Blood' Appeal.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Blood' Appeal.

Inspiré des Livres de Stephenie Meyer.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

 

 Like a Long Sleeplessness Night

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
V. IOLETT'
Admin Yuke. Faudra que je me trouve un autre statut.x3
V. IOLETT'


Féminin
Messages Postés : 51
Age : 29
Nom du Perso' : Violett
Puf / Surnom : Yuke.
Date d'inscription : 07/12/2008

Perso'.
Relations_:
Age du Personnage_: Apparence 19, véritable plus de 200

Like a Long Sleeplessness Night Empty
MessageSujet: Like a Long Sleeplessness Night   Like a Long Sleeplessness Night EmptyVen 6 Mar - 21:18

« LIKE A LONG SLEEPLESSNESS NIGHT. »
Pv. AVEC EDOUARD.


    ♫___AVENUE OF LIFE TREES – PARENTHETICAL GIRLS.
    ♪____ http://www.deezer.com/track/2134234

    « Le long tunnel obscur avait cédé sa place,
    C’était désormais une éternelle nuit d’insomnie,
    Eclairée par les étoiles, qui existait désormais. »


    -

    Violett expira lentement. Etre à bout de force. Une sensation qu’elle ne connaissait plus depuis bien longtemps. L’odeur du sang enveloppait ses sens. Elle s’en imprégna longuement, en inspirant profondément le parfum alléchant. Le gout de métal sur sa langue persistait, elle passa lentement celle-ci sur ses lèvres, puis essuya son menton dégoulinant de sang du revers de sa main blanche, qui réverbérait l’éclat pâle de la lune. L’immortelle passa ses doigts dans ses cheveux pour les remettre en ordre, avant de s’autoriser un léger sourire. Sa gorge ne la brûlait plus, ses victimes avaient été massacrées. Tout ce qu’elle voulait durant cette période d’extrême supplice. La seule douleur durable des vampires. La soif n’était pas la seule motivation de Violett, même si le but de l’étanché était en parti l’objectif le plus engourdissant. Elle voulait ne rien oublier, se maîtriser, savoir quel geste exécuter, quel mouvement faire. Elle voulait faire souffrir ses victimes en sachant penser, sans être obsédée par le liquide tant convoité. Elle jeta un rapide coup d’œil à ses vêtements, abîmés à certains endroits, puis déchirés à d’autres, plus rares, à peine deux ou trois, laissant entre voir la pierre blanche et lisse qui lui servait de chaire. Son chemisier, se situant entre l’anthracite et le perle, était tâché de pourpre. Ses bras étaient nus, malgré le froid hivernal. Elle n’avait plus besoin de vêtements rêches. Ceux là suffisaient, tant qu’elle n’était pas en compagnie des humains.

    La vampire respira lentement. Elle ne voulait rien oublier. Rien. Et surtout pas Adam. Elle sentit une bouffée de chaleur la submerger. L’amour rendait stupide. C’était une vérité qu’elle n’avait jamais écarté et qu’elle n’écartait pas. Mais l’amour était une des plus grandes forces, plus encore que la mort elle-même. L’amour valsait au même rythme que les autres choses, que l’immortalité, que les cadavres animés qu’étaient les vampires. Et dans la même danse que les herbes hautes qui ondoyaient doucement au rythme du vent sous les pas lents de Violett, forme vague et spectrale qui se baladait dans la prairie. Elle s’arrêta en plein milieu et se laissa tomber en arrière, sentant à peine son dos qui se heurtait au sol. Le ciel était serti de petites étoiles scintillantes et d’autres, naissantes, que Violett arrivait à distinguer parmi la foule d’êtres qui observaient la terre d’un ciel clair, grâce à la lune qui était à son plein.

    L’immortelle ferma les yeux et inspira longuement, avant de souffler l’air de nouveau, jusqu’à ce que ses poumons soient complètement vides de l’oxygène qui ne lui était plus vital depuis des siècles. Elle pourrait facilement rejoindre la lune et les étoiles, avec celui qu’elle ai… Un rire méprisant monta dans sa gorge. Elle était ridicule. Complètement. Jamais, au grand jamais, il y a quelques temps, penser à de telles niaiseries. Jamais elle ne se serait laissée tombée dans l’herbe, admirant les étoiles et la lune d’un regard de nouveau vif et … Epanouit ? Ce regard, Violett ne l’avait jamais eut, même de son vivant. Jamais il n’avait été aussi vivant, bien qu’il fût toujours d’une intensité extrême. Ses iris étaient d’un mauve aqueux, très proche des fleurs portant le nom de violettes dans la saison où les jours étaient les plus longs. Il n’était plus terne, froid, elle jetait un nouveau regard sur le monde. Pas un regard lui portant un intérêt particulier, mais concentré sur une chose particulière. Mais elle n’avait jamais remarqué la beauté des choses, c’était contentée de les détruire avec acharnement sans les observer avant. Elle esquissa un geste rapide en direction d’une fleur nouvelle, son regard se durcit. Elle arracha la plante à la base avec un léger sourire. Quiconque l’aurait vue l’aurait prise pour une de ces gamines écervelées amoureuses. Quiconque serait parti avant de la voir la plante prendre la teinte blanche du marbre et se craqueler par endroits aurait prit la vampire pour ça. Elle rouvrit les yeux, observa longuement les fissures dans le cadavre de la fleur. Et si … ? Violett fronça les sourcils, se concentrant encore plus sur la pétrification de l’objet se mourants entre ses doigts fins. Les fissures s’élargirent, et quelques miettes tombèrent sur son corps. Elle lâcha la plante et laissa retomber sa tête sur le sol.
Revenir en haut Aller en bas
https://bloodappeal.forumactif.com
E.DOUARD
F.UTUR MAÎTRE DU MONDE A.MA.
E.DOUARD


Féminin
Messages Postés : 233
Age : 29
Nom du Perso' : Edouard Evans. Et Simca.
Puf / Surnom : Ama
Date d'inscription : 08/12/2008

Perso'.
Relations_:
Age du Personnage_: 219 ans. / 214.

Like a Long Sleeplessness Night Empty
MessageSujet: Re: Like a Long Sleeplessness Night   Like a Long Sleeplessness Night EmptySam 7 Mar - 1:40

    Edouard passa sa main dans ses cheveux, les yeux fermés, sans pourtant s'arrêter de marcher. Son pas était lent pour ceux de sa race, mais restait pourtant assez soutenu. Son esprit et ses pensées n'étaient penchées que sur deux choses. Lorsque ses paupières se rouvrirent, son visage blafard encadrés de ses cheveux noirs s'orna de deux yeux très foncés. Contrairement à la plupart du temps, Edouard avait soif. Très soif. Mais quelque chose l'empêchait d'aller tuer un quelconque humain. Quelque chose était plus important que sa propre vie, désormais. Celle de quelqu'un d'autre. Il esquissa un sourire sarcastique. Sans avoir appel à son pouvoir, il réussissait, presque aussi clairement que lorsqu'il avait mordu sa sœur, la sensation qui s'était creusé en lui lorsque ... Lorsque son corps avait été collé à ce lui de Jill, lorsque ses formes avaient dessinées les siennes. Lorsqu'il avait sentit ses doigts à la chaleur extrême caresser son torse, déboutonnant lentement sa chemise. Il soupira, cependant. A leur première rencontre, il s'était sentit attiré, il avait éprouvé du désir, s'en était rendu compte. Certes, il n'avait pas eu de relations avec des femmes depuis un bon siècle, mais c'était un de ses choix, une de ses décisions. A quoi avaient-elles servit, finalement ? L'isoler du monde extérieur, même des autres vampires ? Non. A l'éloigner, accompagné de son calme et ses aptitudes supérieures, de la souffrance d'un cœur trop sensible. Aurait-il eu la possibilité de connaître l'intensité folle des sentiments humains et bien plus encore ? Allez savoir. Au milieu de l'immense clairière , il chouta dans un cailloux qui se trouvait sur son chemin. Ç’aurait très bien pu être un ennemi, il l'aurait traité de la même manière. Il ne craignait ni les vampires ni les loups-garous. De quoi ou de qui avait-il peur, alors ? De ce qu'il était ? Pas encore, mais de ce qu'il était en train de devenir. Renoncerait-il au plaisir du sang humain pour une quelconque histoire ? Bien sur que non. Ce n'était même pas envisageable, et Jill le savait. Pourtant ... Il leva les yeux vers le ciel. Elle ne savait pas qu'il était le pire des ennemis qu'elle puisse avoir, un chef dissimulé aux regards de tous et pourtant réel. Elle ne pouvait se douter ou imaginer que si son frère, l'ancien Alpha, était mort, c'était entièrement sa faute. Il rit. La jeune louve avait beau faire pleurer ses illusions sur Edouard, pour mieux jouer avec lui, son cœur ne cessait de battre à un rythme saccadé. A chaque fois qu'elle le voyait, à chaque fois que son souffle venait se mêler à celui du vampire. Si l'un était vital, l'autre n'était qu'une substitution d'un besoin oublié. Si l'un était doux et brûlant, l'autre était simplement froid, glacial. Un peu comme ces étoiles, là, qui rencontraient les yeux bleus de l'être surnaturel. Leur éclat semblait bien pâle au porteur de ce regard ennuyé comparé à celui des deux rubis qu'il avait rencontré. Deux yeux rougeâtres, dont les milliers de reflets avaient été créés pour l'attirer. Chaque fois qu'il s'en détachait, autre chose l'y ramenait. Une odeur, qu'il aimait contre nature, un geste, qui ne lui était pas toujours destiné, une présence qu'il n'avait pas créée. Mais ... D'un certain point de vue, si, il avait créé Jill. S'il s'était abstenu de mettre sa vie en jeu, il y avait bien longtemps, pour quelqu'un d'autre, il ne serait probablement pas ici. Il serait mort depuis longtemps, alors que cette mort bien plus attirante que sa vie actuelle se révulsait à l'approcher aujourd'hui. Oui, cette mort qu'il avait rencontrée en personne, cette mort qu'il désirait par dessus tout quelques années plus tôt. A quoi bon survivre, lorsque la vie est ennuyante. A quoi bon se battre, lorsque l'on a atteint ses limites d'amusement. Oui, à quoi bon ... ? Le vampire ferma de nouveau les yeux, laissant le vent soulever ses cheveux et faire trembler ses cils, l'herbe caresser ses pieds nus, le temps l'emporter loin d'ici. Il était incapable de désirer perdre son immortalité. S'il ne trouvait aucun intérêt à l'existence qu'il menait, bien trop parfaitement parfaite, il était bien trop lâche pour exaucer ses souhaits de tombeaux. Il avait encore des choses à accomplir avant de perde la vie. Comme s'avouer ce qu'il éprouvait, par hasard ?

    Perdu dans ses pensées, il en oublia de se concentrer sur ce qui se passait autour de lui. Lorsque qu'il perçut enfin un changement autour de lui, il éloigna de son esprit le profil parfait d'un loup immaculé et de son corps les souvenirs de brûlures et picotements. Un peu plus loin - enfin à quelques centaines de mètres - il distinguait une silhouette, allongée, bercée par il ne savait quoi. Et brutalement, son corps se figea, tant sous l'effet de la surprise que cette vue lui éprouvait, tant par la tendresse nouvelle qui l'englobait. Sans avoir besoin de s'approcher plus, ou de faire appel à sa vue spectaculaire, ou même de réfléchir, de chercher à savoir qui elle était : il su. Violett. Sa sœur. Sa première création, l'ultime naissance qu'il avait provoquée. Le plus parfait des souvenirs qu'il était capable de percevoir sans ses pouvoirs. La meilleurs des sensations, l'inconnue de tous : excepté de lui-même. N'y avait-il pas plus belle preuve d'amour que de la désirer tant pour femme que pour sœur ? Il ne savait pas. Il avait beau l'aimer telle la sœur qu'elle était pour lui, la chaleur qui se contracta dans son ventre lui rappela Jill. Alors c'était ... ? Il baissa la tête vers le sol. Il n'avait pas besoin de se défouler, ni de se comporter comme l'adolescent admiratif et à la fois respectueux de son aînée qu'il aurait du être. Car elle était peut-être née avait lui, mais elle était aujourd'hui moins habille. Elle ne savait plus grand chose de son frère, et cela le désolait lui-même. Il ne se réjouissait pas vraiment de la revoir, en tout cas pas ce soir. Depuis combien de temps, d'ailleurs, l'avait-il évitée ? S'en était-elle rendue compte ? Se décalant légèrement pour apercevoir son expression, il resta muet sous l'effet qu'elle provoquait en lui. Il se souvenait, si bien ... De ses crocs transperçant lentement sa douce chaire, de la caresse de ses cheveux dans une de ses mains, de la saveur de son propre sang. Alors que ce breuvage aurait du sombrer dans ses entrailles mortes d'ancien humain, il avait refait battre son cœur, il avait circuler à nouveau dans ses veines, se mêlant à lui comme s'il était réellement sien. Le ravissement d'Edouard avait été sans limite, et il ne savait toujours pas comment, il s'était lentement retiré, soutenant le corps inconscient de Violett. Et aujourd'hui, comme pour lui rappeler sa folie, tandis que la culpabilité refaisait surface parmi une vague d'autres sentiments, il lisait en elle. Oui, il n'avait pas besoin de contact physique comme avec les autres, il n'aurait pas besoin d'une coutre distance. Il la sentait comme si elle était blottit dans ses bras, comme si elle l'embrassait. Son esprit était une galerie bien rangée de souvenir, tous en noir et blanc. Il en déduisait que comme toujours, elle faisait partie des vampires cruels et froids. Mais petit à petit, il reprenaient des couleurs. Petit à petit, l'immortel revenait au présent. Un visage se dessina, et un nom apparut juste à coté. Il sentit son sourire se tirer sur ses lèvres fines et pâles.

    « Comment réagirait Adam, s'il te voyait, un sourire niais collé aux babines ? »


    Son ton était plus que dédaigneux, presque jaloux. A vrai dire, il était déçu par sa sœur, et apeuré à la fois. Et si cette fois, s'était elle qui l'abandonnait ? Si bientôt, Violett décidait de disparaître ... ? Le vampire sentit ses muscles se contracter. Il n'avait pas besoin de ça, car son sang désormais inexistant l'appellerait à jamais. Qu'elle le veuille ou non. Et Jill ne la remplacerait pas, contrairement à ce que ressentait la faible amoureuse pour ce dénommé Adam. Alors, Violett, tu es incapable d'aimer deux personnes à la fois ... ?
Revenir en haut Aller en bas
V. IOLETT'
Admin Yuke. Faudra que je me trouve un autre statut.x3
V. IOLETT'


Féminin
Messages Postés : 51
Age : 29
Nom du Perso' : Violett
Puf / Surnom : Yuke.
Date d'inscription : 07/12/2008

Perso'.
Relations_:
Age du Personnage_: Apparence 19, véritable plus de 200

Like a Long Sleeplessness Night Empty
MessageSujet: Re: Like a Long Sleeplessness Night   Like a Long Sleeplessness Night EmptyDim 8 Mar - 17:55

    Violett frissonna. Cette voix … Elle la connaissait par cœur. Cette sensation, elle l’avait ressentie de nombreuses fois. Chaque intonations, ondulations de ce timbre provoquait un changement en elle. Elle fixa encore quelques secondes les étoiles. Que … ? Elle exhala, son souffle glacé formant une longue et lente arabesque blanche dans l’air. Elle se releva doucement, tournant le dos à Edouard. Ses bras pendaient le long de son corps, tremblants. Les expressions tentaient de se succédaient, sur son visage, sans en adopter une, se contentaient d’effleurer ses traits et de s’évanouir, rendant son air neutre habituel. Elle savait que, de doutes manière, son frère était là, dans ce monde, sur le même continent, dans le même clan, et que le rencontrer n’était pas une coïncidence mais une fatalité. Ils devaient se revoir, encore et encore, jusqu’à la fin de l’univers, ou que l’un d’entre eux disparaisse dans les flammes. Sa respiration se ralentit. Etre avec son frère n’était pas une punition, elle appréciait même sa compagnie, mais en sa présence, elle était … Vulnérable. Pas parce qu’il savait lire la moindre parcelle de sa longue vie, pas parce qu’il déchiffrait le moindre instant de son existence, pas parce qu’il savait tout ce qu’elle avait fait, toutes les choses qu’elle avait dite, qu’elle avait faite, tout les coups qu’elle avait donné, toutes les caresses qu’elle avait reçues, ça, non. C’était grâce à Edouard qu’elle avait vécut ça. Alors pourquoi enfouir tout ça ? Pourquoi devrait elle enfouir tous les méandres de ses souvenirs ? Elle se fichait de savoir ce qu’il pourrait en faire. Entre ses mains, à lui, elle était fragile. Il pouvait tout retourner contre elle, reprendre ce qu’il avait fabriqué. Violett était « sa » chose. Et rien ne changerait. Elle le resterait. Son pantin, sa marionnette, sa créature. Elle était presque aussi fragile que … Elle chancela. Dans le même geste, elle se retourna, s’approcha doucement de son frère. Un sourire traversa l’espace d’un instant son visage. Son petit frère. Celui qui pourtant, arrivait à la faire trembler, qui était bien plus fort qu’elle, qui la renvoyait à l’état de l’humaine fragile qu’elle avait été il y a bien longtemps … Elle regarda au loin, évitant soigneusement son regard. Oui, elle se sentait presque aussi fragile que dans les bras d’Adam. Sauf qu’elle avait conscience qu’Edouard n’hésiterait pas à jouer d’elle, de l’abuser à coups de mirages. Adam était un mirage lui-même. Mais elle aimait se laisser bercer par cette illusion là, doucement, sans l’espoir de se réveiller un jour. Pourtant, elle connaissait quel était celui qui la tirerait de son sommeil. Une légère douleur se réveilla au creux de son épaule. Elle tressaillit, sa main courut le long de l’endroit où, des années et des années plus tôt, Edouard avait enfoncé ses crocs pour lui conférait l’immortalité de même que pour boire son sang. De même que pour la vider d’une bonne partie de son libre-arbitre. Elle était sienne. Elle le savait.

    « Quelle … Surprise … - lança elle doucement, d’une voix lasse mais neutre. Sa gorge se serra en croisant les prunelles de son frère. Elle eut un léger sursaut. Assoiffé ou non, le regard d’Edouard était toujours fascinant. Comme le regard de bon nombre de vampires. Mais … Elle savait que c’était la fin. Que maintenant qu’elle avait croisé ses yeux, elle serait capable de tout faire, de tout commettre, du moment qu’il lui ordonnait. Sa dette … Ne s’arrêterait jamais. Elle était là, au dessus de sa tête, comme une épée de Damoclès. Chaque grain de sable qui venait s’ajouter au tas dans le sablier, chaque jour qui s’ajoutait à son existence était un acte supplémentaire à accomplir, pour son frère. C’était du moins sa vision des choses. Car pourtant … Elle aimait ça. Ne pas savoir de quoi chaque rencontre avec lui sera faite. Elle ne le craignait pas, mais elle savait qu’avec lui, elle risquait probablement de pouvoir tout faire, de pouvoir tout trahir. Vraiment tout … ? Sa respiration s’accéléra légèrement, discrète. Facilement Manipulable, elle le savait. Elle savait aussi que son frère avait suffisamment de cran pour se servir d’elle, un jour ou l’autre, lui offrant un peu de répit sur ce qu’elle lui devait chaque jour un peu plus. Elle lui devait l’éternité, elle lui devait Adam. Elle lui devait de rester encore des années avec lui, l’être qui se tenait devant elle. Aussi manipulable qu’elle l’était face à son frère, elle l’aimait. Et lui était reconnaissante, mais pas seulement. L’amour qui unissait une sœur à son frère … ? Ses doigts pincèrent l’endroit où elle avait été mordue. Des effluves de sang entouraient encore Violett, lui rappelant leur rencontre … Leur « première rencontre ». Pourtant, elle ne l’enlaça pas, ne le serra pas dans ses bras avec la force qui était désormais sienne grâce à lui. Elle se contenta de le regarder, ses yeux mauves luisants d’un éclat vide et terne.
Revenir en haut Aller en bas
https://bloodappeal.forumactif.com
E.DOUARD
F.UTUR MAÎTRE DU MONDE A.MA.
E.DOUARD


Féminin
Messages Postés : 233
Age : 29
Nom du Perso' : Edouard Evans. Et Simca.
Puf / Surnom : Ama
Date d'inscription : 08/12/2008

Perso'.
Relations_:
Age du Personnage_: 219 ans. / 214.

Like a Long Sleeplessness Night Empty
MessageSujet: Re: Like a Long Sleeplessness Night   Like a Long Sleeplessness Night EmptyLun 9 Mar - 18:58



    LITHIUM - EVANESCENCE.
    http://www.deezer.com/track/2169199

    Le vampire ne pu s'empêcher de sourire. Violett ne semblait pas très ... à l'aise. Elle qui avait si longtemps imposé sa volonté à son frère, même peut-être inconsciemment, semblait bien faible. Edouard fit un pas vers elle. A quoi pensait-elle ? Il essaya de le deviner, mais le nombre de souvenirs et de sentiments qui l'assaillirent le rendirent mal à l'aise à son tour. C'était difficile, de faire le tri entre les siens, et l'imposante existence de sa sœur. De comparer ses propres émotions à celles de son interlocutrice, même antérieures. C'était ... différent de d'habitude. Plus clair, plus intense. Etait-ce parce que l'insensibilité de Violett avait disparue ? S'était-elle tant ignorée à l'approche d'un nouveau sentiment ? A l'approche de l'amour ? Car c'était ça qui la consumait, avant que lui n'arrive. C'était ça qui avait brûlé les dernières traces de la raison dont elle avait fait preuve. Et lui ? Ne décernait-il pas du mépris dans son être, à l'instant ? Comment pouvait-il la blâmer, alors que ses désirs étaient dirigés, eux, vers une louve ? Oui, un être détestable, répugnant et puant, et pourtant un être auquel il pensait constamment, ces temps-ci. Alors il était aussi pitoyable qu'elle. Peut-être pire, parce qu'il s'était laissé faire. Parce qu'il avait provoqué cette rencontre, et qu'il n'avait en aucun cas lutté contre la chute. Le fait de tomber, encore et encore, d'oublier. Voilà ce qu'il ressentait. Quant à elle ... Il ne comprenait pas. Comment pouvait-elle aimer quelqu'un d'autre, comment pouvait-elle le délaisser ? Il ferma les yeux, son air sournois disparaissant. Longtemps, il avait estimé que Violett était la seule personne qu'il aimait, voire qu'il était capable d'aimer. Cela l'avait rassuré, de savoir qu'en tant que vampire, il avait encore un cœur. Et que même s'il ne battait plus, il pouvait se fendre, se tordre, ou se complaire grâce à quelqu'un. Il ferma les yeux, tout en continuant de chercher le regard de sa sœur derrière ses paupières closes. Avait-il eu peur d'être si insensible qu'il n'aurait plus existé ? Peut-être. Il ne comprenait que trop tard ce qui lui avait prit, des jours ou des années plus tôt. Tout comme lorsqu'il avait essayer de s'introduire dans l'esprit de ... Non. Il tressaillit invisiblement. Il ne voulait pas penser à ça, comme si cet être allait revivre à travers lui s'il y pensait. Tous avaient choisit leur vie, lui le premier. La jeune femme présente était une des seules à savoir ce qu'il était, pour le Clan de l'Etoile. Elle était la seule à avoir un aperçu de l'étendue de sa puissance, qui pourtant semblait s'amoindrir. Ah ! Il y était. La question de son influence. Jill le faisait courir sur des sentiers interdis, consciente ou pas. Pourquoi avait-il risqué sa vie pour la revoir, quitte à briser des années de pacte avec les Quileutes ? C'était ça qui était pitoyable. Car derrière ses airs bien gardés, derrière ses traits innocents et sans reproches, Edouard se contrefichait bien des règles instaurées par ses aînés. Il n'avait aucun respect pour eux, sa sœur en étant la preuve. Pourquoi une dégénérescence de vieux vampires aurait-elle été supérieure aux siens ? Oui, à ses vampires. Ses marionnettes, ses excuses. L'ancien humain, contrairement au Clan de la Lune, ne désirait pas plonger Forks dans la paix la plus totale. Il n'avait que faire des loups-garous et des humains. C'était chez lui, et rien n'y changerai.

    Le vampire s'immobilisa, laissant une fois de plus le vent faire voleter ses cheveux, le bercer à travers sa torpeur grotesque. Il était si facile d'accéder à la solitude, quand on s'appelle Edouard Evans ... Il lui était si simple de croire qu'il était enfin la seule créature sur terre. Après tout ... Il avait l'éternité devant lui. Ou bien moins. Rouvrant les yeux, il déposa un regard triste sur sa sœur- plus petite que lui. Après tout, quel vampire avait vécu éternellement ? Quel vampire n'avait pas succomber à une quelconque guerre, depuis leur naissance ? Il n'avait pas la réponse, mais il s'en doutait. Un instant, il s'imagina Violett, vieille, malgré son apparence puérile. Il s'imaginait sa voix, tranchante, et les troubles de son esprit. Il esquissa une grimace en voyant se déposer un voile blanc sur ses yeux - qui lui avaient valu son nom. L'un comme l'autre serait oubliés, un jour. Et même s'il comptait se battre contre ça, il n'avait pas, ou plus, envie de lutter contre la mort. Si elle venait à lui - ce dont il doutait pourtant - il la laisserait faire. Mais il avait peur. Peut ne pas avoir de temps pour remettre ses idées en place, pour reprendre un semblant de logique. Se languissant de la présence de Jill tout en reprenant un air sérieux, voire excessivement en colère, il empoigna le menton de sa compagne et lui fit lever la tête vers lui. Même si jamais il ne lui avouerait ouvertement, il avait besoin d'elle.
    Tendant son visage - ses lèvres, son regard, son souffle régulier - sur celui de Violett, il murmura, comme un amant à son amoureuse. Sa voix froide et son ton accusateur ne correspondaient pas à l'expression de son visage. Mais avait-il jamais, finalement, été d'une quelconque logique ? Avait-il connu, ne serait-ce qu'une fois, la sincérité ?

    « J'ai peur. Peur que l'éternité m'échappe. »
Revenir en haut Aller en bas
V. IOLETT'
Admin Yuke. Faudra que je me trouve un autre statut.x3
V. IOLETT'


Féminin
Messages Postés : 51
Age : 29
Nom du Perso' : Violett
Puf / Surnom : Yuke.
Date d'inscription : 07/12/2008

Perso'.
Relations_:
Age du Personnage_: Apparence 19, véritable plus de 200

Like a Long Sleeplessness Night Empty
MessageSujet: Re: Like a Long Sleeplessness Night   Like a Long Sleeplessness Night EmptyLun 13 Avr - 17:04

    Oui, Violett aimait Edouard.
    Comme un frère ? Comme un maitre à qui l’on devait la vie oui ici, l’immortalité ? Bien moins ? Bien plus ?
    Elle aurait dut s’enfuit, laissant son âme tiraillée en train de se consumer dans entre les mains de son frère, s’empêchant de se consumer entre ses doigts, en ce moment même. Se tourner vers l’orée de la forêt et courir dans les bras de celui qu’elle voulait et qui avait empoigné son cœur pour l’emprisonner à nouveau. Mais qu’importait si la cage était dorée ou non, ce qui l’importait, c’était à qui les barreaux appartenaient. Pourtant, le cœur mort de Violett aurait dut revenir de droit entre les doigts d’Edouard, pour que ceux-ci jouent avec comme on le fait d’un vulgaire objet. Sans doute pas volontairement, ou … ? Mais Violett ne pouvait savoir. Violett ne pouvait s’emparer à sa guise des souvenirs et sentiments des autres, s’amuser à les lire comme bon lui semblait tout ce qui ne lui appartenait pas et jouir de ces spectacles, en rire pour les jeter ensuite. Comment réagirait Adam en la voyant ainsi, si faible, impuissante, dans les bras de quelqu’un qu’elle aimait également ? Pouvait elle rêver mieux en ce moment même que de mourir par les mains de celui qu’elle avait rencontré dans le minuscule cimetière de Forks, celui qu’elle avait attendu pendant plus de deux-cent ans ? Mais ce n’était pas d’elle dont il s’agissait, ni de lui. D’Edouard, son frère. Et seulement d’Edouard. Elle devait être là pour lui, quoi qu’il lui en coute, et elle le savait. Pas par la promesse tacite qui les liaient, mais par le sang qui avait autrefois coulé dans leurs veines et qui les avaient unis, aujourd’hui évaporé dans les méandres de leurs corps froids, sans savoir que ce pacte ne se résilierait probablement jamais, les brèves années accordées au humains écoulées depuis bien longtemps. Son frère avait besoin d’elle. De sa sœur ? Du vampire qu’il avait fait d’elle ? Comme une parfaite inconnue, anonyme de tous les instants qu’ils avaient échangés depuis leurs plus tendre enfance ? Tous les mirages d’un instant sous les douces étoiles avec le vampire s’emmêlaient, se ressemblaient tous et les rires de ces costumes à adopter résonnaient dans l’écho de l’ondoiement des hautes herbes qui caressaient leurs jambes. Qui pouvait-elle seulement être dans cette foule d’illusion, pourquoi devait elle réfléchir à ce qu’elle devait faire, pourquoi son corps ne réagissait tout simplement pas naturellement, au lieu de vouloir dérober son visage à ces doigts, pour les aller le mettre dans ceux d’un autre ? Sa main s’envola, tremblante, jusqu’au dessus des cheveux de son frère et de stagner en hauteur, hésitante.

    Oui, Violett aimait son frère. Elle devait être égale à elle-même, pourtant, en avait elle le droit ? Ses doigts fins allèrent caresser la chevelure du vampire, doucement, presque comme l’effleurement du vent sur les branches des arbres en été. Sa respiration s’arrêta avant que les paroles ne s’échappent de ses lèvres, dont les commissures tremblaient.

    « Ne la garde pas prisonnière, souffla-t-elle d’une voix froide dont les accents chaleureux ne la rendaient que plus mielleuse. Laisse là juste t’emporter. », Ajouta-elle, ses yeux s’égarant sur les traits de son cadet. Ses épaules eurent un léger mouvement de recul, son regard améthyste voulant se percher haut dans le ciel, pour se détourner de ceux d’Edouard et pouvoir admirer ceux rougeoyants d’Adam, l’emprise dont elle souffrait du premier ne la terrifiant que trop, faisant trembler son corps suffisamment fort pour qu’il s’en aperçoive.
Revenir en haut Aller en bas
https://bloodappeal.forumactif.com
E.DOUARD
F.UTUR MAÎTRE DU MONDE A.MA.
E.DOUARD


Féminin
Messages Postés : 233
Age : 29
Nom du Perso' : Edouard Evans. Et Simca.
Puf / Surnom : Ama
Date d'inscription : 08/12/2008

Perso'.
Relations_:
Age du Personnage_: 219 ans. / 214.

Like a Long Sleeplessness Night Empty
MessageSujet: Re: Like a Long Sleeplessness Night   Like a Long Sleeplessness Night EmptyJeu 23 Avr - 18:51

    Presque indépendamment de sa volonté, l'expression du vampire se fit plus tendre. Sa main retenant Violett ne se détacha pourtant pas. Le sourire qui étirait ses lèvres était sans joie, mais il était là. Les paroles de sa sœur ne le touchait peut-être pas au sens que l'on donne à quelqu'un de sensible, mais il n'y restait pas pour autant insensible. Il savait que cette éternité lui était offerte et ne lui serait pas retirée avant qu'il l'ait décidé... Tout du moins il en était convaincu. Mais, au fond de lui, il semblait incapable de ne pas la chérir plus que nécessaire. Il prendrait à jamais soin de cette éternité fragile. Il était possessif et mielleux avec elle ; avec son immortalité. C'était ce qu'il était : un immortel. Un être qui se détachait par sa nature de tant d'autres, un être qui s'effaçait lorsqu'il le choisissait. Edouard était-il le vampire parfait ? Edouard était-il capable de contrôler chaque particule de son être, jusqu'à prononcer sa défaillance ? Non. Le jeune homme ne pouvait pas choisir de la vie des autres, à son grand défaut. Il était capable de la lire, de percer les barrières de leur esprit - qui étaient d'ailleurs chez lui très présentes et infranchissables - mais pas de les contrôler. Le serait-il un jour ? Il l'espérait... tout en laissant cette idée loin de lui, derrière un mur de pensées. Ce vampire préférait encore éloigner toute once de douleur de lui. Mais qu'était-elle ? La perte d'un être cher ? Il ne pouvait aimer de cette façon. Tout dans son corps lui interdisait de s'attacher, toute la souffrance qu'il avait déjà ressentie avait fait mourir son cœur et ses sentiments. Il était une silhouette égarée dans une brume tenace. Ses yeux rencontrèrent à nouveau ceux de Violett. Et elle, alors ? Qui était-elle dans sa vie qui était pesante et trouble ? Qu'elle place avait-elle gagnée dans ce cœur mort depuis plus de deux cent ans ? Son sourire s'étira encore un peu. Malgré son emprise sur elle, Edouard ne pouvait lui faire autant de mal qu'il l'aurait désiré. Lorsqu'il s'approchait d'elle, lorsque son esprit entrait en résonance avec le sien, inéluctablement, il s'en rendait compte. Il voulait la blesser, la contraindre à l'aimer plus que n'importe qui. Seulement il était faible, face à eux. Face aux liens qui les unissaient et dont il ne prenait conscience que maintenant. Enfin... Depuis qu'il avait bu son sang. Les crocs du brun se serrèrent. Une émotion qu'il connaissait bien s'empara à une vitesse incroyable de lui, traversant ses organes, traversant sa tête, ses muscles... La culpabilité à laquelle il ne s'habituait jamais. Le contact des doigts fins de sa sœur sur ses cheveux, peut-être imperceptible aux humains mais pas à lui, troubla de nouveau Edouard. Elle n'avait pas l'habitude de le toucher, d'accepter ses gestes. La surprise illumina un instant ses traits innocents et doux. Les reflets violets du regard de Violett embrasèrent ses yeux, le plongeant dans un monde fait de ces quelques uniques couleurs, le plongeant dans l'univers de ses sentiments. Il les détestait, eux qui le prenait n'importe quand et n'importe comment. Bien qu'immobilisé face à elle, le vampire avait la désagréable sensation d'être attirer vers le sol. Que ses jambes devenaient lourdes, que ses jambes étaient en feu. Il avait envie de tomber, encore et encore, sans jamais peut-être découvrir le fond de sa prison. Et des barreaux bien imaginaires virent l'entourer, le séparant de son aînée... Non !
    Pour lui, pour Edouard, la seule qu'il était destiné à aimer était Violett. La seule qui avait une place dans son existence, dans sa longue et terrible vie. Violett était la reine de son royaume, sans parures et sans bijoux, mais reine de son cœur. Si elles avaient été capables de perler de ses yeux, de son corps entier s'il le fallait, qui sait si une larme n'aurait pas couler à l'instant sur la joue pâle et maigre de l'immortel... Fermant les yeux sur ces visions d'horreurs, le garçon déroula ses doigts du menton de sa compagne. Il s'écarta quelques secondes d'elle, n'hésitant pas à faire appel à sa vitesse vampirique. Après tout, elle était l'une des siennes. Pourquoi, comme avec elle aurait-il du se cacher ? Pourquoi une fois de plus, Edouard discernait la souffrance tout autour de lui, prête à transpercer sa chair au moindre relâchement de sa part ? S'approchant à nouveau de Violett, cette fois il ne s'arrêta pas à les barrières physiques qu'il y avait entre eux. Non seulement il l'entoura de ses bras forts et déterminés, contrastant avec son apparence frêle, mais il ne repoussa plus les pensées de sa sœur dans son propre esprit. Si l'image d'un autre vampire aux cheveux rouges s'était affichée tout à l'heure devant ses yeux bleus, il n'y avait pas fait attention. A vrai dire, il se fichait bien de savoir si elle pensait à Adam ou pas. Il voulait juste la serrer contre lui, encore. Il voulait juste qu'elle ressente à son tour le cours de ses souvenirs, qu'elle comprenne ce qu’était son pouvoir.
    Et si proche d'elle, physiquement comme mentalement, il ne doutait pas de l'efficacité de sa manœuvre. Il n'avait qu'une chose à lui dire, et avec personne d'autre elle n'aurait la possibilité de le ressentir si bien. Avec personne d'autre elle ne serait capable de comprendre ses sentiments, de les entendre résonner dans son corps à son tour. Jamais elle ne pourrait palper la sincérité de tels mots avec un autre. Edouard était le seul. Et tu le sais, n'est-ce pas, Violett ?

    « Je t'aime. »

    Un sourire imperceptible étira ses lèvres fines. Mais ça, son aîné ne le voyait pas. Sa tête était plongée dans la chevelure charbon d'Edouard.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Like a Long Sleeplessness Night Empty
MessageSujet: Re: Like a Long Sleeplessness Night   Like a Long Sleeplessness Night Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Like a Long Sleeplessness Night
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Blood' Appeal. :: TERRITOIRES DES HUMAINS :: Ailleurs.-
Sauter vers: