97 a.ns en a.rrière [P.V m.on u.nique M.aître ]

[ Je vais changer de présentation pour le texte au fil des messages pour trouver un style à mon goût, alors ne t'étonne pas de ça. Et j'espère que mon RP te plaira =D Et ton post est toujours aussi superbe, Ama. ]

Légèrement irritée qu'Edouard la trouve amusante, elle fronça ses fins sourcils châtains et se rassit, laissant le garçon la dépasser de haut avec sa taille plutôt grande par rapport à elle. Elle regarda la tombe sur laquelle elle s'était laissée tombée en soupirant assez discrètement. En temps normal, elle ne montrerait pas ses émotions aux autres, mais cette fois c'était son maître, son créateur qui se tenait devant elle, et Ambre ressentait envers lui un simple sentiment de confiance, quelque fois assez réduit. Elle se disait que c'était grâce ou à cause de lui qu'elle était ici, dans ce monde surnaturel, et qu'il devait obligatoirement savoir ce qui lui passait dans la tête. Il n'était pas vraiment obligé, c'est elle qui s'y sentait obligée. De tout lui montrer. Tout d'un coup, elle lui lança un regard noir des plus froids. Ses paroles ne l'avait guère touchée. Elles étaient gravée dans la mémoire de la jeune fille et c'est quand elle aurait une réponse à ça qu'elle les oublierait. Elle réfléchit à ça, mais ce fut rapide, malgré que pendant quelques secondes, son regard avait traîné dans le vide, absent. Elle fixa une nouvelle fois le nouveau-venu et se releva pour ne pas se montrer faible et avança elle aussi vers lui. A présent à 1 mètre de lui, ses yeux bleus étaient froids et insensibles, tant que se serait un réflexe à un vampire comme les autres de détourner la tête pour ne plus à voir l'iceberg qui flottait dans son regard. Sauf que son créateur n'était pas un simple vampire du Clan de l'Etoile, il était peux-être un des plus puissants et intelligents. Malgré que la vampirette n'était ni attirée ni repoussée par lui, elle avait une sorte de respect envers Edouard qui était encré en elle, qui ne s'effacerait sûrement jamais.

» Même si j'avait à te donner le monde, je t'en devrait encore.

C'était la vérité. Pour elle, ça l'était. Elle pourrait lui donner le monde et tous ses biens, de la nourriture à volonté et une vie de pacha - ce qu'il ne voudrait sûrement pas -, elle devrait lui en donner encore. Et elle ne voulait pas le servir, lui donner ce qu'il méritait pour l'avoir crée. elle ne voulait que vivre libre et à son goût. Ca lui était impossible car elle savait qu'elle n'aurait pas la force de l'abandonner, le courage de vivre sans son maître qui pourrait aller jusqu'à la faire souffrir. Car c'est qu'elle voulait. Elle voulait souffrir ou voir les autres souffrir avec ses yeux gourmands. Ca lui plaisait plus que toute autre activitée. Elle n'avait pas arrêter de fixer le vampire avec son regard froid et insensible et les traits de son visage s'étaient endurcis. Elle mit ses cheveux bruns derrière ses oreilles et ne bougea plus, attendant une réponse du garçon en face d'elle.

Elle n'avait pas bougé quand il s'était approché d'elle. Si elle était restée humaine, elle l'aurait trouvé séduisant et l'aurait facilement aimé. Ses cheveux courts et bruns étaient relevés en l'air. Ils formaient une sorte de labyrinthe pour les poux et les lantes, deux animaux répugnants qui n'existait pas sur la tête d'un vampire. Ses yeux étaient d'un bleu magnifiques. Il avait tout pour séduire mais maintenant qu'il l'avait crée, elle n'était plus attirée par lui. Si, mais d'une autre manière. Ils étaient liés d'une affection sans amitié. Elle sourit plus tendrement quand il l'obligea à le regarder un peu plus haut, dans ses yeux moins glacial. La distance entre eux s'était raccourcie et le sourire d'Edoard s'était attendrit. Il ne devait pas s'être rendu compte que la poitrine de la jeune fille était collée à la sienne. Tout à coup fatiguée, elle n'avait qu'envie de s'écrouler sur lui et s'endormir sur la neige, allongée sur lui. Elle se sentait à présent en sécurité avec lui et son souffle s'écrasait sur son visage. Ses paroles l'amusèrent et elle dit :

» Tu aurais eu besoin de quelqu'un pour faire le sale boulot.

C'est pour ça qu'il l'avait sortit de ce monde pourrit qu'était celui des humains. Elle n'avait jamais aimé la race humaine et ne risquait pas de se réconcilier avec. Seule une fille aux cheveux roux et aux yeux verts l'avait séduite. Elle se souvenait encore de son caractère ouvert et joyeux, de son regard pétillant de joie incrusté sur son visage pâle parsemés de diamants roux. Ses taches de rousseurs étaient à peine visible de loin mais a rendait magnifique et elle faisait fureur auprès des garçons. Contrairement à Ambre, elle avait plein d'amis et d'amants. Mais elle était la seule à savoir supporter le caractère excentrique de la défunte et elle l'appréciait autant que sa marraine. Depuis sa mort, l'adolescente l'avait oublié. Et elle l'avait vu une dernière fois, dans une ruelle sombre réputée pour son taux de meurte élevé, en train d'être violée par un homme mince et grand. Puis il l'avait tué. Elle était restée là à surveiller la fille agonisante. Et Anne l'avait reconnu, elle, la vampirette, alors qu'elle avait entièrement changé. Et ensuite elle était morte. Ambre s'était relevée, sans remords ni regrets de l'avoir laissé crever dans un coin, et était partie dévorer son assassin. Elle s'y était sentie obligée, et elle l'avait fait. Secouant la tête, ses longs cheveux bruns avaient virevoltés autour d'elle et dans le visage de son maître. Elle sourit malicieusement avant de remettre ses cheveux derrière ses oreilles, puis resta immobile avec une lueur assez malicieuse qui flottait dans son regard, à un souffle du visage pâle quasi blanc d'Edouard.

» Tu crois que le fait de te rapprocher de moi te montrera plus convainquant ?

[ Manque plus que la réponse "Oui." et le baiser et c'est vraiment romantique. Mais faut pas que j'espère trop, hein ._.' ]

[ Désolée du retard. ]


Elle ne compris pas ce qu'il voulait dire. Pour elle, ces paroles n'avaient aucuns sens. Ignorant le garçon, elle se releva gracieusement et fit quelques pas en direction des bois, où elle était à couvert. Même si être vue ou non depuis le ciel l'importait peu, elle aimait pouvoir être à l'ombre. Ses prunelles bleues azur cherchaient le moindre détail qu'elle n'aurait pas remarqué tandis que ses mains derrière son dos s'amusaient à arracher l'écorce de l'arbre qui lui servait d'appui inutile. Car si elle s'appuyait vraiment sur le végétal, il ployerait pour finir au sol, à demi dérraciné. Elle fit un sourire presque invisible à la perspective de voir, jour après jour, l'arbre mourir, déséché. Une puissante envie de faire souffrir quelqu'un la submergea. On aurait dit un bal rempli de danseurs et de danseuses lancés à pleine vitesse sur la piste, leurs pieds lourds et disgracieux tambourinant le parquet de bois brun. Sauf que le parquet était l'intérieur de son corps mort et que tout redevenait presque comme avant. Ses organes étaient secoués par de violentes décharges électriques cependant agréables et sa température augmentait légèrement sans qu'elle ne s'en rende compte. Refoulant son désir de souffrance au fin fond de son esprit, elle se reconcentra sur l'instant présent. Edouard était à une centaine de mètres environ d'elle, en plein milieu du cimetière. Ambre se raprocha de la grille en dansant presque, histoire d'avancer un peu plus vite avec plus de grâce. Elle n'était pourtant guère joyeuse, mais plutôt sombre, mystérieuse et glaciale, son caractère quotidient.

» Comment ça va ?

Comme deux vieux amis qui se retrouvaient après de nombreuses années loin l'un de l'autre, elle le questionna. Elle ne voulait pas parler de sa santé, car les vampires ne peuvent tomber malade, se casser un os ou autre, mais plutôt sur son mental. Elle avait remarquée qu'il semblait soucieux, trop doux pour elle. La jeune fille figée pour toujours dans ses 19 ans le fixa. Elle espérait que le vampire comprendrait, même si elle en était déjà sûre. Il comprendrait, car il était intelligent. Il comprendrait, car il était la personne qui la connaissait le mieux. Il comprendrait, car il était son créateur. Esquissant un léger sourire, ses yeux reflètèrent une lueur amusée pendant quelques secondes, voire une seule. Son créateur. Son créateur. Son créateur. Elle s'était facilement adaptée à cette idée, mais y repenser l'amusait toujours, car elle aurait pu être l'assassin et lui la victime. Et dire que si elle n'avait pas été dans ces bois, elle vivrait sa vie, avec ses parents et le reste de sa famille... Heureuse ? Non. Ses souvenirs de sa vie humaine, bien que troubles, n'évoquaient pas un brin de joie. Parce que pour sa famille de serials killers ou de trafiquants de drogue, elle n'était qu'une bonne-à-tout-faire qui encaissait les coups sans broncher. Elle revint au présent et attendit une réponse.