# Jill*] { Finie ? }

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FORMULAIRE
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Nom / Prénom : Kaitty Jill
Age : 17 ans et demii
Sexe : Demoiselle <3
Je choisis : La meute
Rôle : Alpha
Portrait Physique : ( 3 Lignes Minimum )

Jill n’a jamais été féminine. Sa mère morte à sa naissance, elle grandit dans une maison remplie d’hommes. Elle ne joua jamais qu’à des jeux de garçons et oublia les poupées et la féminité. Ainsi elle avait l’habitude de courir dehors, toujours habillée avec les vieux vêtements de son frère, les cheveux ébouriffés et les joues noircies.
A la mort de son grand frère elle devint plus féminine, étant enfin fière de ce que le ciel lui avait offert. Elle n’a pas honte de montrer son corps fin, et heureusement pour elle puisque la nudité est courante lors des transformations. Jill a une morphologie de petite fille, elle n’est pas pourvue des formes voluptueuses qui plaisent aux garçons mais ses muscles ont offerts à ses jambes un galbe harmonieux, tandis que son ventre reste plat. Sa peau, contrairement à celle de beaucoup de Quileute, est à peine dorée. Son père a toujours affirmé qu’elle était maladive, ce qui expliquait beaucoup de choses, mais depuis un moment elle se questionnait plutôt sur les origines de sa mère. Au creux de sa gorge se trouve un pendentif qu’elle garde constamment. Contredisant sa nature de soit disant loup-garou, celui-ci est en argent. Ses cheveux châtain atteignent difficilement ses épaules et tombent librement sur ses yeux, en de nombreuses mèches indisciplinées. Mais le plus étrange chez la jeune fille, c’est ses yeux. Ils sont d’un étrange brun qui tend vers le violet, ou bien le rouge. Comment réellement savoir ? Lorsqu’elle vous fixe de son regard triste il est impossible de rester impassible.

Sous sa forme de louve Jill est un grand animal aux omoplates saillantes. Ses cotés pourraient être aperçues si elles n’étaient pas dissimulées sous son épaisse fourrure. En effet le corps de la louve est recouvert d’une longue toison immaculée qui semble bien mal la représenter, autant moralement que physiquement. En revanche on retrouve l’essence même de l’humaine dans le regard incroyablement vif et intelligent. Les yeux sont d’ambres, aux vagues d’améthyste et de rubis.
Un regard animal … Mais surtout un regard sauvage.

Portrait Moral : ( 4 Lignes Minimum )
Jill est une jeune fille qui malgré son physique plutôt avantageux peine à assumer sa féminité. Ayant toujours admiré son frère et l’ayant suivi partout, c’était donc à des jeux de garçon qu’elle s’était amusé étant petite. Lorsqu’elle fit partie intégrante de la meute, rien ne s’arrangea. Son caractère était moqueur et presque violent. Bien que plutôt gentille, elle ne rechignait pas à se battre ni à insulter. Son courage et son ardeur à la tache, ainsi que sans doute son obéissance sans faille, lui permirent de devenir bêta. Aux anges, elle servit son frère avec fidélité, comme elle se serait occupée d’un amant. Mais lorsqu’il fut assassiné, tout changea. Son caractère devint plus effacé, plus raisonnable. Elle cessa de se battre pour un rien, devenant plus sage afin d’honorer son frère. Mais elle devint également plus distante. Ses semblables lisant en elle comme dans un livre, elle se transforma moins, cachant la plaie de son âme derrière les murs de son esprit. Certain tentèrent de l’aider, mais, avec une certaine reconnaissance, elle leur fit comprendre que seul le temps panserait ses plaies. Désormais, lorsqu’elle parle de son frère c’est d’une voix sans émotion, bien que ses yeux brillent alors d’une flamme amère. Jill tente de ne jamais faire de favoritisme, et n’ayant pas de proches amis elle y parvient plutôt bien. Comme elle le dit elle-même, elle est plus animale qu’humaine désormais. Son instinct lui fait prendre chaque décision, et elle ne recule jamais devant le danger. Elle ferait plutôt un bon pas en avant. Vous aurez donc compris qu’elle est très impulsive. Heureusement pour elle, elle ne se trompe que rarement, son sixième sens devant être bien aiguisé. Bien que la vengeance semble primer pour elle, Jill n’enverra pas sa meute au massacre. A croire qu’elle les aime vraiment bien. Mais non elle est simplement juste. Un petit sourire perfide flotte souvent sur ses lèvres, mais jamais il n’est sincère. Il faut dire qu’elle ne respire pas la joie de vivre. Sa vie tourne autour de la haine et la culpabilité. Autrefois elle pouvait parler durant des heures, désormais elle reste plutôt muette et perdue dans ses pensées. Jill vit sa vie à travers ses rêves, tentant de fuir son présent. Provocatrice, elle est constamment insolente envers ses proches, et ne supporte pas la moindre remarque.
Pourtant elle reste quelqu’un capable d’humour, même dans les pires situations.
Très fiable, elle est d’une incroyable loyauté aussi bien en amour qu’en amitié.

Histoire : ( 5 Lignes Minimum )

Le noir. Le noir. Une étrange chaleur qui la déchirait. Jill vacilla, sans pouvoir comprendre pourquoi. Ses jambes tremblèrent un instant, avant qu’elle ne s’écroule. Et au fond de son ventre quelque chose se brisa, libérant la Chose. Terrorisée, la jeune fille poussa un cri d’agonie. Un rideau noir bascula vers sa réalité avant qu’elle ne s’effondre. Quelqu’un hurla son prénom. Le noir.

Une jeune adolescente était assise dans une pièce sombre. Avec sa silhouette dégingandée, ses joues noircies, et ses cheveux courts, on aurait presque pu la prendre pour un garçon, s’il n’y avait eu dans son regard et dans ses traits une incroyable douceur, bien que mêlée à une étincelle de folie.
Quelqu’un entra dans la chambre. Aussitôt, la demoiselle bondit sur ses pieds pour filer vers son frère.

- Aaron explique moi !
- T’expliquer quoi ?
- Pourquoi ! Pourquoi tout ça ? Pourquoi ces murs ?
- Je ne te comprends pas.

D’un geste qu’elle n’aurait jamais osé avant cette étincelle dans son regard, la jeune fille le saisit par le col, et le fixa dans les yeux.
- Je suis libre. Papa m’estime trop fragile, maladive. Mais je vais très bien. Pourquoi m’a on enfermé ici ?
- Ce n’est pas à moi de te le dire.

Impassible devant le regard flamboyant de la jeune fille, Aaron quitta la pièce avec calme, sans jeter un regard à sa petite sœur, enfermée dans l’ombre, séparée de sa soeur jumelle.
Et ce depuis déjà plusieurs mois. Elle ne savait pas comment allait Skin, et sa soeur lui manquait terriblement. La souffrance que faisait naître en elle la séparation l'épuisait rapidement, et en effet, Jill sombra de nouveau dans le noir.

C’était un fait : fuguer, c’est mal. Mais, et c’en était un autre, c’était aussi terriblement excitant. La jeune adolescente avait enfin réussi à s’échapper. Elle avait ensuite réussi à retrouver sa jumelle, enfermée dans une autre pièce. Et toutes deux s'étaient échappées. Au dessus de leurs têtes la lune brillait d’un éclat nacré, blottie contre les astres lumineux qui dormaient à ses cotés. Les arbres défilaient, tandis que les jeunes filles couraient, enfin sorties de leurs cages. Voilà un an, leur frère avait été malade. Il s’était rétabli mais avait curieusement pris ses distances avec ses sœurs pourtant si proches autrefois. Il revenait tard le soir, et parfois en se promenant elles apercevaient ses vêtements déchirés gisant au sol. Mais il n’avait jamais répondu à leurs questions. Quelques temps après, Jill avait été interdite de sortir. Le médecin de la réserve l’affirmait malade, terriblement atteinte. Pourtant elle se sentait bien.
Plongée dans ses pensées, elle entendit un craquement non loin d’elle. Une forme floue passa non loin, et elle sentit alors la réjouissance mourir dans son ventre. Elles s’étaient aventurées dans la partie maudite de la forêt. Celle où l’on retrouvait parfois les cadavres des audacieux. Sans réfléchir elles se mirent à courir. Et alors, apparaissant de nulle part, un homme fut là. Sa peau était pâle comme la lune elle-même, alors que ses étranges yeux étaient d’un rouge inquiétant. Un courant d’air et il se tenait à quelques centimètres de Jill, son souffle parfumé l’effleurant. Lorsqu’il la toucha, elle sentit sa peau glacée et écarquilla les yeux. Les dents de l’homme caressèrent son cou, et elle les referma étroitement, attendant la mort dans le noir complet. Et le miracle qu’elle attendait advint.

- Une Quileute …

La voix était ouvertement écœurée, mais si mélodieuse que la fille resta rêveuse durant un court moment.

- Que fais une clébarde comme toi dans la forêt ?

Bien qu’elle soit furieuse, la situation était trop instable pour qu’elle se risque à l’envoyer bouler. Aussi elle se contenta d’ouvrir les yeux pour le fixer en silence. Comme surpris par une peau si pâle chez une soi-disant indienne, il cligna des yeux avant d’attendre sa réponse.
Jetant un regard à la soeur de la jeune fille qui se tenait immobile, contenant difficilement sa rage.

- Je goute ma liberté.
- Intéressant. Mais elle ne sera que de courte durée si tu ne repars pas. Les chiens ont mauvais goût, pourtant je suis affamé.

Perdue, elle lui jeta un regard hagard, avant de comprendre une seule chose. La menace. Aussitôt elle recula.

- Qui es tu ?
- Tu n’aimerais pas le savoir. Mais toi en revanche, quel est ton nom ?
- Jill.
- Alors pars Jill. La mort est impatiente.

Sans rien dire, la jeune fille tourna les talons et se mit à courir bientôt suivie de sa soeur. Elles errèrent la nuit entière dans les bois sans pouvoir trouver la sortie. Ce n’est que motivées par l’image du terrible prédateur qu’elles purent rester sur leurs jambes et réussir à regagner la lumière. C’est alors qu’une brusque douleur se fit ressentir dans la tête de Jill. Elle effleura son front du bout des doigts, avant de sursauter. Elle était brulante. Au creux de son corps quelque chose se débattait, lui donnant l’impression d’être déchirée comme une simple feuille morte.
D’un pas hésitant, la jeune fille regagna sa maison. Les fenêtres apparaissaient devant elle lorsque la douleur fendit sa tête et qu’elle s’effondra, en écoutant une voix qui l’appelait. Désormais elle ne savait même plus où était sa soeur. Le noir.

Et Jill devint louve, ce que son père avait voulu lui éviter. Skin se transforma en même temps qu'elle. La jeune fille idolatrait Aaron, l'Alpha, et, rapidement, sa loyauté lui valut le rang de bêta. Le temps passa alors que le clan de l'étoile devenait plus menaçant.

Devant Jill, Aaron gisait dans la boue. Le sang ruisselait sur le cou si tendre de son grand frère. Dans un râle horrifié, la jeune fille se laissa tomber au sol, comprenant pour la première fois de quoi son père avait voulu la protéger.
Après la découverte de sa forme louve, elle s’était rapprochée de la meute, et avait pu devenir bêta, pour seconder son frère. Ce même frère qui était étendu par terre, le souffle saccadé. Il l’attira contre elle, et la voix douce lui murmura quelque chose.

- La vengeance ne résoudra rien.

Il la connaissait mieux que quiconque. Et ses paroles ne servirent à rien. Alors qu’il expirait, elle se releva, les yeux étincelants de rage. Les vampires mourraient. Il le fallait. Sa voix était menaçante lorsqu’elle s’adressa à ses ennemis. Aux meurtriers de son frère.

- Vous paierez, vampires.

« Peu m’importe le prix à payer et le temps que cela me prendra, vous paierez.»

Et en effet le temps glissa entre ses doigts. Devenue Alpha à son tour, son caractère se modula. Le garçon manqué trainant toujours dans l’ombre de son frère devint une jeune fille pleine d’assurance. Et emplie de haine…Jamais durant les deux ans qui s’écoulèrent, elle n’oublia sa promesse d’hécatombe. Ceux qui tuaient les humains, ceux qui avaient tué son frère, mourraient.

Un loup tremblait dans les bois. Dans son esprit déferlaient les pensées de ses frères de meutes. Et au fond de son ventre brûlait un étrange brasier qui au lieu de la consumer, redressait ce qui s’était effondré au fond de son cœur deux ans auparavant. Devant elle, un humain caressait son front avec une tendresse indéniable. Alors c’était cela l’imprégnation ? Aimer de toute son âme jusqu’à en oublier le reste. Sans choisir, sans même le vouloir. Elle aimait ce garçon avec qui elle aurait pensé ne rien avoir en commun. Bientôt elle redevint humaine, et son corps trouva naturellement sa place entre les bras tendus de l’adolescent, pour une simple étreinte [pas plus x’) ] . Si l’amour n’était pas désiré il était bien là. Et le cœur de Jill semblait y trouver enfin un peu de chaleur.

Il était mort lui aussi. Elle se rappelait ses cheveux blonds étendus contre la route, alors qu’il la dévisageait de ses beaux yeux métalliques. Son regard s’embrumait lentement alors que le sang coulait sur le bitume.

« Je t’aime
- Je t’ai toujours aimé…»

Le feu mourut sous la pluie ce jour là. Les marques de crocs étaient pour Jill la fin d’une histoire. Et tout ce qui lui avait paru beau, tout ce qu’elle avait pu construire dut à nouveau se flétrir à ses yeux. Car elle avait échoué. Elle n’avait pu se dominer et au lieu de lèvres ce fut des crocs qui se posèrent sur la peau pâle du jeune homme. Pour le tuer. Le détruire. Oubliant le symbole de son déshonneur, la jeune fille laissa s’assécher ses yeux avant de se lever. Demain on affirmerait que son petit ami avait été agressé par un animal. Il y aurait une traque et la meute se ferait discrète… Et Jill, dans sa douleur, eut honte. Le poids de sa culpabilité courbait ses épaules secouées par des sanglots convulsifs, et d’un pas lourd, elle rentra chez elle, espérant trouver un peu de réconfort chez celle qui partageait jusqu'à son âme.

Les yeux glacés se posèrent sur le corps du loup. Un de ses amis. Elle ne parvenait même plus à ressentir la douleur. Après tout elle était elle aussi une meurtrière, et les tueurs savent rester insensibles à la mort. N’est ce pas ?
C’était la guerre. Menant sa meute elle était décidée à venger son frère, à venger cette forme monstrueuse qui lui avait volé son unique amour, un amour truqué, falsifié, mais pourtant ardent. Le sang ruissela à ses pieds, la faisant glisser un peu sur l’herbe de la forêt. Elle essuya la plaie qui disparaissait déjà de sa gorge tendre, avant de tourner les talons.

« Désolé Jill, je sais que tu l’aimais bien…» lui murmura son père peu après, alors qu’elle était avachie dans un vieux fauteuil près du feu

- Il y en aura d’autres, tu sais que cela ne me fait plus rien.

Elle le pensait si fort. Le souhaitait si fort. Alors pourquoi les larmes ne s’arrêtaient elles pas de couler ?

Autre :

Codes : ( Deux dans le règlement & Deux dans les Explications ) Parfait mon amour =). De toute manière tu les aurais pas mit j'aurais courru te valider x).

Quel infini romantisme .
Je vais lfaire <3