi. Mes félicitations. Mes sentiments ridicules dis-tu ? Le jour où tu trouveras l’amour tu comprendras. Ah mais j’oubliais, tu es si vide d’intérêts que jamais tu ne connaîtras cette expérience. La logique serait que je te plaigne, mais je ne vais pas le faire pour une bouffonne de ton espèce. »
- Je suis sans aucuns doutes plus intelligente que toi. Après tout, tu viens de dire toi-même que tu n'as aucune logique. Mais comme moi, contrairement à toi, j'en ai, je te plains. Bonne chance pour te sortir de ce pétrin dans lequel tu t'es mis, pauvre imbécile. Et je n'ai pas l'intention de trouver l'amour, le soi-disant amour fantastique qui a toutes les raisons de t'abandonner dès que l'envie lui viendrait. Car si elle choisit son frère plutôt que toi, car elle doit beaucoup à son frère, tu n'auras plus qu'à traîner tes tristes restes pour l'éternité.

« JE T’INTERDIS DE PARLER DE VIOLETT DE LA SORTE ! »
- Ce n'était de Violett que je parlais, pauvre idiot, mais de toi. Je ne la connais pas, je ne voit pas pourquoi je dirais du mal d'elle. A part qu'elle s'est entichée du roi des imbéciles. Et je ne reçoit d'ordre de personne, et encore moins de toi.

Presque aussitôt, un sentiment de peur l'emplit. Elle garda son sourire devenu sadique et ses yeux rouges vifs pétillants de cruauté mais elle sentait cette peur se déverser en elle. La femme au cheveux bleus regarda l'homme aux cheveux rouges qui bouillait de rage qu'elle ait osé parler de Violett ainsi. Elle compris que c'était le don d'Adam. Ce n'était pas très utile, mais c'était toujours mieux que rien. Elle eut un petit ricannement mauvais. Ambre se souvient avoir entendu l'homme hurler de terreur, et elle devina qu'il avait utilisé son don sur lui. Quand à elle, elle avait trop enfouit ses sentiments afin de devenir cet être non seulement à la peau de glace, mais aussi au caractère glacé que la peur n'était pas si forte. Si cette peur avait dû se transformer en une chose ou une personne, elle se serait sans aucun doute métamorphosée en Edouard. Elle retint failement un frisson en pensant à lui. Puis elle regarda le vampire avec férocité et lâcha de son habituelle voix glaciale :

- Pas mal, ton don, mais il y a largement mieux.

Elle écouta attentivement Adam parler. Son sentiment de peur était encore présent mais elle l'ignorait du mieux qu'elle le pouvait. Puis elle se concentra sur ce qu'il disait. Et s'il avait raison ? Si, en réalité, l'amour n'était pas si terrible, si c'est une épreuve qui fortifiait l'esprit ? Après tout, elle l'avait vu défendre sa bien-aimée. Il parlait de Violett comme si elle était son trésor le plus précieux, ce qui devait être le cas pour lui. Cependant, elle gardait l'idée que l'amour nous rendaient dépendants de l'aimé. Elle avança vers le fauteuil qu'elle avait troué et s'y assit, songeuse. La vampire regarda la cheminée. Il y avait un feu qui se consumait. Elle fixa un jet d'étincelle retomber sur un des morceaux de bois qui s'enflamma d'abord tout doucement, puis les flammes devinrent plus vives et gourmandes, et elles léchèrent le reste du tronc carbonisés. Un vampire était comme ça, avec un humain ; d'apparence gentil, puis il commençait à planter ses crocs dans leur cou et dès que la première gorgée de sang parcourait la langue puis la gorge du buveur de sang, celui-ci était parcouru de frénésie et il ne pouvait s'empêcher de vider sa proie de tout son sang. Seuls quelques uns réussissaient à s'arrêter, ce qui transformait la personne en vampire à son tour. C'était comme ça que tous étaient nés. Edouard, Shiki, Violett, Adam et tous les vampires du monde. Ce dernier se leva de son fauteuil et se planta devant le feu. Elle regarda les flammes danser dans son regard rouge vif. Cela rendait ses yeux comme le feu plus menaçant.

- Tu as sûrement raison. Mais tu as quand même perdu ton indépendance. Avoue-toi que tu ne pense qu'à elle, que si tu la perdais l'idée de mettre fin à tes jours t'effleurerait l'esprit plus d'une fois.

Elle sentait au fond d'elle-même qu'il avait raison. Elle n'était pas mauvaise perdante et elle acceptait facilement que d'autres pouvaient avoir raison. Elle eut un sourire moqueur puis regarda Adam dans les yeux. Ses habits étaient couverts de sang, tous comme ceux d'Ambre. Elle se souvint alors du cadavre de la jeune femme à l'odeur plus tentante que les autres humains qu'elle avait "rencontré" dans la maison voisine. Elle se concentra alors sur l'homme allongé au sol. Il était grand et mince. Ses yeux vitreux mais bouffis prouvaient qu'il avait pleuré et une chaise était part terre, près de la porte. Elle remarqua des griffures sur la poignée et compris que la chaise avait inutilement servi à coincer la porte. Elle regarda ensuite Adam se rasseoir sur le fauteuil, bouleversé par ce qu'elle venait de lui apprendre. Il avait caché son visage dans ses mains, mais elle vit entre ses doigts entrouverts qu'il avait les yeux écarquillés. Il faisait non de la tête mais il ne semblait pas s'en rendre compte. Elle soupira. Elle avait pitié de lui qui ne savait pas que celle à qui il avait confié son coeur avait un frère et qu'Edouard aimait Violett qui elle aussi aimait son frère. Elle se leva, s'agenouilla en face de l'homme aux cheveux rouges et dit de sa voix froide :

- Je ne dit pas ça pour te faire du mal. Je sais qu'Edouard, le frère et le créateur de Violett, l'aime. Et je sais aussi que Violett t'aime, mais qu'elle aime aussi Edouard. Alors je serais toi, je ferais un maximum pour reconquérir son coeur entièrement. A moins que tu préfères la laisser tomber.

Il se redressa, son visage reprit une expression normale et l'adolescente se leva. Cette fois-ci, elle préféra rester debout. L'homme regarda le feu pendant plusieurs minutes. Pendant plusieurs minutes, seul le crépitement du feu et leurs respirations inutiles. Puis elle sentit la peur la quitter et il poussa un soupir. Il avait sûrement rentré son don à l'intérieur de lui. Il se tourna vers elle et lui demanda son prénom d'une voix calme, rassurante bien sûr, mélodieuse. Elle répondit d'une voix moins glaciale que d'habitude, presque neutre :

- Ambre.

[ Désolée du retard et du trèèès petit post ]

- En tout cas, ne compte pas sur moi pour t'éliminer.

Elle fut légèrement surprise par ses mots. Ils étaient sortis sans qu'elle puisse les retenir. Ce n'était pas son genre d'éprouver de la compassion pour les autres. D'ailleurs, ça n'était jamais arrivé avant Adam. Mais c n'était pas comme si elle commettait un crime. Elle haussa les épaules de quelques millimètres puis regarda l'homme. Les femmes sont dangereuses, il ne faut jamais l'oublier. Volontairement ou involontairement, elles vous mettent en danger de mort, elles vous font souffrir et quand leur petit jeu est fini, quand le joujou ne peut plus servir, elles l'abandonnent dans un endroit où, généralement, il a peu de chance de survivre. Sauf s'il est déjà mort. Les femmes sont cruelles, sadiques. A ne jamais oublier. Heureusement, il y a aussi des femmes douces, patientes et aimantes. Avec celles-là, les hommes ont quasiment toutes leurs chances de survie, sauf si ils tombent sur une femme poursuivit par la malchance, et là ça peut tourner au vinaigre. Autant rester célibataire, non ? C'est sûrement ce que sera toujours Ambre. Elle fera tout son pssible pour ne pas tomber amoureuse. Mais elle savait d'avance que si elle rencontrait l'homme fait pour elle, tous les efforts du monde ne servirait à rien. Il arriverait peut-être un jour où elle le verrait et elle tomberait amoureuse d'un autre vampire. Mais jamais d'un loup ou d'un humain. Jamais. Ce n'était pas son genre. Et si Ô grand jamais elle s'entichait d'un humain, elle le transformerait en vampire en priant le Diable pour qu'il tombe amoureux d'elle. Elle répondit à Adam :

- Tu n'es pas célèbre. Je connais tous les vampires installés à Forks.

Le silence s'installa pendant quelques secondes, puis le buveur de sang rouvrit des yeux implorants et tristes. Elle soupira. Il avait vraiment l'air pathétique. Ambre se leva, alla chercher le cadavre de l'homme et lui déchira les membres, puis elle sépara les pied des jambes, les mains des bras et enleva la tête. Elle jeta les morceaux de corps dans le feu puis retourna vers les restes. Elle déchira le restes en une dizaine de bouts et le mis dans la cheminée. Le feu grandit de plusieurs centimètres puis retomba au même niveau qu'avant. Elle se tourna ensuite vers l'homme aux cheveux rouges et dit d'une voix froide :

- Tu devrais agir plutôt que de te noyer dans la déprime. On a tous nos secrets. Toi aussi, tu en as. Violett a le droit d'en avoir.