Surprise [PV Ama qui comprendra]

[Désolée pour le titre peu original]

Ambre rentra chez elle et grogna en redécouvrant l'état de ses vêtements. Elle était couverte de sang à cause de sa chasse dans le petit village où elle avait rencontré Adam. Elle n'aurait jamais cru qu'elle se serait entendu avec lui. Dès qu'ils s'étaient vu, ils s'étaient insultés, chamaillés, et il avait même utilisé son don qui consistait à créer une immense terreur chez la personne voulu sur elle. Elle lui avait appris la relation de Violett et son frère. Elle était ensuite repartit à Forks, laissant l'homme aux cheveux rouges rejoindre sa belle. Elle réfléchit pendant quelques secondes à ce qu'il lui avait dit à propos de l'amour. D'après lui, l'amour n'était pas stupide mais il renforçait l'esprit. Elle savait qu'un des grands défauts était que tu perdais ton indépendance et que l'amour pouvait faire très mal. Mais il l'avait convaincue que ce n'était pas si horrible, de tomber amoureux. Sauf si tu tombais amoureux d'un humain ou d'un clébard. Elle soupira et se dirigea vers sa chambre. Elle sortit une robe longue et noire d'une énorme penderie qui touchait presque le plafond puis elle se dirigea vers la salle de bain. Là, elle se déshabilla et roula ses habits qu'elle jeta dans le panier de linge sale. Puis elle prit sa douche et se rhabilla de sa robe rapidement. Elle remonta la fermeture sur le côté, de la taille jusqu'en haut du tissu sous le bras gauche puis elle sortit un sèche-cheveux d'un des tiroirs d'une sorte de coiffeuse qui faisait tout le long du mur tant elle était grande. Elle se sécha rapidement les cheveux puis elle retourna dans sa chambre. Elle mit un sert-tête noir à paillettes puis elle alla allumer la télé. Elle regarda rapidement les informations où on annonçait un homme et une femme dans la maison voisine sauvagement assassinés. Ils pensaient à un cambriolage ayant mal tourné, mais il semblait finalement que rien n'avait été volé. Un sourire moqueur se dessina sur ses lèvres. Pauvres humains. Ils ne comprendront jamais que deux vampires s'étaient rencontrés, qu'ils avaient fait deux victimes pour apaiser leur soif et que si les fauteuils étaient tout abîmés, c'était parce qu'ils avaient en quelque sorte passés leurs nerfs dessus pendant qu'ils se couvraient d'insultes. Elle éteignit la télévision et elle remarqua alors l'odeur d'un de ses semblables du Clan de l'Etoile, tout comme elle. Cependant, elle reconnut facilement l'odeur – c'était celle qu'elle reconnaissait le mieux – et elle retint un grognement agacé.

- Qu'est-ce que tu veux, Edouard ?

Elle se tourna vers lui et le dévisagea, une expression neutre et un regard glacial. Elle appréciait très peu son créateur, bien qu'elle lui devait énormément. Ca devait être légèrement bizarre pour un vampire qui aimait ce qu'on lui avait offert, c'est-à-dire l'immortalité. Violett, par exemple, l'appréciait, elle l'aimait même. Mais pas la jeune femme. Elle aurait préféré que son créateur soit n'importe qui sauf Edouard. Mais ce n'était pas elle qui choisissait, et il était trop tard pour retourner dans le passé. Cependant, elle gardait tout de même à l'esprit qu'elle aurait pu tomber sur une personne encore pire. Elle avait donc un peu de chance quand même en plus de celle d'avoir été empoisonnée pour vivre trois jours d'extreme agonie afin de devenir ce qu'elle était et ce qu'elle serait jusqu'à sa seconde mort : un vampire. Elle n'avait quasiment aucun souvenir de sa vie humaine, si ce n'est qu'elle avait toujours été faible et qu'elle aimait beaucoup les animaux. Elle se souvenait s'être réveillée dans une forêt, pas très loin d'une minuscule maison, où elle était entrée car un agréable parfum y régnait. Les gens qui y habitaient (une femme, son mari et un garçon de 5 ans) l'avaient disputée et sans savoir pourquoi, une grande peur était montée en elle. Mais elle avait tenue très peu de temps avant de sauter à la gorge de la mère et de la vider de son sang. Puis elle avait fait de même avec l'homme et l'enfant. Ce n'était qu'en reculant pour observer les visages de ses victimes qu'elle avait compris deux choses : 1. Edouard Evans l'avait transformée en vampire. 2. Les gens qu'elle venait de massacrer n'était autre que sa famille. Elle avait alors fuit la ville de Forks pendant quelques années, puis quand elle était revenue, elle avait totalement changé de caractère. Elle était devenue la Ambre d'aujourd'hui et qui était coincée dans son salon avec Edouard.

[Pas terrible, désolée.]

Elle sourit quand il parla, mais d'un sourire froid et moqueur. Au moins, il savait qu'elle le détestait. Enfin, elle ne le détestait pas vraiment. Elle l'appréciait juste un peu. Edouard était une personne dont il était dur de s'attacher. Il était beaucoup plus facile de le haïr. Contrairement à beaucoup d'autres, elle ne le haïssait pas, mais elle ne s'y était jamais vraiment attachée. Elle était plus ou moins indiférente à son égard. Elle avança elle aussi vers le vampire et se demanda depuis combien de temps il était là. Elle avait trop plongée dans ses pensées pour remarquer sa présence. Ambre passa à côté de lui comme s'il était inexistant et elle s'approcha de son piano ivoire. Ses doigts coururent rapidement dessus et elle se rappella la maison où elle avait rencontré Adam, qui jouait un morceau de piano pour Violett. Elle arrêta aussitôt de penser à ça pour éviter que son maître sache au courant de sa soirée. Elle se tourna vers lui et le regarda droit dans les yeux. Ses yeux à lui étaient d'un bleu clair innocent qui mettait en valeur sa peau pâle, mais ils trompaient le proverbe : les yeux d'Edouard n'étaient pas le reflet de son âme, même s'il l'avait perdu en devenant vampire. On retrouvait son âme dans l'être aimé. Les yeux de la jeune femme étaient, quand à eux, bleus foncés avec des touches de rouge couleur sang, comme si le sang de ses victimes s'était vidé dans ses yeux d'humains pour rappeller qu'elle ne l'était plus. Et dans quelques jours, ils redeviendraient entièrement bleus. Elle le regarda d'un air neutre, égal et répondit d'une voix qui s'accordait à l'expression de son visage :

- Ca m'est complétement égal. Mais je veux savoir ce qui t'amène ici. Te manquerais-je ?

Son visage se fit malicieux quand elle pronnonça cette phrase. Elle savait - ou du moins pensait - que son maître était aussi indiférent envers Ambre qu'elle à son égard. Son regard se posa sur le corps de l'adolescent. Il paraissait chétif bien élancé, mais elle savait qu'il était en réalité le vampire le plus fort des environs, sûrement plus que le chef. Il avait le torse caché sous un habit, mais elle l'imaginait sans peine musclé et bien formé. Elle imaginait aussi des jambes fortes et un estomac plat. Il devait être plutôt beau nu mais ce n'est pas pour autant qu'elle voulait le voir dévêtu. Elle retourna en face du buveur de sang d'un pas plus lent mais aussi gracieux qu'à son habitude et elle posa une question qui lui semblait normal de poser qd'une voix neutre :

- Depuis quand es-tu là ?

[ Désolée du retard ]

Ambre eut un rire moqueur et à la fois glacial. Il ne croyait quand même pas qu'il allait l'avoir come ça, si ? Elle ne laisserai personne la toucher, sauf la bonne personne, celle dont elle tomberait amoureuse de façon intense et ce jusqu'à la mort d'un deux. Mais cette personne ne serait jamais Edouard. Edouard était son Maître, un Maître dont elle se serait bien passée. Un Maître capable de lui faire faire quasiment tout, car elle lui devait son immortalité. Et c'était ça qui l'agaçait. Elle détestait avoir des dettes envers des gens, et là, elle avait une dette infinie envers Edouard. C'était une des raisons pour laquelle elle le détestait derrière son indifférence bien étudiée. Elle sentit le souffle de l'homme sur ses lèvres et recula de quelques mètres. Dehors, elle entendit des murmures affolés. Un homme et une femme piétinèrent le sol devant sa porte d'entrée et des coups forts retentirent. Elle sourit et rejoignit la porte aussi vite que lui permettait son espèce. Elle ouvrit la porte, son sourire sadique toujours accroché aux lèvres. Cependant, en remarquant une jeune fille d'environ 5 ans à leurs côtés, son sourire disparut. Elle détestait devoir tuer les enfants, mais les laisser en vie, avec le souvenir du meurtrier de ses parents était risqué. Et les laisser dans une autre pièce en attendant les faisaient perdre leur innoncence, ls vivaient avec cette douleur dans leurs coeurs. L'ayant vécu humaine, elle ne voulait en aucuns cas que des enfants, généralement au coeur si tendre, vivent cette aventure.

- Bonsoir, nous nous sommes perdus dans les bois. Pourriez-vous nous indiquer le chemin, s'il-vous-plaît ?
- Pourquoi ne pas dormir chez moi ? Il y a de la place. Et vous pourrez repartir demain. Vous ne retrouverez jamais votre chemin à cette heure.

Elle leur décrocha son sourire le plus angélique et le couple accepta la proposition. Elle les fit entrer, les invita à aller dans le salon et referma la porte. Son sourire se fit de nouveau sadique. Elle laisserait la gamine à Edouard si il avait soif. Sa gorge à elle était sèche, bien qu'elle revenait d'une partie de chasse, courte cependant. Elle rejoignit ses invités dans le salon et elle se dirigea directement vers la télévision. Elle l'alluma et mis une chaîne où ils ne passaient généralement que des chansons sorties depuis peu. Elle aimait quelques-uns de ses chansons, mais sinon, la plupart n'étaient pas très intéressantes. Ce fut au tour de l'Assassymphonie de Mozart l'Opéra Rock de passer. Elle aimait beaucoup cette chanson, elle étaient une des très rares chansons françaises qu'elle appréciait. Avouons-le, les français sont de piètres chanteurs. Elle fredonna tout bas les phrases, puis elle regarda Edouard. Elle lui fit un signe de tête et dit à voix haute :

- J'espère que tu n'as pas chasser depuis un moment, Edouard.

Sur ce, elle sauta sur l'homme debout. Elle ne pris pas la peine de jouer et planta ses crocs dans sa gorge. Sa proie la repoussa et elle remarqua qu'il était fort pour un humain. La femme hurla et s'évanouit quasiment aussitôt. Quand à la petite fille, elle s'approcha d'Ambre et essaya de la repousser. Voyant que ça ne marchait pas, elle supplia la buveuse de sang de laisser son papa tranquille. Elle arrivait trop tard cependant, car l'homme était mort et Ambre avait presque fini de le vider de son sang. Elle relâcha sa victime et se tourna vers la fillette au visage angélique. Elle se pinça les lèvres. Etait-on vraiment obligé de détruire une si jolie créature ? Elle se releva. Si quelqu'un le faisait, ce serait Edouard. Pas elle. Sans la quitter des yeux, elle lâcha d'une voix glaciale :

- Occupe-toi de la gamine. Je n'ai plus soif.

Heureusement qu'elle était une exellente menteuse, elle qui détestait qu'on sache ses faiblesses.