| | | Inspiring dream. [ Sedouwh comprendra x). PV. ] |  |
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E.DOUARD
F.UTUR MAÎTRE DU MONDE A.MA.
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![Inspiring dream. [ Sedouwh comprendra x). PV. ] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: Inspiring dream. [ Sedouwh comprendra x). PV. ] ![Inspiring dream. [ Sedouwh comprendra x). PV. ] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) Lun 12 Jan - 19:10 | |
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Un sourire en coin sur les lèvres - ou babines - Edouard sortit du lycée. Les cours étaient incroyablement faciles pour lui qui les avait fait cent fois. Deux cent ans de lycée et études en tout genre, ça facilitait la tâche. Surtout lorsqu'on était extrêmement intelligent. Voyant un autre garçon lui faire de grands signes de la main, il l'ignora. Il n'avait aucune envie de sortir avec cet humain, ni aucun autre d'ailleurs. Il se montrait simplement sympathique en classe pour ne pas attirer l'attention, bien que ce soit parfois difficile. Détournant donc la tête de l'autre coté, il remarqua du coin de l’œil quatre filles glousser en le regardant. Cette fois, il leur décocha un sourire charmeur, histoire de les faire rougir et se cacher. Mais ayant d'autres projets en tête que d'attirer une proie hors de l'établissement, le vampire embrassa le parking du regard. Plissant les yeux, et refit le tour deux ou trois fois. Perdant son sourire, son air sombre et sérieux reprit le dessus. Se concentrant sur les conversations alentour, au cas où, un brouhaha lui tapa dans la tête. Grognant imperceptiblement, il secoua la tête. Et patati par-ci, patata par-là. N'avaient pas autre chose à faire ?! S'asseyant sur le capot d'une voiture, une odeur lui chatouilla les narines. Celle d'un loup. Soudain plus enthousiaste, il chercha la familière silhouette des Quileutes parmi la foule. Mais les autres effluves sanguins l'attaquèrent. Ses yeux se foncèrent légèrement, passant du bleu ciel au bleu clair. Sa gorge était sèche, avide d'un délicieux breuvage. Celui-ci était constant, à sa portée, ici. Tous ces humains inconscients de la présence d'un tueur près d'eux. Un vampire du Clan de l'Etoile. Baissant la tête dans un geste désinvolte, Edouard fixa ses pieds. Ses chaussures étaient noires, tout comme son pantalon. Sa chemise blanche, dont il avait retroussé les manches, voletait dans la brise. Ses cheveux bruns, quant à eux, faisaient des allers retours entre la gauche et la droite de son visage. C'était sûrement Violett qui avait prit sa voiture. Celle qu'il utilisait pour venir à Forks était modeste, mais certains adolescents perspicaces avaient facilement deviné que leur camarade Evans était fabuleusement riche. Après tout, ils n'avaient pas posé de questions, s'étant sûrement trouvés de leur propre chef une réponse justificative. Se relevant, le jeune homme traversa de nouveau le parking, revenant à l'entrée du lycée. Il allait devoir attendre que tous soient partit pour rentrer chez lui. Feignant d'avoir oublié quelque chose, il s'amusa à intercepter les regards admiratifs ou méprisants qui le scrutait. Tout en marchant à l'allure d'un humain empressé, il se souvint d'une chanson qu'il avait récemment entendue. Elle l'amusait. C'était un vampire, amoureux d'une humaine, mourant pour elle. « Say goobye « entonna-t-il mélodieusement. Sa voix grave et froide avait été remplacée par un ton enjoué, crée sur mesure. « And say goobye, to the heart you break » . Une épaule percutant la sienne, il plissa les yeux et se retourna dans un souffle. « Would you carry me to the end ? ». Presque surprit, il écarquilla lentement les yeux. Il l'avait trouvée. La source de l'odeur désagréable et irritante lui brûlant le nez.
« Hey, clébard ! »
C'était une jeune femme, plutôt grande, même belle avoua t-il. Son insulte passerait pour quelque chose de classique aux oreilles des humains, mais lui comme elle savait ce que cela signifiait réellement. Un loup-garou était génétiquement engendré à cause des vampires buveurs de sang humain - ou pas - pour défendre les humains sans défenses. Contrairement à ce qu'on visage et l'éclat des prunelles sombres sous-entendaient, la fille ne réagit pas. Fronçant les sourcils, Edouard s'arrêta. Elle l'avait forcément entendu, son ouïe étant presque aussi subtile que la sienne. Secouant de nouveau la tête en signe d'ignorance, l'adolescent alla s’asseoir contre le mur de la bâtisse. Le bâtiment était d'apparence moyenâgeuse de l'extérieur, mais plutôt moderne en son centre. La cantine était petite, mais Edouard ne s'y rendait pas tous les jours. A quoi bon se faire remarquer pour manque d'appétit ? Son corps élancé et fin, contrairement à la plupart des vampires qui étaient bien battis et carrés, ne laissait pas penser qu'il était anorexique ou mangeait peu. Fermant un instant les yeux, le vampire se laissa plonger dans ses réflexions. Pourquoi faisait-il tout cela ? Seulement pour paraître humain ? Il n'avait qu'à pas venir au lycée. Il était puissant, mais inconnu, même pour son propre clan. N'avait-il pas tout ce qu'il désirait ? Entrouvrant la bouche pour se répondre à lui-même, Edouard sentit quelque chose remuer dans ses souvenirs. Une soirée un clair de lune, une peau brûlante contre la sienne ... La triste sensation de mal être qui s'empara de lui l'obligea à se lever. Pas la peine de se morfondre. L'Alpha de la Meute n'appartenait pas à son monde, il se demandait même ce qui lui avait prit de lui donner son nom. Rien que ça ... Le mettre 92 du garçon se déroulant avec grâce et empressement, il abandonné son idée de révolutionner le monde ou de remettre en question sa propre existence. Il faisait tout ça pour s'amuser. La réponse la plus vague et la plus simple.
Un amas de voiture attira son attention aussi se fut-il avancé vers la foule déjà moins dense. Apparemment, quelqu'un bloquait la route. Un apprenti conducteur ? Décidant d'aller voir lui-même, Edouard dépassa les engins sans même prêter attention à qui était à l'intérieur. Sauf ... une fois. Ses lèvres s'étendirent en un fin sourire sournois lorsqu'il sentit ses jambes se stopper instinctivement. Il savait à qui lui faisait penser la louve. Au Bêta de la Meute. L'attrait de cette rencontrer prenant le pas sur ses autres projets, il tendit une main sur la portière de la voiture. C'était une belle porsche noire. Elle ne s'refuse rien pensa-t-il. Sentant un frisson d'excitation invisible lui parcourir le corps, il ouvrit la porte du coté passager et entra. L'odeur ambiante lui attaqua avec malice le nez, mais il stoppa sa respiration. Enfin, sa fausse respiration. Souriant largement, ses lèvres se retroussèrent sur ses dents blanches et étincelantes. Des crocs venimeux qui donnaient la mort aux loups ... Mais il n'était pas pour la tuer. Même pas pour se battre. Il éviterait toute entrevue, préférant que sa force demeure secrète. Dans un souffle enthousiaste bien que sarcastique, il s'adressa à la louve désormais à ses cotés.
« Je me permets de t'accompagner, ma sœur à cru bon d'emprunter ma voiture. »
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|  | | Shavaé
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| | Sujet: Re: Inspiring dream. [ Sedouwh comprendra x). PV. ] Ven 16 Jan - 23:45 | |
| Shavaé suivait de ses prunelles noirs un jeune homme qui riait avec ses amis à quelques pas de la splendide porsche noire de la jeune femme. Son regard insondable ne cillait pas, vrillant le corps de cet humain qui n'en avait pas conscience. Il descendit lentement, heurtant plus que glissant sur sa silhouette mais sans buter sur un quelconque obstacle, comme si la peau se tranchait au lieu de résister à pareille lame. Remontant ensuite il brûla le pantalon délavé pour accéder à la peau assez pâle un peu brunie, avant de continuer son ascencion en passant sous la veste pour venir caresser la petite musculature qui faisait les frais de vantardises exagérées. Il perça le léger rebondi de son ventre qui ne s'apparentait pas aux abdominaux fins et bien dessinés dont il psalmodiait les qualités comme bon nombre de sa bande de boutonneux. Les habits cachaient peut-être ce genre de détails, il n'empêchaient que son regard de loup était bien plus précis que leur ridicule vision humaine. Certain renflement ou ondulations ne trompaient sur la qualité de ce qui se trouvait en dessous. Pauvre garçon. Quoi qu'il en soit, elle leva encore un peu les yeux et s'arrêta sur le visage assez bien fait quoi que possédant encore quelques rondeurs de gamin. Il avait les cheveux bruns coiffés en tout sens pour se donner le genre "sauvage au saut du lit après nuit de folie". Du point de vue de Shavaé s'était plutôt rapé, il lui évoquait plus un paillasson devant la porte d'entrer encore boueux des salopries déposées dessus lorsqu'on y essuie ses chaussures. Ses yeux étaient d'un banal bleus mais apparemment ils étaient comme la huitième merveille du monde à ses yeux tant il en faisaient les louages. Il était clair que ce prétentieux n'avait jamais réellement observé les iris de l'un de ses potes qui étaient elles aussi de couleur azur mais plus clair avec de très belles teintes et nuances différentes, fort malheureusement, uniquement visible par un oeil très performant ou une machine des humains.
Peut-être pourrait-on se demander ce qui pousse Shavaé à détailler très précisément ce garçon là plutôt qu'un autre. Tout simplement parce que ce truc à deux pattes lui évoquait étrangement une sorte de sandwich. Effectivement, c'était surprenant de la part d'un loup-garou censé protéger les humains au prix de sa vie parfois. Mais un esprit défaillant peut échapper à la règle aussi facilement qu'un couteau s'enfonce dans le beurre. Instable, il ne fallait pas s'attendre à ce que la louve face preuve de cette ridicule loyauté envers ces "choses". Okay on limite les chasses des vampires et en plus cela nous fait un peu d'action dans cette vie basse et monotone. Mais de là à beugler au meurtre quand il y en a un qui se fait choppé plus ou moins discrètement en forêt, peut-être devrait-il y avoir une limite. D'abord les hommes n'ont rien à faire en forêt. Ces le territoire des animaux, des loups et parfois des vampires. En aucun cas celui de ces emmerdeurs incapables d'apprécier à sa juste valeur cet endroit ou même y sauver sa peau. Tu t'es fais avoir chéri ? Bah t'avais qu'à pas aller là. Les mômes croient toujours que jamais rien ne leur arrivera et quand ça leur tombe sur le bec, soit il ets trop tard dans la grande majorité des cas, soit Môman vient à la rescousse avant que Monseigneur son Chieur -han ça rime- ne recommence à faire une connerie. La vie n'est pas un jeu vidéo où l'on peut sauvegarder la partie et retourner en arrière en cas d'échec. Toujours en était-il que Shavaé songeait de plus en plus à faire de cet humain son breakfast. Ou au moins un jouet. Elle en avait tellement envie. Avec une expression indéchiffrable sur le visage, elle était trop concentrée dans son étude de sa future victime pour entendre l'insulte qu'un vampire avait prononcé plus loin. Certes normalement tout loups ou vamp' dans le coin l'aurait perçu mais peut-être sa folie avait-elle occulté ce son pour pouvoir se consacrer toute entière à la chasse.
Shavaé fut donc surprise de sentir brusquement une odeur lui attaquer le nez de plein fouet même si ce ne fut qu'un léger étonnement qui transparut dans ses yeux à ce moment là. Agacé elle tourna la tête pour voir qui était l'abruti qui osait non seulement poser son sale cul sur les magnifiques sièges de SA porsche, venir polluer son espace vitale et la déranger dans son analyse de sa victime. Ou future victime. L'étonnement qu'elle ressentit en le voyant put peut-être se reflétait sur ses traits. Elle le reconnaissait même sans l'avoir jamais vu. Les pensées des loups sont communes, aucunes cachotteries, aucuns secret, aucun moments d'intimité. Elle-même ne risquait pas grande chose avec sa déficience qui empêchait tout bonnement une idée cohérente de se former dans sa tête. En revanche l'Alpha ne dérogeait pas à cette règle et toute la meute, elle-même en premier, avait pu constater que leur Alpha si dévouée à l'éradiction des vampires pas vengeance -qu'elle connerie !- s'était laissée gravement troublée par le buveur de sang qui s'installé en ce temps dans sa voiture sans aucune gêne. Le désir et le déchirement de la meneuse avait contrariée la Bêta qui ne trouvait rien de plus pathétique que de s'abaisser face à cette chose. Ou du moins c'était son avis là maintenant, parce que hier elle avait sourit en lâchant d'un air rêveur < Trop mignon >. Enfin, il ne fallait pas s'attendre à grand chose d'une femme aussi paradoxale que Shavaé. Cependant ce jour là, Shavaé méprisait Jill. Apprécier cette peau comme le marbre contre la sienne proche des 40 et quelques degrés, se sentir bêtement ébloui par ce mur qui paraissait aussi troublé qu'elle...A vomir. Leur spectacle tournant dans la tête de la déjantée lui donnait la migraine, la faisait hurler de rire face à une scène aussi afligeante. On aurait dit un acte d'une pièce de tragédie grecque. L'attirance niée, l'amour impossible, l'aveu des sentiments, l'impossibilité de vivre sans l'autre, son image qui hante l'esprit allant parfois jusqu'au suicide parce qu'on ne peut plus vivre sans son âme soeur. A s'en faire sauter le bide de ridicule. Bien sur tous deux n'en étaient pas encore à ce stade mais Shavaé serait presque prête à prendre les paris sur la future histoire de nos imbéciles attirés. Et le pire dans toute cette mauvaise pièce de théatre devait être ce "coup de foudre", le fait que dès la première rencontre en quoi, aller, 1 heure, notre si sauvage Alpha avait désiré un être honni par son coeur depuis un moment et notre merveillissime péteux vampirique avait lâché tout ses préjugés, tout deux se troublant. Poisson d'Avril les gens, c'était juste pour vous choqué. Ouais, plusieurs dans la meute avait surement espéré que cela se passe comme cela. Mais non, on était pas le 1er Avril. On était en pleine année scolaire à se faire chier dans une ville perdue, dans un coin perdue à aller à un bahut encore plus pourri que la ville.
Pour revenir à nos moutons, la louve eut un sourire glacé aux paroles du dénommé Edouard, il avait donné son nom à toute la meute en le disant à Jill. Nan mais fallait pas se gêner hein, vas y installe toi et ne te prive surtout pas. Un grondement colérique s'éleva dans sa gorge, naissant de ses entrailles. La machoire serrée et le nez froncé pour essayer d'atténuer l'odeur dans un vieux réflexes humains, la Bêta eut un regard méprisant pour l'un des acteurs principaux de son feuilleton détesté. Non comptant d'interférer dans les sentiments déjà tellement extrème de cette Alpha assez impulsive, il osait maintenant venir l'incomoder avec sa senteur lui rappelant le rat pourissant au fond d'une fosse septique jamais nettoyée. Et puis très franchement, sa gueule toute blafarde n'était vraiment pas le paysage qu'aurait souhaité la louve à cet instant. Certes elle-même était d'une pâleur très étonnante mais quand même ! Y avait des limites à la connerie. Batiffole avec Jill si c'est que tu veux, fais nous mourir de rire face à votre jeu d'acteur pitoyable et pleurer de pitié face à votre comédie mièvre mais n'ose même pas t'imposer dans la vie des autres. Et encore mois dans la sienne, celle de Bêta. Autre chose à foutre que discuter avec un vampire aussi dérangeant, autant par la tronche que la présence. Agacée d'ailleurs de cette intrusion très mal venue, Shavaé s'exprima d'une voix claire et innocente malgrè les mots qui transpiraient d'ironie et de sarcasme. En réalité il était presque impossible de deviner si son ton était sincère ou non. Elle changeait tellement rapidement et souvent d'avis que c'en était déroutant de ne pas avoir même une vague idée de sa réaction envers quelque chose.
- Bien sur Edouard, rien ne me ferait plus plaisir que t'avoir avec moi et te rammener chez toi. J'adore trimbaler des maccabés dans ma porsche. Qui a dit que ma vie ne connait pas de grands moments de joie intenses ?
Laissant un sifflement moqueur s'échapper de ses lèvres, la Bêta tourna son regard vers la route. Embouteillages. Enjoy. Ca voulait dire des plombes à patienter avec pour toute compagnie un crevé qui puait la mort et qui semblait ne pas se prendre pour de la merde. Elle devinait d'ailleurs que le squatteur n'était là que pour l'emmerder ou par curiosité parce que ce n'était pas un bloccage de bagnole qui pouvait empêcher un être à la rapidité inhumaine de rentrer chez lui et ce même si "sa soeur lui avait emprunté sa voiture*. Pitoyable excuse à la hauteur de son propriétaire. Pfff qu'elle après-midi merdique. Allons bon, que faire maintenant ? Oui parce que discuter météo avec l'autre pierre tombale n'était pas réellement dans les projets immédiats de Shavaé. Humm dure vie.
Ignorant la présence du vampire même si l'odeur tendait à devenir celle d'une dizaine de rats pourris au lieu d'un seul, la louve reporta son regard vers l'endroit ou sa victime se trouvait avec que cet impoli ne l'interrompe dans son étude. Ele laissa alors échapper un feulement rageur, constatant que sa proie avait alors choisit de se barrer avec sa bande de bouseux. Fulminante, elle ouvrit les yeux démeusurément, lui donnant soudain l'air d'être frappée de folie alors que ses yeux noirs balayaient son champ de vision dans l'espoir d'y retrouver son encas. Mais rien. Distraite par Edouard, elle n'avait pu voir que son breakfast se barrait, indifférent et inconscient de la chance qu'il avait eut de ne pas être encore là, d'avoir pu s'échapper de l'emprise immatérielle de la Bêta. Encore rageuse de cette mésaventure, la femelle se tourna vers l'homme qui n'avait pas bougé et siffla mécontente.
- Tu m'as fais raté mon jouet. Les gens ayant un minimum de savoir vivre sauraient qu'il est de leur devoir en ce cas de rembourser leur dette.
Bon, que faire maintenant à part maudire ce gêneur sur les 300 prochaines années de son existence si tenté qu'il vive jusque là ? Aucun autre élève ne lui faisaient envie. Shavaé suivait ses instincts primaires, obéissant toujours à ses désirs et ne se forçant jamais à quoi que ce soit. Ne reculant devant rien non plus. Hors là, pas un visage qui passaient sous son regard n'éveillait le moindre intêret en elle et probablement que demain l'espèce d'attirance cruelle qu'elle avait ressenti pour le garçon aurait disparue. Ce n'était qu'un caprice sur le moment, pas un truc dans le genre de Jill.
Un sourire sauvage se dessina sur ses lèvres blanches et sans prévenir, elle attrapa le vampire par le bras pour le forcer à se pencher. Entrouvrant la gueule, elle huma son odeur à plein poumons, emplissant son corps et son odorat de cette senteur, l'imprimant dans ses veines où courrait le sang chaud et empoisonné. Elle resta une dizaine de seconde les yeux fermés à respirer cette odeur à même la veste de son squatteur, effleurant même le tissu du nez et des crocs. Elle se recula alors, un air satisfait sur son visage. Aucun loup n'aurait réagit ainsi à vouloir sentir un vampire même pour les raisons de la folle qui voulait connaître cette saveur sur sa langue qui lui brûlait les poumons de cet air détestable. Elle voulait être capable de le reconnaître dès que ce parfum lui arriverait aux narines, capable de le distinguer parmis un entassement d'autres odeurs. Pourquoi une telle envie précisément ? Aucune idée. Peut-être un pressentiment pour plus tard qui sait. | |
| | | | E.DOUARD
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| | Sujet: Re: Inspiring dream. [ Sedouwh comprendra x). PV. ] Dim 18 Jan - 13:02 | |
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Le vampire fixait maintenant la route, ou en tout cas ceux qui passaient autour de lui. Certes, ils étaient dehors, mais le système de ventilation de la porsche ne manquait pas de faire retentir à la fois autour de lui l'odeur de la louve et celle du sang humain. Dans la région, il était probablement le plus puissant vampire, dont la force - bien que non évidente - et la vitesse dépassaient ses semblables. Mais aussi grâce à son don et son contrôle de lui-même. Il lui était simple et habituel de vivre entouré d'humains, de respirer leur sang à chaque fausse inspiration, d’effleurer leur peau tiède. Même lorsqu'il avait soif, comme maintenant. Pourtant, être confiné dans un espace ou le seul parfum de votre interlocuteur vous répugne, le plaisir de déceler l'effluve vital est sans limite. Entrouvrant les lèvres pour mieux s'en abreuvé, Edouard perdit le fil de ses pensées. Ce n'était pas une surprise, mais il cru qu'un frisson le parcourait. C'était impossible depuis deux cent ans, mais ses sensations, elles, restaient les même que les humains ... à quelques points près. La louve, le Bêta, l'avait appelée par son nom. Alors c'était qu'elle l'avait lu dans l'esprit de l'Alpha. Ou non. L'adolescent plissa le front et jura silencieusement. Elle avait simplement pu l'entendre au lycée. Rien à voir avec une lecture de pensée ... Pourtant il se tourna légèrement vers la fille dont il ne connaissait que le titre, l'air mécontent. A quoi était-elle en train de penser ? Détournant le regard une nouvelle fois, il attendit. Silencieux, il ne cessait pourtant de penser à sa prochaine réplique. Elle ne pensait absolument pas ce qu'elle venait de dire, c'était évident. Tout du moins, ça l'était pour le moment. Allez savoir ce qu'elle préparait à notre vampire avide de divertissements. Traquer les loups était peut-être amusant, mais les approcher l'était encore plus. Bien qu'il ne puisse réellement savoir comment réagissait sa compagne en ce moment, il se préparait à pas mal de comportements. Il essayait. Il faisait bien, mais son imagination avait des limites. Il avait besoin de se changer les idées en ce moment, non seulement parce qu'il avait tuer un humain récemment, qu'il ne comptait pas recommencer avant deux ou trois semaines, mais également parce qu'il se sentait étrangement différent depuis sa rencontre avec l'Alpha de la Meute. Elle était son ennemie parfaite, et celle avec qui il se trouvait en ce moment le deviendrait si Jill arrivait à mourir ... Ou plus exactement à être tuée. Qu'était ses forces ? Son intelligence ou n'était-ce que physique ? Pour le moment, Edouard ne cernait pas grand chose de sa personnalité, son visage passant soudainement du mépris à la frustration ou de la rêvasserie à la colère. C'était ... étrange. Mais tellement intéressant pour, non seulement un génie, mais aussi un vampire dont la vie devait monotone et prévisible. Jusqu'à un certain point. Puis elle se décida enfin à reparler. Immobile, le jeune homme écoutait, sans réellement comprendre ni porter un quelconque intérêt à ses complaintes. Il n'avait mal nul part, aucun de ses muscles d'aciers ne le faisait souffrir, sa position était la même depuis le début, seul son visage démontrant qu'il était encore en vie. Il avait beau fixer la voiture devant eux, le vampire aperçut le sourire éclatant de la seconde de Jill. Avant qu'il ait pu lui en demander la raison ou même tourner son regard vers elle, elle le tira vers elle. Il aurait pu résister. Il aurait du briser la poigne incroyable de le ce loup-garou, mais il n'en avait pas envie. Le picotement brûlant contre son bras nu lui rappela ... certaines choses. Il ferma les yeux, attendant ce qu'elle allait faire. Tout son être était rapide, mais son esprit aussi. Ses moindres réfections, même approfondies, ne durant que quelques dixièmes de secondes. Et particulièrement avec le spécimen Evans. Alors qu'elle se penchait sur lui, Edouard demeura immobile. Elle ne pouvait " se la jouer vampire " et le mordre, car son sang était un poison pour les loups-garous. Peut-être avait-elle l'air différente, peut-être l'était-elle, mais elle devait savoir ceci. N’est-ce pas ? N'ayant même pas le temps de se poser la question plus sérieusement, l'étrange vampire laissa son corps aux mains de la louve. Un contact physique était bien plus simple pour s'infiltrer dans l'esprit de quelqu'un. Il n'aurait pas le temps d'explorer ses souvenirs pour la cerner, mais il n'y allait pas pour cela. La fille allait probablement ressentir une vague intrusion, sans pour autant forcément en prendre compte. Avoir un vampire si près de sois et s'adonner à humer son odeur puante n'était pas quotidien. La majorité de l'esprit d'Edouard remontant dans le bras de cette jeune et intriguante femme arriva alors à son esprit. S'attendant à trouver une galerie de souvenirs bien rangés, comme dans tous les esprits, classés inconsciemment par préférences et dates, un grognement siffla de sa gorge. Imperceptible ... Pour quiconque n'avait pas l’exceptionnelle ouïe des vampires et loups-garous. Tout était de travers, mélangé. Mais qui était-elle ?! Il aurait préféré sortir de là en vitesse, mais Edouard s'obligea à se concentrer. Ce qu'il voulait c'était ... La louve le libéra de son emprise. Tout ce qu'il voulait c'était son ... Retournant à la tête dans sa propre conscience, le jeune homme esquissa un sourire. Shavaé.
Comme s'il ne s'était passé, l'adolescent se redressa à sa place. Simulant un frisson exagérer, s'ébrouant presque, Ed sourit. Une humaine le fixait, les joues roses, à travers la fenêtre. Il n'était pas en mesure de s'imaginer à quoi elle pensait, mais s'en vaguement. Les adolescentes, même à dix sept ans, étaient parfois ... spéciales. Il serra les crocs et retourna son regard vers Shavaé. Voir plus qu'il ne l'avait jamais pensé.
Plongé dans un silence parfait, la voiture empêchait n'importe qu'elle autre bruit de traverser. Le vampire semblait avoir perdu la parole, incapable de choisir entre son désir et sa frustration. Pour le moment, il comptait rester ici, quitte à pénétrer sur les terres de la Push. Il n'avait pas d'inquiétudes à se faire sur ce sujet-la, tout du moins il le pensait. Et alors une question sensée se forma dans sa tête ...
« Où allons-nous, Shavaé ? »
Sa voix était innocente, bien qu'assez froide. Grave, mais ça il n'y pouvait rien, il n'avait pas façonné ses cordes vocales. Mélodieuse, grâce à son état de vampire. Et pas totalement fausse. Il voulait savoir où ils allaient, et se plaisait à imaginer d'autres surprises. Peut-être plus agréables, cette fois ...
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| | | | Shavaé
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| | Sujet: Re: Inspiring dream. [ Sedouwh comprendra x). PV. ] Mar 17 Mar - 21:10 | |
| La louve fit volte face aux paroles du vampire. A l'entente de son nom, un sourire cruel étira ses lèvres fines et pâles. Il était quoi lui ? Un télépathe ? Une voyante ? Un magicien ? Elle était certaine de ne pas lui avoir donné son nom. Il avait forcément pénétré son esprit pour l'y trouver. Sauf qu'on ne lit pas la tête de Shavaé aussi facilement mon cœur. Rien n'est normal, même si après tout, qu'est-ce la normalité si ce n'est une règle donnée par quelques personnes et suivit ensuite par la majorité ? Selon les lois de banalité ici, elle, elle n'était pas dans les normes. On dit surtout qu'elle est folle, simplement parce qu'elle faisait ce dont elle avait envie sans chercher à se contraindre par de vagues principes moraux. Et ce n'était pas sa "maladie" qui l'avait empêché de prendre le grade de Beta, subtilisant le poste au museau de tous ces loups plus vieux, et plus "sages" qu'elle. En attendant si Jill venait à flancher, ce serait elle qui prendrait la tête de la meute, jouasse ou pas jouasse pour les autres. Hum la vie est tellement injuste que s'en est jouissif.
Un sifflement similaire à celui du vampire à côté d'elle s'échappa de ses crocs serrés. Elle pencha la tête sur le côté, comme une enfant, et fit mine de réfléchir à la question. Elle lui répondit d'une voix pleine d'amusement mesquin.
- Tu fouille dans ma tête Edouard ? A ta guise...mais qu'espère-tu y trouver ? Ou plutôt y comprendre ?
Agitant les cheveux comme pour chasser de désagréables pensées, la louve détacha alors sa ceinture en l'arrachant presque sous la force de ses maigres bras. Lâchant négligemment la protection qui revint claquer contre la porte, elle remonta ses pieds nus sur le siège et tendit ses muscles pour y prendre appuis. Esquissant une grimace face au plafond assez bas, Shavaé étira son corps vers le haut du siège, négligeant totalement la présence de son parasite. Basculant souplement le dos en le cambrant à l'extrême, elle passa le haut de son corps vers la banquète arrière et attrapa son sac d'une main pour y farfouiller de l'autre. Elle sentait le sang descendre lentement vers sa tête mais n'y prêta pas attention. Elle finit par brandir fièrement sa trouvaille, un sandwich au poulet subtilisé tranquillement lors d'un passage à proximité d'un pique-nique pas si bien surveillé que ça. Ayant trouvé ce qu'elle cherchait, la lycan revint dans sa position initiale, les cheveux courts près de son visage encore plus en bataille qu'auparavant et les mèches très longues dans son dos revenues devant elle et reposant négligemment sur sa poitrine jusqu'à sa taille.
Elle adressa un clin d'œil complice à Edouard, presque comme s'il était un vieil ami ayant partagé ses couches-culottes, retrouvé depuis peu - l'ami retrouvé hein, pas les couches-culottes. Sans plus attendre, elle mordit dans sa trouvaille et savoura le morceau de poulet froid au milieu, envahi de tomates et de salades. La mayonnaise couvrit légèrement ses lèvres et elle passa sa langue dessus pour en enlever toutes traces. Les rougeurs sur ses joues du au sang descendant en trop grande quantité dans son visage lors de "son acrobatie" commençait déjà à disparaître pour revenir à leur teint d'albâtre.
Dévorant son repas en trois coups de dents, la louve eut un grondement orageux lorsqu'en relevant les yeux elle s'aperçut que la file n'avait pas bougé d'un cil. Ceci allait la gonfler très rapidement elle le sentait. Poussant un soupir résigné comme si toute la fatalité du monde lui tombait sur les épaules, la Beta tourna la tête vers Edouard, répondant enfin à la question posée il y a un moment.
- Je ne sais pas, dit-elle d'une voix songeuse. Peut-être dans une des ruelles pour y trouver quelques chats à effrayer, ou peut-être à la Push histoire de leur rappeler que je suis la seconde de la meute et pas eux. Ou je pourrais aussi me débarrasser de toi avant de partir je ne sais où simplement parce que j'en ais envie.
Hum comment se débarrasser de lui effectivement ? En le balançant par la fenêtre à un moment ou à un autre ? En lui sautant à la gorge pour le forcer à sortir même si c’est par le pare-brise ? En ouvrant la portière alors que la voiture roule à 200 km/h ? Bon, les possibilités ne manquent pas mais on verrait ça pour plus tard. Surtout ne pas le mordre, il a un goût affreux et en plus il est toxique comme espèce. C’est comme la champignon, ça a une belle gueule mais ça file la chiasse. Et au final on ne veut plus jamais en revoir un où alors on fait exprès d’arracher la tige en les cueillant pour que ça ne pousse plus derrière. Hum bonne question ça, fallait-il arracher les canines aux vampires, ou leur cinquième membre pour éviter la reproduction ? Cruel dilemme, mais une expérience de plus à essayer !
Bouh, en attendant elle n’aurait au final pas du manger un sandwich, l’odeur du poulet mélangé à cette du vampire était à vomir. | |
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