Blood' Appeal.
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Blood' Appeal.

Inspiré des Livres de Stephenie Meyer.
 
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 Tourments Eternels. [ Okay, titre de merde. PV. ]

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MessageSujet: Tourments Eternels. [ Okay, titre de merde. PV. ]   Tourments Eternels. [ Okay, titre de merde. PV. ] EmptyVen 23 Jan - 20:40

Tourments Eternels.
Tout à une fin, sauf la banane qui en a deux.

[ PV sa frangine x3. ]



    La cascade tombait avec fracas dans la rivière. Oh, une petite cascade, certes. Mais une chute de cette hauteur eut été mortelle. Le vent soufflait agréablement, faisant voler des feuilles et quelques gerbes d’eau. Le soleil faisait briller l’eau, et la forme assise en haut de la cascade, sur un rocher.

    Vampire.

    L’être accroupi regardait, statique, l’eau s’écouler dans l’eau. Oui, la phrase peut sembler bizarre, mais c’est ça. L’eau du haut qui tombe dans l’eau du bas. En y pensant, cela symbolisait le cycle … Rien, naissance, vie, mort, rien. Et lui ? En plein milieu de la cascade, comme ses confrères … Ou pas. Repu, Gabriel le Vampire s’était haut perché pour se réchauffer, si toutefois le soleil pouvait avoir sur sa peau un autre effet que la lanterne. Il était seul, comme d’habitude, n’ayant pour seule compagnie que ses souvenirs … Et son immortalité. Ses pensées s’envolèrent vers Lily, la première Louve qu’il avait rencontrée. Elle était pour lui originale, atypique … Comme lui. Rebelle, solitaire, n’aimant pas s’ouvrir aux gens et gardant pour soi ses pensées. Elle se méfiait de lui et avait bien raison. Après tout, n’était-il pas … L’ennemi ? Il eut un sourire pauvre à cette idée. Gabriel se considérait comme l’ennemi de personne, et surtout pas de ceux qui protégeaient ceux que lui-même protégeait de ses semblables … Les Hommes. Combien en avait-il mordu, à ce jour ? Deux. Un le lendemain de son réveil. Nouveau-né, mort de faim, il était tombé sur l’homme et l’avait saigné. Horrifié par son acte, il avait mis le feu à son antre et s’était tiré. Le second, du moins la seconde, était une humaine se promenant seule en forêt. Alors qu’il chassait, affamé, il avait été attiré par son odeur qui lui rappelait quelque chose d’incertain … Il l’avait mordu avant de réaliser ce fait, et s’était enfui, honteux. Et espérant l’avoir tué car il ne souhaitait sa position à personne.
    Portant son regard sur l’horizon, il se rappela brusquement sa maison et sa famille. Son père, modeste maréchal-ferrant, et sa mère, guérisseuse par plantes médicinales. Sa petite sœur, Eugeny, petit cœur tout mignon dans sa longue robe blanche qu’elle portait pour aller à la messe. Lui, le grand frère. Cheveux courts et blonds, son manteau bleu et blanc, discret signe de la république. Leur univers avait volé en éclats quand il avait décidé de quitter le cocon familial, partant pour Paris, persuadé de trouver du travail. Et quel travail ! Charognard des assassins, génial ! Mort de honte, il n’avait jamais osé redescendre dans son village. Et il s’était fait mordre, quittant la France pour l’Angleterre. Puis le Japon. Puis retourner en France pour s’engager dans l’armée Napoléonnienne, y obtenir un haut poste, et repartir en Amérique, à Forks, où il s’était installé, éternel Végétarien.

    Il sortit volontairement de ses souvenirs et se dressa sur son rocher surplombant la cascade. Il étendit les bras et ferma les yeux, luisant comme un petit soleil … Puis il plongea, se mettant d’emblée dans la bonne position. Il entra dans l’eau sans provoquer le moindre éclaboussement, le moindre bruit. Un parfait petit poisson. Cessant de respirer, il s’allongea au fond de l’eau, les yeux ouverts. Il brillait toujours à cause du soleil, mais il était bien. Les poissons, intrigués, s’approchaient, mais sentant en lui un prédateur bien plus dangereux que les requins, s’enfuyaient aussitôt. Bon instinct, ces poissons … Car les hommes, malheureusement, ne réagissaient pas comme ça. Ils le suivaient … Comme s’il avait besoin de ça, lui, le prédateur le plus dangereux du monde.
    Il sortit de l’eau et récupéra son manteau bleu qu’il avait suspendu à une branche en contrebas. Eh oui, il savait qu’il allait plonger, il avait tout prévu. Déjà sec, le vampire enfila son manteau et tourna son regard vers la lisière de la forêt. Si, il avait bel et bien entendu quelque chose. Un craquement de branches. Un bruit imperceptible pour l’oreille humaine, mais il n’était pas un humain. A l’odeur, il comprit que ce n’était pas un animal, mais quelqu’un comme lui. Vampire. Qui s’approchait d’ici à grandes enjambées. Ne pouvait-on jamais avoir la paix, ici !? Il gronda de dépit et se tourna vers l’endroit d’où surgirait l’autre, mettant ses mains dans ses poches et baissant légèrement la tête, comme à son habitude. Ses yeux, bleus-dorés, brillaient, éclairés par le soleil et l’éclat de sa peau de marbre. C’est alors que la personne surgit. Le Meneur du Clan de la Lune redressa les épaules, émanant d’un coup une aura de mystère – comme quand il était humain – et d’autorité, due à son statut. Il fronça légèrement les yeux. La personne qui venait d’arriver, il la connaissait … Et le nom qu’il prononça quitta ses lèvres avant même qu’il ne pense à le formuler.

    « Eugeny !? »
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MessageSujet: Re: Tourments Eternels. [ Okay, titre de merde. PV. ]   Tourments Eternels. [ Okay, titre de merde. PV. ] EmptyVen 23 Jan - 21:32

  • Eugény se laissa glisser dans l'herbe, ses cheveux dorés, tel le soleil qui illuminait de ses rayons incandescents les environs et la rivière toute proche, que la femelle entendait néanmoins d'ici, recouvrant ses épaules comme l'aurait fait un chandail ou un châle de grand-mère. La jeune fille eut un léger sourire. Comme une grand-mère...Sa pauvre mamie, qu'elle avait à peine connu, devait être morte depuis bien des années, elle devait avoir disparu dans les profondeurs de la terre depuis un certain temps, tout comme ses enfants, tout comme les parents d'Eugény. Seule, elle était seule. Gabriel disparu, il ne restait plus qu'elle pour sauver la famille de la fin. Elle avait échoué sur cette voie. Qu'avaient pensé ses géniteurs lorsqu'ils s'étaient aperçus de sa disparition. Sa mère était-elle tombée au pied de son mari en pleurs, les yeux aggrandis par l'effroi, la terreur, la colère et évidemment un incontrôlable chagrin ? Son père s'était-il pris la tête entre ses mains, comme à son habitude ? Etait-il allé jusqu'à verser quelques larmes ? Action qu'Eugény ne lui avait jamais vu faire. Peut-être. Quel effet cela produisait-il de perdre ses uniques enfants, et de se retrouver seuls, comme avant, sans autre soutien que son amant ? Eugény ne le saurait jamais, puisque la chance de donner naissance à une progéniture ne lui était plus donnée. Elle ne regrettait pas cette condition de la vie humaine qu'elle trouvait atroce et détestable. Si le destin ne l'avait pas conduit sur les pas des deux vampires assoiffés qui l'avaient transmutés, elle n'aurait en aucune façon enfanter, et aurait de loin opté pour la solution de facilité : l'adoption. Tellement plus simple. En même temps, cela représentait une bonne action, donner la chance à un enfant de continuer sa vie normalement et de grandir dans une famille aimante. Certes, les raisons qui l'auraient poussé à faire ça auraient plutôt étaient la possibilité de ne pas accoucher plutôt que l'idée d'aider un gamin, mais Eugény n'était pas mauvaise et sans coeur à ce point, elle n'était pas méchante, en aucun cas de telles inepties ne pouvaient être prononcées, elle aurait aimé cet enfant de tout son coeur. Souffrir l'a révulsé seulement. Et pourtant...pourtant, elle n'aurait surement pas autant souffert que lors de sa transformation.

    Eugény laissa courrir ses doigts le long de ses cheveux soyeux puis sur sa peau froide et immaculée, qui effrayait les humains. Elle écouta paisiblement le bruit de l'eau qui s'écoulait le long du lit de la rivière, et c'est là qu'un autre bruit l'a surprit.Un plongeon. Un corps se fendant dans l'eau. Infime. Trop infime pour appartenir à un humain. Un vampire ? Peut-être...Eugény se dressa, se mouvant dans une position défensive, prête à parer toutes attaques. Elle se mit à courrir vers la rivière, sautant, zlalomant, s'élevant au-dessus des branchages et des buissons insignifiants comparé à sa puissance mortelle. Peu à peu, une odeur titilla ses narines affutées. Une senteur connue. Une senteur étrangement familière, qu'elle aurait reconnu entre milles. Une odeur qu'elle recherchait depuis tellement longtemps, et qui l'avait d'ailleurs conduit jusqu'ici, avant qu'elle ne la perdre et décide de s'arrêter pour profiter de la magnifiscience des environs. Gabriel. Mort ? Vivant ? Mourrant ? Elle savait qu'il était proche, mais dans quel état, cela restait à voir...

    Si le coeur d'Eugény avait pu encore battre, en cet instant il aurait tambouriné comme un fou contre la poitrine de la jeune fille. Enfin... enfin... une ébauche d'espoir se concrétisait sous son nez. Elle qui avait passé les deux cent dernières années à rechercher, sans grand succès, la trace de son défunt frère. Voilà qu'elle entrouvait une porte qui lui permettrait peut-être de le retrouver. Il fallait bien l'avouer, elle n'était pas une traqueuse aguerrie. Tous ses efforts ne semblaient néanmoins pas vains, ou était-ce le destin qui lui donnait un petit coup de pouce ? La jeune fille donna un coup rageur dans un arbre qui vacilla sous le choc. C'était le fruit de son travail qui la conduisait là-bas. Uniquement. Elle avait vite arrêté de croire au pouvoir de la chance, et de ce Dieu idiot que l'on vantait partout autour d'elle lorsqu'elle avait été humaine. Eugény avait toujours assister aux messes, non par plaisir, juste pour satisfaire les désirs insignifiants de ses parents très croyants. Membres d'une classe sociale médiocre, père maréchal-ferrant, mère guerrisseuse, leurs menus salaires étaient restreints et leur plus grande détermination s'était toujours trouvée en l'existence de Dieu. Pathétiques et faibles. Eugény aimait ses parents, elle les adorait, et chaque jour elle regrettait amèrement de ne pas avoir pu profiter d'eux un peu plus, mais elle n'avait jamais eu besoin de la croyance pour avancer et être volontaire. Elle méprisait ceux qui s'estimaient « croyants » disant ce mot comme si c'était un don, une qualité inée, et que ceux qui ne l'étaient pas n'étaient pas dignes de vivre parmis eux. Pourquoi alors ce Dieu permettait-il les guerres, les conflits, et que de telles souffrances soient imposées aux humains transformés en vampires ? tss...foutaises débiles. Impossible que cet être supérieur puisse exister. Quelle créature pouvait être plus parfaite qu'un vampire ? Eh oui, Eugény était satisfaite de sa condition. Elle avait rencontré de nombreux pairs se plaignant de leur nouvelle existence et désirant à tout prix redevenir les faibles humains qu'ils avaient été avant. Pas Eugény. La seule chose qu'elle regrettait, c'était de ne plus pouvoir cotoyer ses parents. L'immortalité, la force, la beauté, la puissance, la supériorité, autant de mots qui l'emplissaient de bonheur quand elle réalisait qu'il correspondait à la description que l'on pouvait faire d'elle.

    Eugény déboucha enfin dans la clairière au milieu de laquelle la jolie petite rivière sinuait. Le cours de ses réfléxions furent arrêtées nettes quand elle leva sa tête vers le ciel, les yeux fermés, le vent agitant ses mèches rebelles au grès de ses envies, pour respirer l'odeur qui l'ennivrait. Ses poings se serrèrent, ses os craquèrent légérement, ses muscles se tendirent, son coeur inerte battit follement, sa bouche s'éclaira en un demi-sourire. Son sang affluait de nouveau dans ses veines. Du moins, elle en avait l'impression. Ses yeux cramoisis s'ouvrirent et ses prunelles enflammées se posèrent sur la silhouette qui lui faisait face.


    « Eugeny !? »

    Débrayée, les cheveux en bataille, attifée de vêtements déchirés, elle avait un drôle air de ressemblance avec une paysanne de l'ancien temps. Néanmoins, ses pupilles brillaient, vivement, éclairées par une lueur gaie et joyeuse, comblée et heureuse. Aucun mot ne franchissaient les lèvres muettes, comme bouche-bée, d'Eugény. Elle ne savait plus quoi dire, alors qu'elle avait tant préparé son discours si un jour elle le retrouvait. Elle se trouvait devant lui, interdite de stupeur, ne sachant plus comment réagir. Comme figée dans le marbre, foudroyée par la foudre ou même touchée par une balle, Eugény ne savait plus quoi faire. Comment faisait-on pour marcher, pour parler, même juste pour enlever cet affreux sourire niais de son visage en forme de coeur ? Aucune idée. Eugény n'en avait plus aucune idée.

    Puis, tout à coup, ses pensées lui revinrent enfin. Elle sut comment effectuer les actions qu'elle désirait faire. Elle n'attendit pas qu'un nouvel assaut de stupeur la surprenne, et elle se précipita vers Gabriel, en courrant.


    - GABRIEL ! Oh, Gabriel ! C'est bien toi, hein ? Je rêve, non ? Ce n'est pas possible, je rêve ? S'il te plaît, dis moi que je ne rêve pas...oh, Gaby.. .
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MessageSujet: Re: Tourments Eternels. [ Okay, titre de merde. PV. ]   Tourments Eternels. [ Okay, titre de merde. PV. ] EmptySam 7 Fév - 0:54

    L’autre face à lui ne broncha pas, mais ouvrit grand ses yeux. Rouges. Gabriel fronça les siens, dorés, et s’apprêta à demander poliment à l’intruse qui ressemblait à sa sœur de se choisir un autre terrain de chasse … Jusqu’à ce que celle-ci hurle son prénom et se jette à son cou. Surpris, il se laissa faire, ne bronchant pas d’un poil quand la masse rocailleuse de sa sœur disparue le percuta de plein fouet. Il se reprit toutefois, et éloigna doucement mais fermement sa petite sœur, et s’accroupit devant elle pour se mettre à sa taille, la tenant toujours par les épaules. A vue de nez, elle était morte à seize ans. Deux ans après sa propre mort, donc. Il savait, au fond de lui, que la première impression passée, elle l’interrogerait sur le pourquoi de son départ pour la capitale … Il y a deux siècles de cela x). Il ne savait quelle question lui poser en premier. Que fiches-tu ici, pourquoi n’es-tu pas morte, … Quel est ton Clan ? Es-tu de l’Etoile, ou es-tu Vagabonde ? Et pourquoi tes yeux carmin me fendent ce cœur de pierre, qui ne bat plus depuis deux siècles ?

    « Tu bois du sang humain … ? »

    Et voilà. Quel con, hein. D’un autre côté, Eugénie devait le savoir … Gabriel manquait totalement de tact en ce qui concernait les retrouvailles. La pauvre devrait s’y faire … La question, prononcé sur un ton légèrement dégoûté, devrait aussi renseigner la jeune – ou pas – revenante sur le régime alimentaire de son frère. Végétarien, totalement, et assumé, aha. Mais bon, cette simple question en cachait aussi une autre. Quel Clan, te pries-je ? Histoire de savoir si je dois t’accepter en ces lieux avec un grand sourire ou avec une grande morsure. Se reprenant soudain, il réalisa enfin – mais ne lui en voulons pas, c’est un mec, après tout – qu’il avait sous ses yeux mordorés sa petite sœur qu’il n’avait pas vue depuis deux siècles. Tadaah … Il la serra brusquement dans ses bras, manquant de lui briser les poumons. Sauf que sa Vampire de petite sœur étant, bah justement, une Vampire, elle ne le sentit même pas x).Si il avait pu pleurer, il l’aurait fait. Mais il ne peut pas, alors voilà x].

    « Comment ça se fait !? Tu n’es pas censée être là. Tu devrais être morte, enterrée, depuis fort longtemps à présent. Tu as été mordue ? Dans quelles circonstances ? Comment as-tu fait pour me retrouver ? »

    Et blah. Et blah. Et blah.
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MessageSujet: Re: Tourments Eternels. [ Okay, titre de merde. PV. ]   Tourments Eternels. [ Okay, titre de merde. PV. ] EmptyLun 9 Fév - 0:49

  • Eugény était dans la même situation que son frère, si ses yeux avaient pu pleurer et déverser le flot de larmes tant retenu depuis des années, ils l'auraient fait volontiers. Néanmoins, un tel acte était impossible pour les vampires. Un point positif de plus pour la créature extraordinaire, splendide et puissante que la jeune fille était devenue. Pleurer, c'était un signe de faiblesse, d'infériorité et ne flattait guère son égo. Elle était satisfaite que cette tare humaine lui ait été enlevée lors de sa transformation en buveuse de sang. Elle était satisfaite d'être une vampire, elle possédait désormais toutes les qualités qu'elle avait désiré dans sa morne vie d'humaine. La seule chose qui avait encore étreint son coeur inerte ces derniers siècles avait été la perte de son frère. La mort de ses parents, à la limite, elle s'y était fait, elle avait été naturelle et elle s'y était préparée depuis longtemps, premièrement en ne les cotoyant plus vu le danger qu'elle représentait pour eux désormais, mais la disparition de son frère avait toujours hanté ses nuits et obscurci ses rêves, enfin ses rêves...elle n'en avait plus vu que les vampires ne sont pas censés être aptes à dormir, mais bon...Et voilà que devant ses yeux, il se tenait là, après des années de traque acharnée, ressucité, vampire tout comme elle. Un vrai miracle. Le comble du bonheur. Qui pouvait se mettre en travers de son chemin désormais, alors que tout ce qu'elle avait toujours désiré était réuni pour lui offrir l'allégresse complète ? Personne.

    Eugény fronça ses élégants sourcils à la question de Gabriel. Il était toujours habité d'autant de tact, celui-là. Cette phrase fit reprendre à la prédatrice son caractère rentre-dedans et elle lui adressa un charmant sourire qui n'annonçait pas forcément de bonnes choses. Elle remarqua alors les pupilles dorées de son frère, et en déduit que lui, au contraire, était bel et bien végétarien. Végétarien ? Pouahh...quelle horreur ! Comment pouvait-il se passer de sang humain, les saveurs étaient tellement plus exquises, plus prononcées que dans le sang sans goût, sans attraîts des animaux ? Certes, cela pouvait être cruel d'enlever la vie à de simples innocents, mais au moins, ils ne souffraient pas. Et puis, les hommes n'étaient-ils pas cruels entre eux ? Bombes, génocide, guerres...tel était le lot quotidien de ces frêles créatures qui se prenaient néanmoins pour les maîtres du monde. Autant les remettre à leur place. Eugény se considérait désormais comme une vraie vampire, pour elle, elle n'avait jamais été totalement humaine, comme si son destin avait toujours été tracée et que toute sa vie elle avait attendu le jour de sa transformation. Tandis que Gabriel l'observait, elle se décala légérement, vexée par les premières paroles qu'il lui adressait après tant d'années de séparation. Une expression dépitée colora son visage, et elle lui répondit plus sèchement.


    - Tss...oui, mais visiblement c'est ce que tu as le plus remarqué.

    Faisant semblant de bouder, elle fut totalement prise au dépourvu quand Gabriel la serra dans ses bras. Allons bon, elle retrouvait bien son frangin adoré là. Elle fit de même et lui rendit sa marque d'affection, enfonçant son bout de nez dans son torse protégé par une mince chemise blanche. Elle réalisait alors que cela faisait bien des années, oui des dizaines d'années même...qu'elle n'avait pas enlacé quelqu'un. C'est sûr, elle ne risquait pas de caliner un humain, elle n'arrivait jamais à se contenir dans ses circonstances, et elle mettait vite à terre sa victime, sans même pouvoir lui souffler quelques rapides mots d'excuses. Tss...comme si elle le désirait. Néanmoins, pouvoir se contrôler un peu était dans ses objectifs, pour elle cela démontrait de sa force. Bref, tout ça pour dire qu'elle n'avait pas non plus cotoyé des individus de sa race, et que Gabriel était le premier depuis de longues décennies à bénéficier de son affection.

    - Tu m'as manqué...

    Et de nouveaux les sempiternelles questions de Gaby. Ne cesserait-il donc jamais de gâcher les retrouvailles ? Néanmoins, cette attitude avait du charme, Eugény devait le reconnaître.

    - Mordue comme beaucoup d'autres humains, je parie. Une nuit sombre, deux vampires assoifés, et hop je suis devenue l'une des représentantes de la plus formidable créature qui puisse exister sur Terre. Et bien, figure toi, cher frère que je croyais mort, disparu, kidnappé ou même tué, que je te cherche depuis que j'ai été transformée, enfin du moins les restes de ton corps, croyais-je, des indices sur les causes de ta disparition. Et volà que je tombe sur toi, tout droit sorti d'un rêve. Et que tu trouves le moyen, alors que cela fait des siècles que nous ne nous sommes pas vus de me reprocher encore des trucs....J'te signale que je ne suis plus une gamine, même si j'en est l'air.

    Eugény rit, retrouvant leurs disputes d'autrefois. C'était tellement agréable de pouvoir de nouveau avoir des différents avec Gabriel, une part d'elle-même qu'elle avait depuis longtemps perdu se recoller peu à peu à elle, elle était désormais presque complète, entière.
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