» Naomi. {Humaine}

x. Naomi .x

- Que vois-tu ?

Spoiler:

Bwahaha. ♪

Découvrez Good Charlotte!

Bright lights, they cast a shadow...

Nom / Prénom :

R

N

Age :

Sexe :

F

Je choisis :

H

Rôle :

A

Portrait Physique :

And if you stay right here...

N

Portrait Moral : ( 4 Lignes Minimum )

Words I thought I'd never say...

Autre :

E

Codes :

Parfait n'amur <3.

Histoire :

L

» La Danse de l’Imprévisible. { Entre les interstices noires et bleues de la mer tumultueuse. }

Le paysage défilait à toute vitesse de l'autre côté de la fenêtre. Elle discernait à peine les petites maisons campaniennes, s'imaginant elle-même ce qu'elle ne pouvait voir. Les enfants qui jouent dans le jardin, le petit labrador qui sautille autour d'eux en aboyant, les parents qui veillent de la cuisine, s'assurant que les cris restent joyeux. Aussi comme le chat qui observe les oiseaux de l'autre côté de sa fenêtre. Typique et parfaitement humain. A ses yeux, floués par la vitesse du train, ces volatils n'étaient que des taches de couleurs dans le ciel gris. Installée sur une banquette d'un vert foncé, ses bagages rangées dans un filet au dessus de sa tête, elle examina une nouvelle fois son compartiment. Des traces de doigts salissaient les vitres, et le sol en bois royal grinçait sous le mouvement balancé du transport. Une seule autre personne était avec elle dans la petite section du wagon. Son frère. Installé sur la banquette opposée, il semblait endormi, allongé tout le long du siège. Il était plus jeune de quelques années. Le temps et ses évènements avait renforcé les liens normaux d’un frère et d’une sœur. Elle glissa une main dans une poche de son long manteau et en ressortit un petit Ipod. Elle enfonça les écouteurs dans ses oreilles et fit le tour de la liste des chansons. Elle opta finalement pour une mélodie et fredonna l’air d’un murmure presque imperceptible, se laissant emportée par le rythme qui envahissait son conduit auditif. Une fine pluie se mit à tomber sur la lande et la jeune fille soupira en constatant que l’allure du ciel empirait. On le lui avait bien dit : Forks n’était pas connu pour être ensoleillé, bien au contraire.

Avant tout, il faudrait peut-être vous parler du passé, car sa vie rentre bien avant dans une mer tumultueuse aux vagues imprévisibles. La question est : Pourquoi ? Deviner porte peu de chance de trouver la réponse. Après tout, dans un texte, chaque phrase est imprévisible. Prenez votre vie comme un roman à moitié vierge. Le système est très semblable.

On lui contait une histoire. Une histoire très ancienne. Emerveillée devant l’imposante histoire du livre en lui-même, elle rêvait des mots qui souillaient la blancheur de ses pages. Ce n’était pas vraiment du blanc. Chaque page était unique est d’un teint beige, la bordure tissée d’une main habile. Son père travaillait pour un vieux bibliothécaire. Lui-même intéressé par le livre, il l’avait apporté à sa famille pour qu’elle le lise. Le libelle avait été vendu à la librairie par des bohémiens, venant dont ne sait quelles comptées. Jeune femme maternel dévorait donc chaque syllabe, en partageant les trésors de l’antiquité avec son unique enfant. Puis son futur petit qui occupait son ventre rond. « L’homme, soudain, frémit. » Cité la jeune femme, en agitant son propre corps, l’air faussement étonné. « D’impressionnants tremblements agitaient l’intégralité de son être. » Puis à la petit fille d’ouvrir grand les yeux, et d’être rassurée par l’épaisse couette qui couvrait son lit. « Aussi soudain et brutal que son arme sur l’ennemi, l’homme ne fut plut. Ne se tenait dans le campement qu’un énorme loup. Le temps des Esprits Guerriers était résolu. Un nouvel air emporté par le vent soufflait sur eux. » Certes, l’écriture était compliquée pour la petite, mais sa mère était bonne conteuse, et la fillette n’avait aucun mal à s’imaginer la scène. Le spectacle de son imagination tirait les rideaux pourpres quand le sommeil dominait. Dans ses rêves, l’humain reprenait encore et encore sa forme de loup. Puis l’aube verveine qui réveillait le nouveau jour n’arrivait pas à battre la jeune fille qui déjà quittait la chaleur de son lit.

- Promet moi.
- Que veut tu que je te promette ?
- Trouve moi d’autres livres. Promet moi.

Rires.

- Je te le promet.

Il passa sa main dans la chevelure embrasée de sa jeune fille et traversa l’encadrement de la porte pour partir au boulot, le livre, une nouvelle fois violé par des yeux rêveurs, sous son bras. Comme beaucoup d’entre vous l’imagine déjà, il ne revint pas. Et à la petite fille d’espérer que son père reviendra pour elle, des livres fabuleux entre ses bras et un sourire sur son visage pâle.

Ils quittèrent l’Angleterre. Ils retournaient en Amérique, d’où sa grand-mère provenait. Bercée par le balancement du férry, elle rencontra la gigantesque statue de la liberté avec des exclamations. Le jeune fille tenait du teint de son père, de même pour ses étranges yeux mauves. Ses cheveux venaient de sa mère. Une cascades de mèches rougeâtres. Le tout combinait affreusement bien, et en grandissant, elle obtenait une grâce de danseuse. L’image était encore plus fantaisiste. Elle qui aimait tellement le fantastique. Sa mère la fit prendre des cours de danse d’ailleurs. Elle venait la chercher après les cours, tenant son jeune garçon dans ses bras tendres, et ils marchaient dans les avenues colorées du Kentucky. La jeune fille resta troublée de nombreux mois. Son père ne les rejoignait pas. Une lumière s’était éteinte dans les yeux noisettes de sa mère et depuis la disparition, elle ne lui lisait plus de livres. Elle avait tenté de lui demander pourquoi un jour, mais l’expression épouvantable qui hanta le visage de sa mère à l’abord du sujet l’empêcha de finir sa question. Des années s’écoulèrent dans le calme village et la jeune fille comprit. Ses questions, bien rangées dans un coffre de pénombre, épousèrent leurs réponses et leurs mariage apporta de la paix à la gamine. Sa vie fut parfaitement normale. Elle découvrit une vielle bibliothèque un jour. C’était son âge qui l’attira, papillon charmé par la Dionée. Elle mit les pieds sur le vieux parquets et toucha des yeux les livres, une excitation agitant ses paupières. Elle remonta ses souvenirs des profondeurs, mise en point entre les songes et la surface de son présent. Les pages très spéciales du recueil, sa couverture unique… Elle ne trouva rien ce soir là, mais beaucoup de livres étaient encore non inspectés. Sa main frôla la poignée de la porte quand elle remarqua des illustrations posées les unes sur les autres sur une tables. Que des êtres fantastiques. L’impatience rongeait son ventre alors qu’elle posait ses yeux sur chaque dessin. Des chimères, des phœnix… Mais elle cherchait autre chose. Puis tomba enfin dessus. Une peinture d’un loup immense. Des être humains se tenaient derrière lui, la peau foncée et des accessoires primitifs sur leurs corps à moitié dénudés. Elle caressa délicatement la feuille cartonnée du bout de doigts. Puis elle remarqua quelque chose d’autre. Suivant le regard féroce de l’animal, elle tomba sur un autre être, en arrière plan, à moitié dissimulé par l’ombre de la forêt peinte de verts et de bruns. Une simple personne, seule, éloignée. La jeune fille se dit que le peintre avait fait sa peau trop pâle. Surtout face aux autres sujets de son œuvre. Elle chercha en vain l’histoire de cette représentation, mais elle ne pouvait la trouver dans le simple recueil de son esprit. Quelque chose d’autre la frappait. Les yeux de l’exilé. Des brefs coups de pinceaux rouges. Rouges ? Pourquoi donc lui avoir fait des yeux verveines ? Sourire. Son jeune âge rencontrait encore ces histoires fantastiques avec joie, et la rupture brutale des contes avant la nuit, racontés de la voix douce d’une maman lui donnait encore plus envies de découvrir ces romans, n’avait qu’augmenté la chose. Comme si on lui cachait quelque chose. C’était avec frénésie qu’elle cherchait des renseignements sur ce si beau et si grand loup. Libellule sur le trajet d’un poisson.

» L’accueil du Silence. { Le silence aussi peut être une violence. }

Son reflet virevoltait dans les mille miroirs. Sa robe écarlate contrastait avec la blancheur de la salle, tache prenante qui ne cessait de bouger avec grâce. Ce soir là, elle dansa longtemps. Elle dansa jusqu’aux étoiles, quand la lune s’éleva dans le ciel. Puis un homme rentra dans le studio. Il s’approcha d’elle et elle termina sa chorégraphie en mouvements hésitants.

- Viens. Donne moi ta main.

Et il tendit la sienne. Rien n’éclairait son visage. Pas une seule étincelle brillait dans son regard sombre. L’inexpressif personnage ne broncha pas, le bras toujours tendu. Il aurait attendu des heures sûrement, jusqu’à ce que la ballerine prenne sa main. Sa mère lui avait dit de ne pas accompagner les étrangers, mais n’était-ce pas un policier ? Elle le fixa un long moment, puis, ne pouvant rester plus longtemps devant se visage impassible qui ne cillait à peine, elle enveloppa ses doigts des siens. L’homme l’attira hors du studio. La petite échangea un court regard avec sa professeur qui semblait abattue. Elle prit conscience qu’elle avait peur. Peur de se qui allait se passer. Ils avancèrent vers la voiture de l’agent. Derrière les vitres de l’arrière, elle vit son frère. Une douleur dans son ventre la menaçait pour qu’elle se plie en deux, mais elle garda tant bien que mal le menton haut. Elle grimpa dans le véhicule près de son frère, et ils se prirent la main, échangeant des regards inquiets.

- Dite moi.
- Te dire quoi ?
- Où va t-on ?

Silence. Patience. L’homme reste muet. Dans le rétroviseur de sa voiture, il observe les deux enfants. Puis finalement, s’entrouvrent ses lèvres.

- Ca n’a pas d’importance.

Un sifflement perça l’air. Bien que la music soit à fond, elle sursauta. Le bruit reprit. Puis suite à quelques secousses, le train perdu de l’allure. Elle s’étira, replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, et se redressa. Prenant soin de ne pas perdre sa balance, elle regroupa toutes les petites affaires qu’elle avait sortit pour le voyage. Elle coupa son Ipod et le glissa dans sa poche. Une respiration profonde lui dit que son frère dormait toujours malgré le bouquant. Elle se tourna vers lui.

- Andrew. Andrew !

Elle secoua le garçon par l’épaule. Il ouvrit lentement les yeux.

- Naomi ?

- Nous sommes arrivés, c’est notre arrêt.

Il se leva, et regroupa à son tour ses affaires. Naomi lui prêta son aide. Dans un dernier coup de sifflet, le train s’arrêta. Dehors, on voyait le quais. Des gens passaient, attendaient, observaient. Soulevant sa valise, elle quitta le compartiment et s’engouffra dans le couloir serré. Elle patienta pendant que des gens sortaient lentement. Elle contourna les retrouvailles et les séparations, les sourires et les pleures. Ils cherchèrent tout les deux. Ils cherchèrent un visage vu seulement sur une photo.

Ils s’arrêtèrent devant un énorme grillage. L’homme ouvrit la porte et elle descendit, suivit de son frère. Une étrange maison se dressait devant eux. D’une couleur blafarde, elle semblait pourtant hostile. Rien de beau n’arpentaient ses gigantesques murs blancs. Ils semblaient avoir été bâtit pour que personne ne puisse s’y échapper. La porte qu’elle traversa lui fit l’impression d’une énorme gueule noire qui veuille l’avaler. L’homme la conduisit à travers des couloirs jusqu’à s’arrêter devant une petite porte. Un bureau. Une femme attendait, assise sur son fauteuil. Elle avait un visage d’une douceur fausse. Ses yeux, eux, n’avaient rien dut tout. L’inconnue adressa un énorme sourire aux deux enfants et d’un mouvement rassurant, leur indiqua de s’asseoir. Muette, Naomi observait la dame, soucieuse de garder sa main enroulée autour de celle de son frère.

- Bonjour, les enfants. Je m’appelle Marion. Et toi ma chérie, comment t’appelles-tu ?

Sa voix était affreusement douce et chaleureuse. Naomi n’eut pas de mal à répondre, mais elle aurait voulu ne rien dire. Se montrer résistance. Elle céda sans réfléchire.

- Naomi.
- Quel beau nom ! Et toi mon garçon ?
- … Andrew.
- Encore un beau nom ! Il te va si bien ! Je suis si heureuse de vous connaître !

Naomi ne cilla pas. Où était sa mère ? Question qu’elle posa d’une voix plate, presque dangereuse.

- Où est ma mère ?

Puis pourquoi étaient-ils ici ? Le sourire de la femme retomba un instant, calmant les rides sur son visage. Le sourire était-il sa profession ? Ses lèvres reprirent leur position bien rapidement, mais la jeune fille comprit qu’elle visait le bon but. Une frayeur sans précédent lui retourna l’estomac. Elle échangea un rapide coup d’œil avec son frère.

- Elle n’est pas là pour le moment, ma jolie.
- Où est-elle ?
- Voyons… Je te fais donc peu…
- Où ?

Une autorité nouvelle enlaçait sa voix. Ces petits jeux ne l’intéressaient pas. Impassible, elle scruta la femme de son regard unique. Le sourire retomba un instant. Elle appuya sur une petite sonnette et un instant plus tard, deux autres femmes rentrèrent dans la pièce. Elles abordaient toutes les deux ce même sourire et ça rendait Noami mal à l’aise.

- Mes enfants… Votre mère ne va pas très bien. Elle dort.

Yeux écarquillés. Elle voulut se redresser. Déjà les deux inconnues la tenait sur place avec des caresses rassurantes.

- Ne t’inquiète pas, chérie. Tu la verras plus tard. Vous dormirez ici, ce sera génial ! Vous verrez.

Incapable de répondre, Naomi ne résista pas. On les escorta dans une chambre. Au moins, ils seraient seuls, eux deux. La pièce ressemblait à une mansarde d’hôpital. On ferma la porte derrière eux, et elle crut entendre qu’on fermé à clé. Peu importe, elle n’avait pas la tête à ça. Elle n’était pas si insouciante ! Elle savait ce qu’était le mensonge et ce qu’était la mort ! Sa fureur dut se contenter de ronger ses intérieurs car un silence épouvantable et une animosité inquiétante prenaient le dessus. Elle s’assit sur le bord de son lit et contempla le sol.

- Elle a quoi maman ?

Insouciance parfaite. Enfance irréprochable. Elle entrouvrit la bouche. Aucun son s’en échappa. Elle prit son frère dans ses bras et se laissa tomber sur le lit, l’enlaçant, caressant ses cheveux. Puis finalement, des mots.

- Je ne sais pas, Andrew… Je ne sais pas…

Ils passèrent la nuit dans cette chambre après qu’on leur ai apporté un repas sur plateau. On discuta avec eux mais finalement, Naomi fit mine de dormir pour qu’on les laisse tranquille. Elle ne s’endormit réellement que quelques heures après.

Sur la quais, la foule diminuait. La lumière du jour n’éclairait plus le sol gris. A quinze ans, Naomi cherchait du regard sa nouvelle famille. Cinq ans après qu’elle eu perdu la vraie. Forks. La pluie tambourinait à quelques pas d’eux.

- Rosedal ! Rosedal !

Lentement, elle tourna la tête. Un homme penchait la tête de tout les côtés. Il les aperçu et s’approcha d’eux.

- Andrew et Naomi Rosedal ?

La jeune fille hocha la tête. Elle scruta le visage de l’homme sans un mot.

- Bien. Vous voilà. Comme vous le savez, je suis Jake Paterson. Ravie de faire votre rencontre les enfants. Vous venez ?

Ses paupières étaient lourdes. Près de sa mère, elle l’observait dormir. Sa poitrine se soulevait lentement. Une machine faisait perpétuellement de petit ‘biiip’s sonores. Andrew dormait déjà lui. Elle sombrait dans l’inconscience quand la machine se lança dans un éternel couinement. Quand elle se réveilla, elle se trouvait dans le petit lit qu’on lui avait approprié et les premières couleurs de l’aube fusaient dans la pièce à travers les carreaux flous de la fenêtre. Elle resta dans son lit des heures. Elle essayait d’être forte. Mais non, ses joues se mouillaient.

On lui donna la permission de faire elle même sa valise. De retourner dans leur maison une dernière fois. Elle ne voulait pas partir, mais elle était obligée. Pareil pour Andrew. On leur avait promit qu’ils resteraient ensembles. C’était un énorme poids en moins sur son cœur fragilisé.

Après cinq ans mouvementés, les voilà.

Ils arrivèrent devant une petite maison. Elle avait son charme : petit chez-sois confortable. Ses murs étaient bleutés, un balcon était visible sur le flan droit de la maison. Un jardin de grandeur respectable encadrait la demeure et les habitations voisines étaient respectivement écartées. La pluie tombait drue et elle se protégea les yeux de son bras pour aller jusqu’au porche. Ses cheveux étaient déjà bien mouillés quand elle atteignit la porte.

- « On videra le coffre quand ça se sera calmé. » Jack chercha une clef sous un pot de fleurs et leur ouvrit la porte. « Entrez les enfants. »

Ils avaient tout les deux une chambre, et l’étage. Après tout, le couple n’avait pas d’enfants. Couple oui. Jack et Rachel. C’était de la famille éloignée, qu’ils ne connaissaient même pas jusqu’au jour où un accueil le leur annonça. Ils avaient acceptés finalement. C’était une nouvelle étape dans leurs vies avec l'espoir de changer les choses. Si seulement ils savaient à quel point les choses allaient changées. La pluie ne s’arrêtait pas alors ils furent forcés de sortir chercher les affaires sous l’averse. Suite à ce déluge, Naomi prit une vraie douche. Ainsi enveloppée dans la bruine et la pluie, Forks était attrayant, mais elle espérait tout au moins que ce ne serait pas toujours ainsi. Elle passa les journée suivantes à accommoder sa nouvelle chambre, à aider son frère et à s’habituer à la maisonnette. Bien que vielle, elle était adorable. Le balcon appartenait à un petit salon. La pièce la plus charmante d’après elle. Ils s’entendaient plutôt bien avec Jack et Rachel mais ils ne s’attachaient pas vraiment. Puis dans sa nouvelle ville, un beau jour, elle rencontra un inconnu.

» La Parade du Rêve. { Rêves ou réalité ? }

Elle suivait une formation au Cned. Mais bientôt, elle réintégrerait un établissement scolaire. Elle avait le choix entre deux lycées. Sa maison se trouvait entre deux bâtiments, d’après la conversation avec Jack. D’un côté il y avait le lycée typique de Forks. Et de l’autre, à peine plus loin, le lycée d’une réserve. Le lycée de la Push. Elle décida de visiter les deux, de l’extérieur au moins. Andrew avait choisit le premier collège qu’on lui avait proposé. Le plus connu du coup, puis bon, au moins ça c’était fait. Jack la déposa au lycée de la réserve puis partit de son côté. Elle lui donnerait un coup de fils quand elle en aurait finit. L’établissement n’était pas bien grand. D’ailleurs, elle doutait qu’il y ait une cour à l’intérieur car plein d’élèves traînaient devant les portes. Ils avaient l’air sympas, beaucoup avait des origines indiennes d’après leurs couleurs de peau. Elle s’approcha d’avantage et consultât un grand tableau d’annonces qui se tenait maladroitement sur un des murs. Après un court instant, elle sentit un regard pesant sur son dos. Elle jeta un rapide coup d’œil derrière elle. Plus loin, il y avait un petit groupe. Elle écarquilla les yeux. Les gamins étaient gigantesques. Ils n’avaient pas l’air d’être des gamins d’ailleurs. Etaient-ils seulement des étudiants ? Alors que l’atmosphère était atrocement humide, ils étaient tous en tee-shirt à manches courts. Leurs muscles roulaient sous chacun de leurs mouvements. Elle détourna les yeux, un gène anonyme lui brûlant les joues.

- Bonjour. Tu es nouvelle ?

Elle se retourna. Un des immenses garçons était là. Si vite ! Puis si silencieusement ! Elle en oublia de fermer la bouge. Quand elle s’en rendit compte le jeune homme eut un sourire amusé.

- Euh… A Forks oui. Mais pas au lycée. Pas encore du moins. J’hésite.

- Je pourrais te faire rentrer visiter si tu le souhaite. Pour faire un meilleur choix. Sinon, ce serait trop facile de choisir un autre établissement.

- C’est gentille. Je veux bien.

- Génial ! Je m’appelle Aaron.

Il s’avança vers les grandes portes et Naomi le suivit. C’était gentil de sa part, mais ses intentions étaient douteuses. Puis, il la regardait d’un regard si intense, ce n’était pas ordinaire. Elle baissa les yeux quand il le regarda.

- Moi c’est Naomi.

Ils passèrent toute la matinée à visiter car il s’avérait que Aaron n’ai pas ses cours ce matin là. Il l’invita avec insistance à manger à la cafétéria, comme s’il désespérait pour que ce lycée trouve d’avantage d’élèves. Elle n’avait rien de mieux à faire, et sa compagnie était agréable. Elle accepta. Ils mangèrent avec deux autres géants qu’il lui présenta. Des questions dansaient sur sa langues mais elle n’oserait les poser. Des questions sur leurs physiques, leurs façons de faire. Elle se contenta d’entretenir la conversation avec des questions banales sur le lycée mais elle n’avait pas à tirer les ficelles. Ils étaient très bavards et leurs parler s’avérait même très facile et détendant. La cuisine était plutôt piteuse mais elle s’abstenu du commentaire. Lorsque la cloche sonna à 14h, elle partit, Jack étant prévenu d’avance. Aaron lui demanda son numéro, qu’il écrivit rapidement avant de lui souhaiter une bonne après-midi. Le lendemain, elle visita l’autre lycée. Il était légèrement plus grand, et plus moderne. Elle rentra facilement dans l’accueil et on lui donna pleins d’informations. Le soir, Aaron l’appela. Elle l’invita à passer, chose qu’il accepta avec trop d’enthousiasme. La sonnette retentit bien vite d’ailleurs. Il rencontra Jack et Rachel. Ils se connaissaient déjà vaguement. Après les salutations, ils montèrent dans le petit salon. Ils discutèrent longtemps. Aaron était mystérieux et agréable à la fois. La conversation ne se lassé pas avec lui, et il était facile de lui parler. Du passé, du présent, de ses pensées. Les jours passèrent. Il devint un bon ami. Juste un ami. Il était collant mais gardait toujours des distances, et Naomi n’éprouvait rien d’autre que de l’amitié.

Elle alla chez lui aussi, et elle visita la réserve. Elle rencontra son père et ses géants d’amis. Il lui parla brièvement de deux sœurs qu’il avait, mais il était toujours réticent à lui en dire plus et elle ne l’ai vit jamais. Jusqu’à un jour. Elle les rencontra, et elle les vit souvent. Jill et Skin. En cette période les deux jeunes femmes avaient une poussée de croissance exceptionnelle. Les deux en même temps. Souvent, elles regardaient Aaron avec des sourcils froncés, et leurs regards se tournaient vers Naomi. Elle engageait rapidement une conversation car elle n’aimait pas ces coups d’œil indiscrets.

» L’Automne des Feuilles Verveines. { Tombent d'une simple secousse. }

- Que vois-tu, Naomi ?

Il ôta ses mains qui recouvraient les yeux de la jeune fille. Ils se trouvaient au milieu d’une forêt. Ici les arbres étaient recouverts de diadèmes de feuilles et chaque pousse semblait s’embrasé. La cime de chaque épicéa et de chaque chêne était auréolé de couleur dorée. C’était là haut que l’astre solaire percutait sa clarté contre le feuillage. Une vraie merveille. Un cardinal était fièrement perché dans cette océan de couleurs crépusculaires. Le rouge frappant de son plumage se mêlait facilement avec son fascinant entourage.

- Je vois… des millier de feuilles en feu, de l’or souille leurs surfaces.

Elle se retourna vivement pour faire face au garçon, un frêle sourire aux lèvres.

- C’est splendide !

- Forks sous le soleil. C’est si rare, il fallait que tu vois.

- Merci de m’avoir amené ici Aaron.

- J’adore l’Automne. Les couleurs sont si belles.

La jeune fille se promena sous les arbres flamboyants, les yeux levés vers les pinacles. L’ambiance était si calme, si magique : ce ne pouvait être le même monde. A un moment donné, ils avaient du franchir une portière invisible, n’importe quoi, ce ne pouvait être le même cosmos qu’il avaient laissé en arrière ! Elle agrippa le tronc d’un arbre et en fit le tour, se balançant sur un pied. Elle se retrouva face à face avec le jeune homme. Elle plongea dans ses magnifiques yeux. Une étrange lueur d’améthyste consumait ses prunelles.

- Naomi. Je t’es aussi amené ici pour te parler.

- Je t’écoutes.

- C’est compliqué… Ce sera aussi très dur pour toi. Mais je te promets que ce n’est pas une blague. Il faut que tu me crois…

Sa voix avait perdue de son incroyable assurance. Ce n’était plus qu’un agréable chuchotement. Ce qui n’empêcha pas à Naomi d’être anxieuse. Elle lui indiqua de continuer, hochant la tête avec une pointe de réticence. [ Chapitre pourrave. >>' ]

- Je ne suis pas… normal. Tu ignores complètement qui je suis en réalité. Les règles nous interdissent de révéler nos vraies natures mais ce cas est différent.

Elle ne comprenait pas. Mais ses lèvres formèrent tout de même cette simple question dont la réponse lui était vitale, sans qu’elle ne parvienne à l’accepter. Pourquoi ?

- Pourquoi ce cas est-il différent ?

- Parce que tu représentes plus pour moi que tu ne le crois. Et à une certaine limite les lois ne peuvent empêcher les liens.

- Qu’est-ce que tu veux dire ? Quelles lois ?

- Je ne suis pas humain, Naomi. Et il se trouve que je suis amoureux de toi. D’une force inhumaine.

Il lui prit délicatement le poignet. Sa peau était brûlante. Les doigts cessèrent d’effleurer l’écorce. Ils s’y agrippèrent.

- Tu es fiévreux, Aaron.

- Je ne délire pas, si c’est ce que tu penses. Ma température est plus élevé que celle de tes semblables. C’est pour cette raison que jusqu’à aujourd’hui, j’ai évité ton contact.

- Qu’est-ce que tu es, si tu n’es pas humain ?

- Différent de ton frère. Différent de Jack et Rachel. Différent de toi.

Il tremblait. Cachait quelque chose. Un mot. Le mot qui révélerait tout.

- Tu trembles, Aaron…

- Je vais bien. Ecoutes…

Elle fronça les sourcils. Enervée. Le garçon ferma les yeux, il semblait très tendu.

- Ne pars pas. C’est tout ce que je te demande.

La jeune fille lui serra la main. Elle ne partirait pas. Ce mot ne pouvait être aussi terrible. Puis, elle n’y croyait pas. Devait s’occuper de lui. C’était un ami.

- Je suis là. Mais nous devrions rentrer. Tu ne va pas bien Aaron. Tu va devenir plus rouge que le feuillage si tu prends d’avantage de température.

- En revanche, je n’ai jamais était en si bonne forme.

Soudain ses yeux s’ouvrirent. Une férocité sans précédente fit sursauté la jeune fille qui recula d’un pas. Lentement, elle entendit un bougonnement. Un feulement de plus en plus puissant et elle se rendit compte avec frayeur qu’il provenait de la gorge d’Aaron. Ses yeux s’agrandirent. La lumière du soleil qui les frappait réduisait la taille de ses pupilles. Puis les grondement s’apaisa, lassant la jeune femme perplexe.

- Tu te souviens des livres que te lisais ta mère ? Ceux que ton père te ramené à la maison ?

Elle pinça ses lèvres. Elle n’était pas sensible à ce sujet mais Aaron savait parfaitement qu’elle préférait éviter d’en parler.

- Bien sûr.

- Il se trouve qu’entre ces bouquins et mon existence il y a des liens que tu n’imaginais pas. Des liens que tu ne verrais jamais si je ne te les tendais pas aujourd’hui. Souviens toi des êtres qui ont hanté tes rêves pendant ton enfance.

- Les loups ?

Son visage blanchit. Un silence désagréable régna sans qu’ils ne puissent y remédier. Elle avait dit ces mots si naturellement que Aaron consentit qu’elle ne comprendrait jamais. Mais au contraire. D’affreux doutes submergeaient la jeune fille. C’était impossible. Ce n’était que des histoires, de l’irréel !

- Tu voudrais me dire que…

Il lui plaqua une main brûlante sur la bouche, sans brutalité. Son regard perçant lui fendit l’âme. Il retira son poing et recula de quelques pas.

- Comment est-ce que je pourrais te le prouver ?

Silence. L’estomac noué, Naomi observa son ami, son regard empreint de tristesse.

- J’ai peur de t’effrayer… Je ne te ferais jamais du mal Naomi.

- Je sais.

Un profond soupir. Il ferma les yeux. Des larmes menaçaient de déborder. Elle s’en voulut. Ce n’était pas le moment de pleurer bêtement. Elle n’acceptait pas son affection. Elle n’était pas la même de son côté, ce n’était pas réciproque. Et quel tour jouait-il ? Ce pourrait-ce vraiment qu’il soit… Son ami se troubla. Les nuits suivantes, elle eut du mal à dormir.

» Nébuleuse Confusion. { Les étoiles dominent le sol et le ciel. }

Dorénavant, elle vit La Push différemment. Elle apprit que Aaron n’était pas le seul. Ses amis, ses sœurs, son pères… Ils en étaient tous. Des Loups-Garous. Elle apprit que c’était une sorte de malédiction, ou de bénédiction. Les points de vus n’étaient pas tous les mêmes. Quand elle voulut savoir qu’elle était la raison de ces métamorphoses, on lui dit que c’était la présence d’une autre créature qui les transmutait. D’un ennemi, mais qu’on lui cita sous un total anonymat. Un monstre sous forme humaine qui jouit du sang : voilà la meilleure description qu’on lui donna. Une fois encore, le mot qui lui aurait tout révélé était coincé dans les gorges. Qu’il y est une telle créature était croyable, surtout après avoir assisté à une transformation. Aaron, retirant la moitié de ses habits, pour que les reste se déchire sous les muscles de son corps qui grandissait à vu d’œil. En moins d’une seconde, un énorme loup gris se tenait devant elle. La tête basse et le ventre à terre, sûrement pour ne pas trop l’effrayer, il s’approcha d’elle. Elle leva une main et la glissa dans le poil épais de son coup. Elle caressa de son autre main le front du Loup et ne cessa de l’observer, en extase. Des souvenirs surgissaient dans sa tête à des vitesses vertigineuses. Le livre, son père, sa mère, la peinture, les indiens, les loups, l’exilé… Tout ces songes qui s’étaient plus ou moins proscrits au fond de son cœur prenait vit. Comme une fleur d’été qui éclos sous des nappes de neige. Une rose sur le tapis blanc.

Un soir, on l’invita à une petite réunion. Elle se déroulait un soir, à un feu de camp. C’était l’hiver maintenant et elle du porter un gros manteau pour ne pas mourir de froid. Elle était bien la seule. Tout les autres invités était au maximum en tee-shirt. L’ambiance était encore et toujours agréable. Après que tout le monde ait mangé, les voix diminuèrent et bientôt, le silence s’installa. Un viel homme s’approcha du feu et observa avec gravité les Quileutes qui l’entouraient.

- Viens. Je te ramène chez toi.

- J’aimerais rester encore un peu. Que ce passe t-il ?

- Rien. On va parler de choses sérieuses c’est tout. Notre vie politique à nous.

Il sourit. Ce n’était pas vraiment drôle. Mais elle n’allait pas s’incruster. Elle n’était pas de leurs. Aaron la raccompagna chez elle et repartit directement pour ne pas manquer la discussion.

- Bonne Nuit. Dors bien.

C’était quelques nuits plus tard qu’elle se réveilla avec une impression étrange au fond de son être, de son cœur. Les jours qui suivirent la soirée au feu de camp se déroulèrent avec lui, comme si elle avait un deuxième frère, plus intime que le vrai. L’imprégnation, c’était spécial. Il lui disait souvent qu’elle était devenu sa raison de vivre, qu’il l’aimait. Ca n’allait pas jusque là pour elle, il ne lui était simplement pas destiné. Une bouffée de chaleur s’empara d’elle, mais quand elle retira les couvertures pour ouvrir la fenêtre, c’était pour observer les environs. Elle patienta longtemps. La fatigue l’avait déserté. Soudain, un chuchotement l’a fit sursauter.

- Tu ne dors pas ?

- Non. Quelque chose ne va pas ?

- Je devais te parler.

Il s’approcha de la fenêtre, sortant à la clarté de la lune. Il était torse nu.

- Je t’écoute.

- Tu te rappelles quand je t’avais parlé des créatures qui sont coupables de nos transformations ?

- Tu vas enfin me dire ce qu’elles sont ?

- Je ne préférerais pas. Je viens pour te dire que nous allons, je parle de la meute, combattre certains d’eux… On en a trouvé qui était plutôt problématiques.

Elle grimaça légèrement.

- Et tu ne me diras tout de même pas ce qu’elles sont ? Je veux venir avec vous.

Premièrement, il se figea, une horrible expression sur le visage. Mais un sourire se planta sur sa face comme s’il mettait un masque.

- Tu nous retarderais plus qu’autre chose, Naomi. Puis, tu te ferais mal. Je ne veux pas que tu ais affaires à elles. Je veux que tu restes loin d’elles à jamais.

Il avait raison. Elle ne serait qu’un poids lourd dans cette bataille.

- Tu es obligé d’y aller ?

Il baissa le regard.

- Je te promets de revenir. Et par mes bonnes manières, je m’abstiendrais de t’embrasser bien que je pourrais facilement profiter de l’occasion.

- Tss, vas t-en espèce de loup dérangé.

Il sourit et envoya néanmoins un baiser qu’elle lui rendit avec un frêle sourire. Elle ne devrais pas s’en faire. Il ne pouvait rien y avoir de plus puissant qu’un loup-garou. Voilà depuis un moment qu’elle les convoité et elle n’avait jamais rien vu d’aussi impressionnant. Elle le regarda partir. Elle le voyait merveilleusement bien défaillire et laisser place à un énorme loup qui galoperait à travers troncs et bosquets. Non, rien ne pouvait venir à bout de lui…

» La Valse des Monstres.

La journée du lendemain fut longue. Elle devenait nerveuse, inquiète. Qu’étaient-elles, c’est créatures ? Comment s’en sortaient-ils ? A force de faire les cents pas dans sa chambre, elle se décida de les attendre à la réserve. Elle chemina près de la maison de son ami. La première personne qu’elle vu fut sa sœur cependant. Naomi couru à sa rencontre.

- Jill ! Toi aussi tu y était ? Qu’est-ce qui c’est passé ?

Jill leva doucement les yeux. Elle la regarda sans la voir, ses prunelles vides et le visage dénudé d’expressions. Derrière elle, lentement, d’autres membres de la meute sortir de la forêt. Aucun ne lui sourit. Les secondes se transformèrent en heures alors que des loups quittaient la forêt un à un sans que le sien n’en échappe. Puis, sans qu’elle entendit un moindre pas, Jill referma sa main sur son épaule. Elle était plus âgée que Noami, et le jour où elle rentra dans le monde irréaliste des loups, elle avait subitement grandit. Noami leva les yeux pour capter son regard perçant. Améthyste.

- Naomi, il ne reviendra pas.

Son visage dut se déformé, car Jill se renfrogna, et une peine indescriptible s’empara de son regard. Elle leva un doigt et attrapa un unique larme qui roulait sur la joue de l’humaine.

- Viens avec moi.

Elle n’eut pas le choix. Jill la prit par le poignée et l’attira chez eux. Cependant, elle eut le temps de voir les blessés, la chair en lambeaux et le sang dégouliner. Elle eut le temps de voir les morsures et les os brisés. Elle se rendit compte que ses larmes coulaient à flots maintenant. C’était impossible. Impossible ! Savoir qu’une créature si puissante existait là dehors, assez puissante pour détruire un loup-garous, était effrayant. Et pourtant... il était partit. Son papillon. Rien qu'à elle. Son ami qui lui avait dévoillé ton son amour. Disparu, à jamais. Réduit à rien. Un cri rauque resta coincé au fond de sa gorge. Suite à cette épisode, elle renforça ses liens avec Jill. Elles étaient comme des soeurs.

xxx

Ais-je oublié de cité un moment important. Il se déroule bien avant sa découverte fantaisiste. Celle des loup-garous. Naomi rencontra quelqu’un d’autre dans les petites rues pluvieuses de Forks.Un jeune homme. Beau à lui faire détourné les yeux un brin trop longtemps. Amusé, il s’approcha d’elle. C’était une belle perle rare. Son intelligence encore inexploité de trop. Sauf que, ce beau jeune homme disparu quelques jours après. Sans mots. Sans signes.

M

Pas lu non plus, m'enfin le premier qui dit qu'c'est pas complet, j'le frappe. x)
Bienvenue parmis nous. =)

M

à moins que je n'aie des hallucinations, ce qui ne serait pas surprenant x)

~~Non, je ne mets jamais trois plombes pour écrire mes histoires, ceci est totalement faux. xD~~

M

C

P

J

Nieuwh ? Je suis pas absente du tout O_o .
Juste en état d'hibernation.

Magnifiik présentation Nami ♪ .

A

B

» Monad Derbloov [Humaine]
» Maeva Davis. [Humaine] UC.