{ Dimitri *]

x.*]

Et tu me tues. De l’intérieur. Mal qui me ronge.

FORMULAIRE

Nom / Prénom : Dimitri.
Age : 18 en apparence. En réalité 21
Sexe : Masculin.
Je choisis : le Clan de la Lune
Rôle : [ Notons que les rôles importants ne serons pas confiés à n’importe qui ].//
Portrait Physique : ( 3 Lignes Minimum )

Comme tous les vampires, Dimitri est incroyablement beau. C’est un jeune homme d’assez haute taille, il mesure précisément 1m86. Sa silhouette est encore celle d’un adolescent, et non pas d’un homme. Bien que musclé, il reste fin, possédant le corps fuselé d’un coureur. Sa peau n’est pas translucide, mais malgré tout n’est pas plus coloré que l’ivoire. Comme les buveurs de sang assoiffés, de larges cernes violâtres se dessinent désormais sous ses yeux. Parlons donc de son regard. Il se nourrit de sang humain, bien que cela l’écoeure profondément. Ses prunelles ont donc la couleur rubis qu’offre le feu des nouveaux nés, attisé par l’hémoglobine humaine. Pourtant les yeux dorés auraient pu lui aller à merveille, mais que voulez-vous ? Peut-être dans le futur apprendra-t-il à se contrôler, et changera il de régime. Je l’espère pour lui puisqu’il meurt d’envie de se cogner la tête contre un rocher après chaque repas. Mais ceci est une autre histoire, à écrire dans le portrait moral. Son nez, bien dessiné, ne brise pas sa perfection physique. Quand à ses lèvres, elles sont pleines et pâles. Ses cheveux ne sont pas franchement courts, et glissent sur son visage et sur ses yeux, s’arrêtant juste au dessous des sourcils, caressant les paupières blanches. Sa chevelure est d’une couleur auburn, bien qu’elle se révèle rouge intense à la lumière. Heureusement, il évite de s’exposer à la lumière, afin de ne pas ressembler à un diamant surplombé d’une perruque enflammée.

Portrait Moral : ( 4 Lignes Minimum )

Je disais ci-dessus qu’il répugne à boire du sang humain. En effet, souvent, il meurt d’envie de se frapper après l’acte. Il a bien essayé une fois de se fendre la tête contre un rocher, mais, ô malheur, c’est le rocher qui a eu mal. Dimitri était à l’origine quelqu’un de très posé, silencieux, calme. Les jeunes filles l’aimaient beaucoup pour le mystère qu’il puait à plein nez. Mais lui préférait fuir les dites pétasses. Très doux, c’était, ce qui est rare pour un adolescent, un grand romantique. Il était plutôt apeuré par ses amies lorsqu’elles se transformèrent en jeune femme, alors que lui restait enfermé dans ses rêves de princesse et de dragon. Il avait un cœur d’or, bien qu’il ne le montrât que rarement, préférant rester seul la plupart du temps, à moins qu’il ne trainât avec ses amis, masculins ceux-là, pour son plus grand bonheur. Aujourd’hui, il n’est plus le même. Il souffre, et ne rit plus comme autrefois. Ses passions se sont éteintes, il n’a plus goût à rien. Car il est devenu un meurtrier, survivant grâce au sang de ses victimes. Car il n’aime pas lutter contre sa soif. Il a choisi la facilité, mais après tout il n’est qu’un adolescent. Le sang humain l’abreuve, le satisfait, tandis que celui des animaux le laisse presque aussi desséché qu’avant de boire. Malgré cela, il reste quelqu’un d’assez sage, et de gentil. Autant qu’un tueur puisse l’être du moins. Son humour ne l’a pas déserté, une ironie frappante. Il aime se moquer des autres, sans intentions méchantes. S’il s’avère parfois froid, il est la plupart du temps neutre. Il fuit encore plus les femmes qu’avant, par peur de succomber à la tentation et de les vider de leur sang. Bouh. C’est touchant hein ?

Histoire : ( 5 Lignes Minimum )

Les étoiles semblèrent vaciller là haut dans le ciel. Assise dans la neige, une jeune femme tendait les bras à un petit garçon qui courait vers elle, de ses jambes tremblantes. Lorsqu’il s’échoua dans l’étreinte de sa mère, l’enfant laissa jaillir un rire cristallin.

« Viens là, mon chéri. »

Non loin, une ombre se détourna, et repartit lentement jusqu’à une voiture abimée qui rugit avant de démarrer. La mère du garçon leva les yeux vers la lumière des phares, qui éclaira la nuit. Un sourire moqueur sur les lèvres, elle resserra ses bras autour de son fils avant de l’emmener jusqu’à la maison.

« Alors Dimitri, c’était bien avec ton père ?
- Hmm…
- Oui ?
- Je sais pas… En fait, Papa il a toujours l’air triste quand il me regarde.
- …
- C’est ma faute maman ?
- Non, mon chéri. »
Pourtant c’était bien la sienne. Mais il ne le savait pas. Ses parents s’étaient séparés dès que sa mère avait su qu’elle attendait un bébé. Elle estimait que son compagnon n’était pas prêt à s’occuper d’un enfant. Mais il avait osé lui demander la garde du petit, quand Dimitri avait eu 4 ans. C’était bien pratique, elle s’était occupée de la petite enfance du gosse, se levant lorsqu’il pleurait toutes les nuits, et maintenant on voulait le lui enlever ? Sûrement pas. Elle s’était battue, et avait réussi à garder son fils auprès d’elle, laissant pourtant le père le voir une fois par mois. Son ancien amour n’aurait pu aimer Dimitri comme elle. Il buvait, se droguait… Alors elle avait renoncé à lui, pour le bien de son garçon. Pour que leur futur soit heureux.

*]

« MAMAN »

Le cri de désespoir d’un enfant. Sa mère gisait sur le canapé, le visage ensanglanté.
Dimitri leva les yeux vers le policier, puis tourna son regard suppliant vers l’homme en blanc qui secoua la tête. Des bras qui se voulaient réconfortants l’accrochèrent.

- VAS-T’EN !

L’homme ne renonça pas, tentant ses mains vers le petit qui pleurait douloureusement.
- C’EST TOI ! TOI QUI L’A TUEE ! JE LE SAIS !
Son père recula, comme si le jeune enfant l’avait frappé au visage.
- Non, mon garçon.
Dimitri ignora l’affirmation. Il tenta de s’enfuir, mais quelqu’un lui saisit l’avant-bras, d’une poigne ferme. C’était fini. Il allait vivre chez son père désormais. Le bonheur prenait fin, trop tôt il lui semblait. Il y eut une enquête. On ne trouva jamais le coupable, et son père fut laissé en paix. Certain disait que sa mère avait été tuée par une bête. Il y eut une battue, juste pour la forme. Et l’affaire sombra dans l’oubli.

*]

« DIMITRI VIENS LA BON DIEU ! »

L’adolescent jeta un regard méprisant à son père qui hurlait, le teint rougi par l’alcool. Il comprenait mieux pourquoi sa mère n’avait pas voulu de lui. Mais elle en était morte. Car pour le garçon il n’y avait aucun doute, l’homme avait bel et bien tué sa mère.
Une seconde plus tard, quelque chose le frappait au visage. La vie se déroulait comme cela, dans la maison de Forks. Au lycée il fuyait les filles, à la maison, son père.
Dimitri tourna les talons, sortant au dehors, essuyant sa lèvre ensanglantée d’un doigt rageur.

Longtemps, le jeune homme erra dans la ville. Au détour d’une rue, il aperçut une fille qui lui sembla différente. Tout chez elle détonnait. Dimitri lui adressa un léger sourire en coin, et ses yeux, pour la première fois depuis longtemps, rirent eux aussi. Puis, il s’effaça dans l’ombre avant de disparaître, pour rentrer chez lui.

*]

Le temps s’écoula difficilement. Vivre dans la ville pluvieuse, auprès du meurtrier présumé de sa mère, était douloureux. Mais il fallut que pour lui la vérité un jour, éclate. Et par la même occasion, que sa vie prenne fin. Un jour, alors qu’il rentrait chez lui, frigorifié par un printemps encore bien pâle d’un hiver trop obstiné, il trouva son père dans un état étrange. Ses yeux étaient soulignés de grands cernes violets, et ses iris, habituellement ambrés, avaient prises une couleur sombre proche du noir. Effrayé, Dimitri recula, prêt à s’enfuir. Mais par ce geste il heurta un vase qui se brisa. Le bruit alerta la créature qui n’avait plus rien d’un parent. Et bientôt, elle se dirigea vers le jeune garçon, tentant de parler de sa voix habituelle qui pourtant tremblait.

« Ne t’inquiètes pas, je suis simplement… un peu malade. »

Mais ainsi, Dimitri distinguait dans cet homme le véritable meurtrier de sa mère. Un fou qui ne se controlait que difficilement. Se saisissant d’un éclat de verre, il le serra à s’en entailler les doigts, prêts à se défendre. Au moment où le sang tachait ses doigts, son père se jeta sur lui. Horrifié, le jeune homme tenta de se défendre, mais le verre se brisa contre la peau pâle de l’homme. Et soudain, il sentit quelque chose se planter dans sa main. Abasourdi, Dimitri observa ses doigts dans lesquels s’étaient fichées les dents de son père. Et quelque chose se mit à le brûler. Il hurla. Mais son père ne bougeait pas, aspirant toujours son sang.
Lorsque ses cris devinrent agonisants, il sentit les dents disparaître de sa plaie. Mais il avait perdu beaucoup de sang et un instant il craignit de mourir. Mais non, il commença simplement à brûler. Cela dura des jours, durant lesquels son père resta à son chevet, le regardant avec un mélange d’amour et de peur, de culpabilité et d’envie. Puis son cœur cessa de battre, et enfin, il put se lever.

« C’était bien toi, le meurtrier ? »

Sa voix était chantante, et incroyablement douce, malgré la menace qu’il avait voulu glisser à l’intérieur.

« Je n’ai pas pu me contrôler. Tu auras du mal toi aussi.
- Je vois.
- Non, tu ne vois pas. Mais je comprends que tu m’en veuilles.
- En effet. Vois-tu, je ne ferai peut-être pas mieux que toi, mais tu te doutais que je ne pourrais pas te pardonner ? »
Et, utilisant sa nouvelle force, il tua son père, qui ne se débattit pas, acceptant le jugement d’un fils qu’il avait délaissé.

Et le temps passe. Encore et toujours, sans jamais daigner s'arrêter.
Un an, deux ans. Trois. Et le sang coule encore. Car tu me tues, de l'intérieur, mal qui me ronge. Soif de sang qui jamais ne s'étanche.
Autre : <3
Codes : ( Deux dans le règlement & Deux dans les Explications )
Parfait.