| | | Hollow Light • [ Simca ] |  |
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# Shiki
Maitre du clan de la Lune & Champignon de son état.
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![Hollow Light • [ Simca ] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: Hollow Light • [ Simca ] ![Hollow Light • [ Simca ] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) Lun 1 Juin - 17:29 | |
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Hollow Light
Ses lèvres frémissantes, ses pupilles dilatées,
d’une couleur luminescente, fixées sur la clarté.
Lumière d’un monde ténébreux, comme des joyaux dans une grotte obscure,
l’herbe se plie sur le sol tortueux, signant la route pour poursuivre l’aventure.
Son corps immobile brise son ankylose, de gestes furtifs il s’élance,
se mouvant dans un silence morose, un esprit revêche poursuivant ses chances.
Poursuivant ses chances, petit esprit revêche ? Espoirs fugaces, d’une imperceptible chasse. Dans son monde qui lui est propre, qui se cache et qui traque, qui balaye les traces de son sanglant massacre. Les arbres semblaient vouloir toucher la lune de leurs branches enchevêtrées, semblaient vouloir frôler son corps alors qu’il courrait entre leurs troncs gigantesques. La surface de leurs feuilles était pâlit par la lumière lunaire, leurs veines rompaient leur corps presque translucides. Seul, l’adolescent traçait son chemin. Il la retrouverait. Il se l’était lui-même juré, et ses promesses étaient si rares, il ne pouvait les briser. Jamais avant n’avait-il ressentit un tel besoin. Jamais il n’avait ressentit l’envie de retrouver quelqu’un. Or, une poignée de sentiments s’étaient frayé un chemin des profondes oubliettes pour venir enlacer tout son être. Sur leurs dos chevauchait l’envie, le désir d’agir. Le souffle du vent créait des petits bruissements. Sous ses pieds, la terre céda sa place à la roche. Le jeune homme se propulsa sur d’énormes pierres, souple comme un chat sauvage, continuant son chemin vers les hauteurs. Dans cette région, l’air été humide, et le soleil peu présent. Il pourrait poursuivre ses recherches le jour. Puis son odeur serait plus facile à trouver, dans un air aussi lourd. Il s’arrêta soudainement au sommet d’un gros rocher qui surplombait nombreux autres. D’où il était, il pouvait voir l’ensemble des forêts, il percevait la surface presque blanche d’un lac, et les minuscules mais nombreuses lumières d’une ville. Mais son odeur n’était pas là. Elle n’était nul pars. Cependant, si elle cherchait son ancien camarade, Edouard Evans, elle n’était pas loin. Il se laissa tomber sur la roche, son dos contre la pierre et les yeux vers les étoiles. Depuis longtemps il ne s’était pas nourrit, et jamais il ne s’était arrêté. Il n’avait pas besoin de se reposer. Et ces jours de voyage l’avait mené bien loin, loin du lieu où se tramaient tous ses souvenirs. Loin de son maître, de sa vie humaine, et de sa pseudo maison. Mais près d’elle. Il porta une main à son front, recouvrant ses yeux, barrant sa vue. Pourquoi agissait-il ainsi, pourquoi pour elle ? Ou était-ce pour lui ? Cherchait-il juste de quoi pimenter sa vie ? Il était un personnage de cette histoire et ne pensait pas se retirer maintenant. Si elle voulait poursuivre ceux qui avait détruit sa vie, qui l’avait détruite, elle aurait besoin de lui. Si elle voulait se jeter dans la gueule du loup pour lui couper les crocs, il s’y jetterait avec elle. Il n’allait pas faire un trop grand faux bon avec ses ‘compagnons’ et comptait bien les revoir, un jour. De plus, ce coin semblait idéal pour les vampires, il en trouverait peut-être. Le jeune homme inspira profondément, cherchant la moindre effluve qui n’était pas de la forêt. Différentes odeurs qu’il ne pouvait identifier s’imposèrent. Un maigre sourire apparu sur les lèvres pleines du jeune homme. Non, il ne la désirait peut-être pas. Pas autant qu’il l’avait crut en sombrant dans ses yeux bleus. Mais quelque chose était bien là, qu’il désirait, et cette chose s’affinait.
Son bras retomba contre son corps, contre la roche. Il resta aussi immobile qu’une statue. Il plissa ses yeux et ses lèvres retroussées sur ses crocs voilèrent à nouveau la blancheur de ses canines alors qu’elles se détendaient. Ses crocs, oui, car il n’était pas humain. Sa force et sa vitesse n’avait rien de normal. Ces crocs étaient des armes qu’il avait mainte fois mit à l’œuvre. Qui lui avaient procuré et qui lui procurait toujours le droit d’être un prédateur et de boire du sang. Il était vampire. Après un long moment passé sous silence, ses lèvres frémirent à nouveau. Sa voix, cristalline, s’éleva doucement, semblant s’émaner de partout, du sol comme du ciel. Un doux chuchotement que le vent emportait.
« We're walking in shadow,
We're feeling so insecure,
Everywhere our demons follow,
Their contorted faces obscure.
We've all played the game,
But now its all for real,
For everyone its the same,
We pretend we know how to feel. » Bon, j'avoue, les cheveux de Simca c'est nawak mais au début ils étaient sensés être allongés dans l'herbe.
Puis les expressions sont nulles aussi ^___^'. C'est un dessin que j'ai fais en cours ... x)![Hollow Light • [ Simca ] 5ehle9](https://2img.net/h/oi39.tinypic.com/5ehle9.png) | |
|  | | E.DOUARD
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| | Sujet: Re: Hollow Light • [ Simca ] Sam 27 Juin - 14:01 | |
| Un sourire étira soudain les lèvres d'une jeune femme. Ses yeux brillèrent légèrement, et pourtant le reste de son expression resta glaciale. La robe courte et blanche qu'elle portait était emportée par le vent, soulevée par cette force qu'elle ne contrôlait pas. Et d'un bras, elle enlaçait le tronc d'un arbre. Ses ongles, ou plutôt ses griffes, y étaient enfoncées comme dans la chair. Elle ne saignait pas. C'était l'arbre qui perdait lentement de son propre liquide vitale, insensible à la douleur, lui. Simca cilla. Ses cheveux, eux aussi, voletaient derrière elle. D'où elle se tenait, la ville s'étendait sous ses yeux, telle une proie facile. Aurait-elle su se jeter dessus sans réfléchir ? Aurait-elle su laisser son cœur à cet endroit, s'en défaire et partir à sa recherche ? Il était ici. Pas celui qu'elle voulait, mais celui qui l'y mènerait. Et son cœur brûlait d'impatience. Son corps se taisait pour le moment, mais elle tremblait intérieurement. Enfin, elle allait savoir. Leurs regards bleus allaient se rencontrer à nouveau. Cette fois Simca n'aurait pas peur des conséquences. Il ne lui ferait rien. Son sourire s'étira encore un peu. Mais celui a qui appartenait cette voix lointaine ? Elle avait beau l'être, l'immortelle percevait toutes ses intonations, toutes ses vibrations. La moindre erreur et elle se rirait de lui. Seulement, elle comme Shiki savaient très bien que cela n'arriverait pas. Ils étaient plus que des êtres humains, plus que de simples jouets qu'on avait abandonnés, cassés. Ils étaient l'essence même de leur double existence, de ce sentiment que Simca ne comprenait pas. Depuis toujours, depuis son toujours à elle, elle avait cru aimer un autre vampire. Dont les yeux noirs se posaient avec tendresse et froideur sur elle, tour à tout. Dont le corps appelait le sien et le repoussait lorsqu'il en avait assez. Et dont la voix l'attirait plus que n'importe quelle autre. Le visage de Simca se tordit un instant. Elle avait cru trouver une raison de vivre, une raison de craindre et de se battre. Et si naïve fut-elle, sa conscience ne l'avait pas aidée. Son cœur et son âme s'étaient dévouées à lui, jusqu'à... Jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus rien faire. Car cette fois, c'était autre chose qui l'avait arrachée, plus loin. C'était une humanité perdue qu'elle avait désiré, plus que lui, plus que sa vie... La jeune femme ferma les yeux, se laissant porter par les paroles de son nouveau sauveur. C'était ce qu'il lui avait arraché qu'elle avait cherché... L'avait-elle trouvé ? A vrai dire, elle n'en savait rien. Sa peur de demeurer sans pouvoir était intacte, son sarcasme était toujours le même. Ses caprices n'étaient plus tous accomplit, mais elle avait toujours un vampire contre qui se blottir. Car dans ses yeux à lui aussi, elle pouvait se perdre. Dans celui qui avait désiré, elle ne savait pourquoi, tomber avec elle. Jamais Simca ne lui poserait la question. Elle avait peur de la réponse, peur qu'il la déçoive plus que lui. Et pourtant, elle savait également que s'ils se retrouvaient, elle serait prête à mourir. Si ça n'avait pas été le cas il y a plus de cent ans, ça l'était aujourd'hui...
Ne prenant pas la peine de rouvrir les yeux, l'immortelle se détacha de son perchoir. Certes, c'était haut, mais elle venait de le dire. Elle n'était pas n'importe qui. Ses genoux se replièrent, sa robe remontant totalement au dessus de sa tête. Pourquoi aurait-elle prit la peine de se cacher, alors que le seul ici présent capable de l'apercevoir avait déjà vu bien plus que cela ? Alors qu'elle avait déjà offert bien plus que son corps à ce semblable aux yeux bleus ? Un nouveau sourire, plus discret et serein, se dessina sur le visage de la jeune femme. Combien de fois lui avait-elle avoué qu'elle l'aimait ? Avait-elle jamais eu besoin de le dire pour qu'il le comprenne, d'ailleurs ? Avait-elle jamais cru en ses paroles à lui ? Doucement, presque trop, ses pieds chaussés de légères ballerines sentirent l'herbe. Le corps de Simca se plia sans gène, se réceptionnant parfaitement. Comme toujours, après tout. C'était son destin, sa survie. C'était l'état de vampire qui l'avait si longtemps hantée qu'elle commençait à comprendre, à apprivoiser. Et si son être ne pouvait se passer du sang de ses ennemis comme de ses plus proches amours, peut-être apprendrait-elle à se laisser aller. Tant d'humains avaient eu confiance en elle, et tellement peu avaient réussit à la manipuler. Tant d'humains étaient morts pour elle, et si peu s'étaient attaqués à ce qu'elle était. Ses années d'exile et de fuite consumaient les autres pensées du vampire. Pourtant, elle se remit à marcher, cherchant l'origine de la voix qui l'entourait. A vrai dire, elle n'en avait pas besoin. Elle savait qui il était. Elle savait pourquoi il se trouvait ici. Mais elle en avait besoin. Le voir, le sentir. Que ses mains enroulent ses propres cheveux, que ses lèvres cruelles s'écrasent sur les siennes. Si aujourd'hui c'était lui son esclave, ça n'avait pas toujours été le cas. Loin de là. Elle lui devait plus qu'à quiconque... Théoriquement. Le comprenait-elle ? Le refoulait-elle ? Car le seul dont elle pensait avoir besoin à cet instant, c'était Edouard. Celui qui l'avait menée à sa première mort, celui qui l'avait laissée revivre. Mais celui qui s'était joué d'elle presque autant que l'autre.
Inspirant longuement, alors qu'elle n'en avait pas besoin, Simca sentit son odeur s'emparer d'elle. Il était proche. Si proche qu'en quelques dixièmes de secondes elle l'aperçut. Se forçant à ne rien ressentir et ne rien laisser transparaître, elle ralentit. Il l'avait surement entendue, mais... La course ne faisait que commencer.
Doucement, furtivement, ses pas la menèrent jusqu'à son dos. Ses mouvements se stoppèrent à quelques centimètres de lui. L'immortelle était enveloppée de son odeur et de son immortalité. La nature avait presque disparue, autour d'eux. Elle l'avait quitté. Et elle ne voulait pas lui dire pourquoi. Il lui avait manqué. Ou non. C'était son être, son visage, ses yeux, son corps, ses sentiments qui lui avaient manqués. La solitude leur convenait... Surement plus à lui qu'à elle. Alors, pour le retrouver comme il se doit, lui interdisant silencieusement de se retourner, Simca entoura sa taille de ses bras fins. Ses cheveux roses tombaient jusqu'au creux de ses genoux, tandis que ceux de Shiki lui caressaient la joue. Elle était plus petite que lui, mais pas tellement. Presque trop tendrement pour ceux qu'ils étaient, la jeune femme posa sa tête sur son épaule, fermant les yeux sur le monde. Fermant son cœur au reste. N'attendant que ses paroles, que la colère et l'amour de sa voix. | |
| | | | # Shiki
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| | Sujet: Re: Hollow Light • [ Simca ] Mer 22 Juil - 17:36 | |
| { I'm still alive but I'm barely breathing... *
L’air du soir caressait son corps, ininterrompu. Mais il n’était pas froid, pas pour sa peau déjà trop glaciale. Pas assez fort pour qu’il ne ferme les yeux, juste assez pour que ses cheveux assombrit par l’obscurité s’agitent sans arrêt. Même s’il n’avait qu’un cœur mort, un cœur corrompu, l’odeur qui s’ajouta à la fraîcheur nocturne installa une pression au plus profond de sont être. Contrairement au reste, cette brise ne laissa pas ses lèvres qu’elle frôla intactes. Un frémissement presque imperceptible les agita, les réveilla. Ses yeux, jusqu’alors tournés vers le ciel, s’abaissèrent et l’adolescent ferma ses paupières. Il inspira profondément, un geste qu’il n’esquissait que très rarement, mais qui n’était pas inutile, pas en ce moment… Au final, c’était elle qui l’avait retrouvé, qui l’avait rejoint dans ce silence pesant. Il la ressentait venir, mais il ne bougeait pas. Il s’était attendu à ce qu’ils se retrouvent, car il l’aurait traqué à jamais, mais maintenant qu’elle était là, fidèle à sa beauté qu’il ne pouvait qu’imaginer dans sa fiévreuse ankylose, malgré son esprit développé, il ne savait soudainement pas comment réagir, mais il n’en eut pas besoin. Elle était déjà là, tout près… Et la clarté argentée que projetait la lune sur ses bras fins rendirent sa peau encore plus pâle lorsqu’ils s’enroulèrent entours de lui, la brillante luminosité des étoiles prenait une légère ampleur de la puissance du soleil en cette nuit dégagée et rendait sa peau vaguement scintillante. Shiki n’ouvrit pas ses yeux, sa tête recula d’elle-même pour s’appuyer d’avantage contre celle qui l’enlaçait. Depuis qu’elle était partit loin de lui, il lui avait suffit de fermer les yeux pour que la silhouette de la jeune femme hante l’écran sombre de ses paupières, pour que les multiples tableaux qui la représentaient, toujours solidement accrochés aux murs de son âme, s’agitent sur leurs crochets, créant une sensation désagréable que seule sa présence pouvait écarter. Mais il ne comprenait pas pourquoi les choses se déroulaient ainsi. Pourtant, cette étreinte presque possessive, qu’il lui avait lui-même offert il y a très longtemps et qu’elle lui offrait à nouveau, indiquait qu’il ne la laissait pas indifférente, comme chacun de ses gestes, chacun de ses regards que lui envoyaient ses yeux céruléens, comme chacune de ses intonations que ses lèvres laissaient s’échapper. Alors pourquoi hésiter ? Lui aussi il avait peur, peur de s’abandonner, de se perdre et d’être délaissé. Peur de faire trop confiance, et d’en payer le prix. Il aurait souhaité être aussi indifférent que sa race se vantait d’être, mais il n’était pas comme ça, derrière les murs indestructibles de sa nouvelle apparence et de ses nouvelles aptitudes, il était encore lui-même, et c’était peut-être ça qui lui permettait d’être aimé par la seule personne qu’il mourrait pour. Il avait peur, mais c’était si agréable, si normal… Pendant le temps qu’il avait mit à venir ici, il avait comprit qu’il cèderait énormément pour se perdre, qu’il voudrait bien vieillir à nouveau tant que c’était avec elle… Pour qu’elle caresse de ses doigts ses yeux tristes, pour qu’elle s’empare cruellement de ses lèvres. Pour qu’il puisse la contempler, rester éveillé la nuit juste pour l’entendre respirer. Et même si ces choses se trouvaient loin d’eux, quelque part où ils ne pourraient jamais assez étendre leurs bras pour les empoigner, ils trouveraient bien quelque chose…
Même s’il ne trouvait pas les bons mots, même s’il n’était pas aussi beau que d’autres, même si ses doigts n’étaient pas les plus doux, il lui appartenait. Pendant un moment il avait essayé de garder la porte fermement close, mais il n’avait jamais eut besoin de fournir d’efforts. Maintenant, elle seule pouvait franchir le seuil, elle seule pouvait se vanter de véritablement le connaître. Mais elle était partit, et peut-être ignorait-il toutes les conséquences. Courrait-elle seulement après ses souvenirs, ou avait-il commis une erreur en la suivant, en croyant qu’elle était à lui seule ? Même après sa transformation, il avait gardé son côté possessif. Et la distance était la meilleure façon pour qu’il ignore. Quelque chose en lui lui souffla de se taire, après tout, elle était là. Il voulait se retourner, s’attacher à elle d’une façon plus étroite, plus sûre, mais elle ne semblait pas vouloir le laisser faire. Des minutes passèrent, mais elles n’étaient pas beaucoup pour eux, et sa voix s’éleva à nouveau, beaucoup plus calme, encore douce, toujours triste.
« Cette fois, c’est toi qui me retrouve, Simca… »
Avait-elle finit sa course effrénée ? Ou repartirait-elle bientôt ? Lui même ne supporterait pas la morosité d’une vie trop paisible, alors comment pouvait-il lui en vouloir ? La retiendrait-il comme elle le retenait maintenant, l’empêchant de partir ?
{ Cause if you go, I go... * | |
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