Esther Capone

Nom / Prénom : Capone Esther

Age : 16 ans pour les humains / 178 ans vampire.

Sexe : Féminin

Je choisis : Clan de la Lune

Rôle : Membre

Portrait Physique : Esther est une très jolie jeune fille aux yeux et à la longue chevelure couleur émeraude. Son visage est fin, sa peau est pâle et sans défauts. Son nez est fin et petit, discret, tandis que ses lèvres sont assez pulpeuses, très attirantes, elles donnent envie d'être caressées. Sa silhouette est fine, élancée, bien proportionnée et possède une poitrine assez développée qui en fait baver plus d'un. Esther porte souvent des vêtements sombres mais qui mettent en valeur ses atouts physiques.

Portrait Moral : Un fille peu bavarde, assez réservée même, Esther n'est pas très sociable de prime abord. Elle déteste les hommes, surtout les machos et les sexistes tout comme elle ne supporte pas la moindre discrimination. Elle apprécie avoir quelques instants de solitude mais ne supporterait pas de vivre seule comme une nomade. lorsque l'on commence à mieux connaître Esther, on observe qu'il s'agit d'une vampire attentionnée qui aime s'occuper des autres, apporter son soutien quand il le faut. Quand on connaît bien Esther, c'est une fille particulièrement affectueuse, sensible mais qui cache ses sentiments derrière un mur de silence et un visage mystérieusement neutre.

Histoire : 1831, je naquis. Mes parents voulaient un garçon, les filles n'ayant, à cette époque, que bien peu de droits. Pas de chance, je suis une fille et j'allais devoir affronter la plus terrible des discriminations: le sexisme. Bien qu'aux USA il y ait eu moins de discriminations qu'en Europe et en Asie, elles existaient bel et bien. L'école était déjà mixte, laïque et obligatoire, le pays tenait à soigner son image, montrer l'égalité, se représenter en tant que modèle mondial. Mais les USA ne faisaient que montrer des qualités et en cacher les multiples défauts. 1834, j'entrai à l'école. Il y avait pile autant de filles que de garçons dans ma classe, mais les garçons nous regardaient d'une étrange manière, comme si nous étions une espèce inférieure, voire des animaux. Dès le début, j'eus une mauvaise opinion du sexe opposé. Cela ne s'arrangea pas au fil des années, les mecs, en plus de garder toujours une immaturité désespérante, étaient de plus en plus obsédés. Ils ne parlaient pas de sexe devant les profs, évidemment, mais entre eux, ils ne faisaient que parler de ça. Aberrant. Plus le temps passait et plus je m'inquiétais pour mon avenir. Quel avenir pour une fille dans une société sexiste? Bien que les femmes soient éduquées, elles finissaient toutes femmes au foyer, aucune ne travaillait ou alors, c'était en tant que fleuriste, nourrice, femme de ménage ou autres métiers du même genre. Désespérant. En 1847, lorsque j'eus atteint mes 16 ans, quelqu'un ou quelque chose s'était introduit dans ma chambre en pleine nuit. Je me réveillai et distinguai la silhouette d'un homme. Avant même que j'eus le temps d'ouvrir la bouche pour hurler, il me sauta dessus. Je crus d'abord qu'il voulait me violer, la plupart américains de l'époque appréciant cet acte criminel et bestial. Mais j'avoue être parano, surtout lorsqu'un homme est dans le coin. Il me mordit la nuque, des picotements violents m'envahirent. J'eus la force et le bon réflexe de hurler aussi fort que je le pouvais, ce qui réveilla mes parents qui se précipitèrent dans ma chambre. Ils eurent du mal à l'arrêter, comme s'il était doué d'une force surhumaine, mais ses terribles crocs finirent par quitter ma nuque qui saignait à flot. Je fus secouée de spasmes violents quelques secondes. Inconscience. Une odeur de mort me piquait le nez, j'ouvris les yeux, j'étais étendue sur un tas de cadavres. Des gens sans doute morts de la peste, une terrible maladie que nous avaient rapporté les européens, maudits soient-ils! Il y avait également une odeur d'essence. Je me levai pour me sauver rapidement du futur brasier, je me mis à courir aussi vite que je pus et je fus étonnée de ma vitesse. J'allais plus vite qu'un guépard, et ce n'est pas une hyperbole, stupéfaite, je voyais les paysages défiler sous mes yeux, si bien que je ne fis pas attention à ma trajectoire. J'entrai dans une forêt et ne voyant pas l'arbre qui se pointait devant moi, fonçai dedans et.....passa à travers. Je m'arrêtai. Stupéfaction. Le tronc de l'arbre avait volé en éclats et un sombre craquement résonna. L'arbre oscilla, il pencha et tomba sur moi. Je levai les bras pour me protéger, yeux fermés, tout en sachant que vu la grandeur de l'arbre, j'allais finir en bouillie. Je sentis l'arbre atteindre mes mains...et cesser sa chute. J'ouvris les yeux et constatai que j'avais arrêté l'arbre, je le repoussai même presque sans effort, comme s'il n'était fait que de polystyrène. Incroyable. Une vitesse surprenante, une force surhumaine, je me croyais en train de rêver, ou alors j'étais morte. A peine consciente de ce que je faisais, je me mis à marcher et mes pas me menèrent devant chez moi. Les autorités étaient là, je les entendis parler d'une créature aux crocs acérés qui aurait tué toute la famille. Les cadavres avaient été emmenés pour être brûlés afin de limiter les risques d'infection, mais que les parents étaient, étrangement, vidés de tout leur sang et complètement déshydratés, comme si la bête qui les avait attaqué avait aspiré le liquide de leur corps. Ils signalent aussi des morsures à la nuque, semblable à la morsure d'une chauve-souris mais en plus grand. Etrange. La créature dont ils parlaient n'en était pas une, c'était un humain, ou du moins, ça en avait l'apparence. Je décidai d'enquêter. Je me rendis chez ma petite amie, Sandra Combs, une fille brune aux yeux bleus, très mignonne. Je l'aimais. Qu'y a t-il de mal à ça? La présence des hommes m'insupporte, ils se croient supérieurs. Je hais les personnes qui se croient supérieures et se permettent de rabaisser qui que ce soit. La société voudrait qu'il n'y ai que des hétéros et qu'en plus les femmes se soumettent à l'autorité de l'homme, mais la société n'est qu'une effroyable connerie. Je la hais et tant qu'à la haïr, autant le faire jusqu'au bout et vivre comme je l'entends. Je veux me battre, lutter pour l'égalité entre les hommes et les femmes et revendiquer les différences, bannir les discriminations. Si seulement j'en avais le pouvoir. Si seulement j'en avais la force... Apprenant que mes parents étaient morts, ceux de Sandra acceptèrent de m'héberger chez eux, croyant aider la meilleure amie de leur fille. Sandra était ravie que je vive avec elle, bien entendu, mais très triste de ce qui m'était arrivé. Elle se montra compréhensive et attentionnée. Mon ventre gargouilla. faim. Je n'avais rien avalé de la journée et étais affamée. On ne tarda donc pas à dîner. Etrangement, l'odeur de la nourriture ne me donnait pas envie, mais comme j'avais faim, j'avalai quelques pommes de terre un morceau de viande. Nausée. Des spasmes me prirent l'estomac, je me pliai en deux en gémissant, puis je finis par régurgiter la nourriture rejetée par mon organisme. Etrange. Pourquoi mon corps refuse-t-il la nourriture alors que je criais famine? Sandra, affolée, s'agenouilla auprès de moi. Mon visage était pâle mais son odeur avait quelque chose d'agréable, d'attirant. J'ai toujours aimé l'odeur de Sandra, mais jamais à ce point...et de cette façon. Elle me caressa le visage, se voulant apaisante, et frissonna au contact de ma peau glaciale. Elle eu un mouvement de recul, surprise, elle se prit la main sur la pointe d'un couteau. Sang. Cette odeur, exaltante, enivrante, telle une drogue. Faim. Le sang semblait m'appeler, me supplier de l'avaler, de le savourer. Je ne parvenais plus à me contrôler, un instinct animal s'empara de moi. Je me précipitai d'un coup sur Sandra et planta mes canines étonnamment pointues dans sa nuque. Le liquide chaud coula dans ma gorge. C'était bon, tellement bon. Mais je me rendis compte de ce que j'étais en train de faire; j'étais en train de tuer Sandra, j'étais en train de tuer celle que j'aimais plus que tout! J'essayais de retirer mes crocs de sa nuque, mais mes membres refusaient de répondre, trop exaltés par le sang. Je sentis les parents de Sandra me prendre par les bras et essayer de me séparer d'elle. Ils eurent beaucoup de mal, je possédais une force incroyable. lorsqu'ils parvinrent à m'écarter de Sandra, il était trop tard, elle était pâle et avait perdu beaucoup de sang, beaucoup trop. Je m'enfuis, les larmes perlant le long de mes joues. Je l'ai tuée. J'ai tué celle que j'aimais, mon amour. Je couru jusqu'à la forêt puis m'effondrai. Je me haïssais. J'étais un monstre, une créature sanguinaire et sans pitié. Je décidai de partir le plus loin possible, m'isoler là où je ne pourrais plus faire de mal à personne. Je me contenterais de me nourrir du sang de petits animaux et éviterais les humains. Je suis un vampire... Les années passèrent. Physiquement, je ne vieillissais pas, je m'embellissais. Je me suis isolée à Forks, une petite région des USA qui est particulièrement sombre et pluvieuse. Très pratique étant donné que ma peau brille au soleil comme des milliers de petits diamants. Il y avait d'autres vampires à Forks. Visiblement, ils avaient eu la même idée. J'appris assez vite qu'il existait 2 clans de vampires et une meute de loups, les Quileutes. Ne supportant plus la solitude, je rejoignis l'un des clans de vampires; le clan de la Lune, composé de vampires végétariens, parfait. Je ne voulais plus toucher au sang humain, cela me rappellerait trop ce drame...Sandra...Pardonne-moi!

Autre :

Codes : Parfait =).

Vwala! Fini! ^^

Merci Ama chewie! <3