Blood' Appeal.
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Blood' Appeal.

Inspiré des Livres de Stephenie Meyer.
 
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 Axel.

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E.DOUARD
F.UTUR MAÎTRE DU MONDE A.MA.
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MessageSujet: Axel.   Axel. EmptyMer 27 Mai - 19:55

    ___FORMULAIRE.

    I.DENTITE :

    Axel. Wtevsk

    Nom : Kuran. [ Bwahahah j’avais envie ça sonne bien, mais me tuez pas, les fanatiques è___è ].
    Prénom : Axel.
    Âge : 18 ans.
    Sexe : Garçon dans sa splendeur.

    A.CTUAL L.IFE :

    Formalités :

    Role ( au sein de la Meute ) : Amant de l’Alpha =O. Aucun. Ami de l’Alpha peut-être x) ?

    Portrait :

    Physique Humain :

    Axel. Son prénom. Je pouvais m’en limiter à ça ?
    Axel est un adolescent, quoi que jeune adulte désormais, dont l’apparence peut à la fois plaire ou déplaire. Ca avance, j’avoue. Plutôt fin, ça ne lui empêche pas d’être musclé, digne loup-garou qu’il fait. Sa peau n’est ni exceptionnellement pâle ni particulièrement halée. Il se contente de paraître le plus humain… A vrai dire il n’aurait pas eu le choix, n’étant pas une fille pour se dissimuler derrières les artifices du maquillage. Elle est assez douce, cependant. Pas vraiment sensible, mais aucune barbe ne se devine. Il n’aime pas ça, alors fait le nécessaire pour la faire disparaître lorsqu’elle se pointe.
    Ses cheveux sont gris, naturellement. Allez savoir pourquoi, ils n’ont jamais été plus colorés qu’un blond très clair et superficiel. Tout comme sa mère, à qui il ressemble beaucoup, ses traits fins l’ayant plus jeune presque fait passés pour une fille. Mais, pas d’inquiétude, ce n’est plus le cas de nos jours XD. Donc quelques unes de ses mèches retombent devant ses yeux et ils sont plutôt courts. Il s’y est fait et ne soigne pas l’image qu’il renvoie de lui-même. Il n’a jamais essayé de teintures, lui. Il ne passe pas régulièrement sa main dans ses cheveux, lui. Il n’attire pas l’attention, lui.
    Quant à ses yeux, ils sont différents. Verrons. L’un vert très pâle et l’autre bleu ciel. Parfois son regard devient triste, mais il demeure triste et perdu la plupart du temps, un peu comme son expression quotidienne. Ses fines lèvres ont perdues le goût de s’animer à chaque nouvelle situation ou rencontre. Et ses lèvres ont perdues le goût de deux autres, bien plus belles, bien plus tendres.
    Et puis ses vêtements… Ca varie, rien de bien particulier, plutôt classique. Il porte quelques couleurs mais rien de pétant. Il aime avoir plusieurs couches tant que ca se retire facilement x).

    Physique Loup :

    Son sa forme de lycanthropes, l’apparence du garçon ne change pas beaucoup. Contrairement à la plupart de ses semblables qu’il avait du mal à reconnaître, à son entrée dans la Meute deux ans plus tôt. Deux années. Deux années qui l’ont habitué à cette forme si particulière et cette habile manière de se contrôler.
    Son pelage est long, et métallique. C’est à dire gris, argenté, avec beaucoup de reflets, même la nuit. C’est la seule nuance, hormis le bout de ses pattes qui est noir. Ses yeux ne changent pas, hormis qu’ils échangent leur place. Et oui et oui, le bleu qui est à gauche passe à droite et le vert de droite passe à gauche. Ca n’empêche personne de le reconnaître, parfois même lorsque l’on ne sait en rien l’existence des loups-garous. C’est bien pour cela qu’il évite les contacts humains en étant animal, même souvent avec la Meute elle-même. Il est imposant et difficilement évitable. Ses griffes aiguisées sont d’un blanc parfait, tout comme ses crocs et ses dents d’humains. Son museau noir aime se lever et sa gueule s’entrouvrir pour hurler, ce qui n’est pas toujours la meilleure des choses en pleine nuit. Mais c’est comme une drogue, une addiction dont il ne peut se défaire. Hurler, hurler sa peine de ne plus la sentir, elle.

    Psychique :

    Avant et maintenant, c’est différent x). Toute une nuance de sentiments qui l’ont traversés et le traverse… Je vais quand même décrire les deux.
    Axel n’était ouvert, avant ses 14 ans. Il était même très renfermé et asociale. Son passe-temps favoris était de se pencher à sa fenêtre, qui donnait sur la mer. Alors il y passait des heures, à compter le nombre de vagues qu’il lui était possible de percevoir, à s’appuyer sur ses genoux et se balancer d’avant en arrière. Au collège c’était pas mieux, il passait son temps dans ses livres, la tête baissée dès que quelqu’un le fixait trop longtemps. Bref, enfant unique, il n’aimait pas la présence d’autres personnes. Adultes ou ayant son âge, famille ou simples camarades. Il était seul. Seulement à cet âge fatidique qu’ont été ses quatorze années, une nouvelle dans sa classe l’a changé. Une nouvelle qui est devenue sa meilleure amie, une nouvelle qui l’a fait partager sa joie et sa bonne humeur. Un poil taquineur de temps à autre, Axel allait bien. Enfouissant son coté sombre et excessivement sérieux au fond de lui, il discutait, s’amusait. Il était capable de parler plus gravement, sa maturité précoce et son intelligence ne l’ayant pas quittées pour autant. Et ses yeux se perdaient sur les vagues des vagues et de son corps s’agitant au delà de sa fenêtre, ouverte, et plus jamais refermée. Il a grandit, sortant plus souvent, quoi que l’inverse aurait été difficile, ses notes en classe ne baissant pourtant pas. La belle vie, quoi.
    Jusqu’à ses 16 ans. Car c’est cette année que lui et sa meilleure amie découvrirent leur véritable nature : celle de deux loups. Deux loups presque immaculés.
    Et deux loups, qui, s’éloignant de leurs autres amis, s’en firent de nouveaux… Tout comme des ennemis. Son amie, un peu trop curieuse, leur attirait facilement des ennuis. Axel du développé un instinct de survie et une stratégie sans faille, tandis qu’il s’insensibilisait légèrement. L’ennuis le prenait plus souvent, bien que sans raison. Et son attitude grave s’imposait.
    Pourtant, il souriait toujours aussi facilement, protégeant ses semblables lorsqu’ils en avaient besoin, au risque de se faire rembarrer. Certes il n’aimait pas ça, et c’est toujours le cas aujourd’hui, sa culpabilité le prenait facilement, mais son impulsivité l’empêchait d’agir autrement.
    Aujourd’hui, toute sa joie a disparue. Pourquoi ? Lisez l’histoire xP. Quoi qu’il en soit, il reste quelques adjectifs plus le définir. Sombre. Absent, il ne cherche plus à survivre et sa détermination a bien disparue, flottant parfois pourtant autour de lui. Il lui aurait suffit de tendre le bras, peut-être, s’il en avait eu envie… Ses sourires se font extrêmement rares, et il ne parvient plus à s’impliquer aux choses. Il parle très peu, contrairement à ses quatre ans d’insouciance. Il est fataliste, alors qu’il fut un temps optimiste et rêveur. Il hait les vampires à un point inimaginable et considère comme des traîtres les loups qui se laisseraient tuer par ces êtres puants. Autrefois avide de liberté, il se contente de survivre. Sans même espérer.

    A.NCIENT L.IFE :

    Histoire :

    Axel. Egsl5t Axel. Ie15js

    O.UT OF G.AME :

    Ajout : Le caractère est fouillis mais sans dévoiler l’histoire c’était un peu hard >.>. Il sera mieux expliqué avec les exemples de la fin de l’histoire.
    Codes ( Deux dans le règlement & Deux dans les Explications ) : Nanananère (L).


Dernière édition par x. Edouard le Sam 30 Mai - 14:29, édité 2 fois
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E.DOUARD
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MessageSujet: Re: Axel.   Axel. EmptyMer 27 Mai - 22:50

    Histoire :

    ____I CAN CALLING NOW.

    Les yeux de deux couleurs différentes du garçon se posèrent instantanément sur le ciel, dehors. Sur le ciel, dehors, qu’il apercevait de sa fenêtre. Jetant ses affaires sur son lit, il s’avança alors vers elle, ses mouvements étant lents bien que son esprit crie dans son crâne. Il voulait s’approcher, laisser le vent caresser sa main, oublier sa journée… Lentement, encore et toujours, il passa ses doigts fins et encore jeunes sur la poignée de cette divine fenêtre. Comme l’échappatoire de son existence entière, comme le réconfort d’un ami près de soi. Tirant dessus, il ne se précipita pas, sentant les battements de son cœur s’accélérer. Mais, il se contrôlait, tentait vainement d’enfuir tout sentiment au fond de lui. Pourquoi, alors qu’il partait au collège, son cœur se glaçait, son corps rejetait tout les autres, le secouait dès qu’un de ses camarades s’approchait un peu trop ? Il n’avait pas la réponse. Il n’en avait aucune idée, il savait juste que c’était le cas depuis bientôt quatorze ans. Bientôt quatorze années qu’il se morfondait à éviter famille et présences, à oublier ce qu’était être humain. Mais soudain le caresse du vent sur son visage le sortir de ses pensées sombres et presque insensées. Ses cheveux déjà gris furent rejetés en arrière, son front libérés, ses deux yeux fixés au loin. Parce que là dehors, le soleil se couchait, et la mer lançait des appels tumultueux à son meilleur ami. Lui. L’humain irréel qui ne désirait même pas être plus que ça, l’humain qui sans joie parcourrait tous les lieux possibles et imaginables. Cependant, si le temps qu’il passait au collège, même absorbé par sa nouvelle lecture, lui semblait durer des heures, le chemin du retour et celui qu’il passait seul étaient bien trop rapides. A peine avait-il l’impression d’être libéré que le crépuscule envahissait son atmosphère et ses pensées, que sa lune commençait à apparaître. Etait-ce cela, sa vie ? La passer à désirer quelque chose qu’il n’obtiendrait jamais, perdu dans les filets d’une existence sans but et d’une famille bien trop possessive ? Et à peine avait-il songé à sa mère que celle-ci cria son nom au bas de l’escalier. Voilà encore plusieurs minutes qui en lui avaient parus que futiles secondes. Baissant les yeux et réadoptant son air neutre habituel, il laissa sa fenêtre ouverte, espérant que l’air de sa petite chambre se soit imprégné de toutes les odeurs que celui-ci avait transporté dans la journée à son retour. Espérant simplement revenir vite.

    [ … ]

    Comme d’habitude, le garçon avait les yeux rivés sur le sol, préférant anticiper les mouvements des gens plutôt que de capter leurs regards. Ses pensées étaient dirigées vers son nouveau livre, dans lequel l’auteur mettait en scène un humain accompagné d’un oiseau. Et celui-ci parlait, lui expliquant parfois combien il regrettait que son maître ne porte pas d’ailes. Axel haïssait d’autant plus tous ceux qui se pavanaient autour de lui, eux qui étaient incapable de lui parler, de lui offrir ce que ce compagnon offrait au héros du livre. Une histoire. Quelque chose à raconter, à vivre, quelque chose capable de le faire avancer… Deux paires de chaussures pittoresques attirèrent le regard de l’adolescent. Il en écarquilla les yeux de surprise, cette fois incapable de demeurer insensible. Un rire étrange s’échappa de ses lèvres à demies ouvertes. Un rire. Il avait l’impression de n’avoir jamais connu ce que c’était avant aujourd’hui. Son regard se releva même, cherchant à découvrir le visage de cette fille puérile, qui ne manquerait pas de se faire remarquer en ce jour de rentrée scolaire, mais quelque chose l’en empêcha. Un pensée, un étaux qui se referma autour de lui, l’obligeant à garder les yeux baissés, l’obligeant à sentir son cœur à nouveau enlacé par la tristesse et la solitude. Enervé, Axel accéléra, sentant son sac dans son dos. La chose qu’il protégeait à longueur de temps, car c’était peut-être la seule chose qui comptait pour lui. Ses affaires. Elles qui étaient imprégnées de la même indifférence que lui, elles qui se forçaient à demeurer neutres… Jusqu’à ce qu’il les libères de leur poids, jusqu’à ce qu’il décide enfin de les aimer. S’il essayait la même chose avec les humains, pourraient-ils à eux tous changer… ? Deux pieds s’immobilisèrent. Mais il ne s’en rendit pas compte, puisqu’ils étaient derrières lui. Il n’avait pas encore éveiller cette part de lui qui l’aurait rendu capable d’entendre cet infime changement. Ce changement que, pourtant, il aurait préféré éviter. Une main se posa sur son épaule, tandis qu’un sac s’écroulait sur le sol dans un tintement métallique. Lui en fut glacé, plus que jamais. En maintenant un peu plus de trois ans, les professeurs aussi bien que les élèves avaient apprit à ne pas faire attention à lui, à l’ignorer ou même faire exprès de passer lui de lui. Mais cette fois, une fille de son âge l’avait touché, et elle s’approchait encore. Le visage blafard, Axel se retourna instantanément. Sa surprise fut plus grande encore les doigts de la deuxième main de cette fille attrapèrent une de ses mèches de cheveux gris, frôlant son front. Elle les tortilla un instant entre ses ongles avant de sourire. Les yeux verrons de l’adolescent se posèrent enfin sur son visage, lorsqu’il lui sembla que le temps avait reprit son cour. Car une seconde plus tôt, tout le monde s’était stoppé, tout le monde avait tourné la tête vers eux. Vers elle. Le garçon n’était pas le seul à ne l’avoir jamais vue, alors. Et pas non plus le plus étonné de son comportement.
    Sauf que, maintenant, il avait le sensation de lire. De s’être plongé une nouvelle fois dans son aventure, là où le héros rencontrait son héroïne. Il détaillait sans mal les traits de sa camarade, ses cheveux violacés voletant autour de son visage fin et pâle, de ses yeux ambres. Et son expression à la fois heureuse et ironique. Le froid qui s’échappait de sa main se transforma en chaleur, dont le corps du jeune garçon fut emplit. Puis, le regard de la fille rencontra le sien, et tandis qu’il ne donnait toujours pas signe de vie, il lu la surprise la traverser.

    « Oh. Il n’y a pas que tes cheveux qui sont différents. »

    Il ne répondit pas. Il n’avait rien à répondre. Elle aussi était différente, et bien plus qu’il ne le pensait.

    « Je suis Adelle. »

    Il n’esquissa pas un sourire.

    « Et toi tu es Axel ! »

    Elle rit. Mais le dénommé Axel n’écoutait même plus. Oui, elle était différente. Différente parce qu’elle avait une place dans sa vie.

    [ … ]

    Axel sentit quelque chose lui rentrer dans la tête. Enfin, c’était si faible qu’il serait plus exact de dire qu’il avait perçut une chose lui chatouiller les cheveux. Lorsqu’il se retourna, ne prenant pas la peine de voir si le professeur le regardait ou pas, il remarqua une petite boulette de papier au sol. Son regard circula dans la classe, mais étonnement, personne ne le regardait. Ç’aurait très bien pu être Adelle ou un de ses autres amis. Car grâce à la jeune fille, qui elle n’avait eu aucun mal à s’en faire dans cette nouvelle ville, il avait des amis aujourd’hui. Il avait, et ce simplement grâce à elle, apprit à vivre.
    Se penchant pour ramasser le petit papier, il le déroula en se relevant. Apparemment, il n’était pas le premier à le recevoir. Plusieurs écritures se mêlaient et il était dans un état pitoyable. Un sourire en coin étira ses lèvres lorsqu’il reconnut l’écriture d’Adelle.

    [ … ]

    Adossé contre sa fenêtre, le corps fin et grand de l’adolescent commençait à ressentir une pointe de douleur. Il attendait, toujours cette même position, depuis près de quatre heures. Il avait fixé la mer, comme à son habitude, en savant qu’elle viendrait. Mais il était minuit, et personne n’était venu. Etait-ce une raison pour aller se coucher ? Fermant les yeux quelques secondes, laissant le vent très léger secouer ses mèches argentées, il se décida enfin à rentrer. Tournant le dos à sa seule liberté, à son amie la plus ancienne… Mais pas la plus chère. Tout du moins, plus aujourd’hui. Esquissant un sourire, Axel commença à enlever sa chemise sombre. Il avait tout prévu, mais finalement, cela n’avait servit à rien. Sûrement lui dirait-elle demain…

    « Hey … »

    Le murmure suave surprit le garçon. Il se retourna vers le visage qui s’était glissé par sa fenêtre, à moitié déshabillé, mais sans y faire attention. Il murmura sur ses lèvres qu’il l’avait justement attendue. S’approchant d’elle, sans faire de bruit pour ne pas réveiller ses parents, il lui fit signe de s’arrêter. Le garçon ne compris pas mais se laissa faire. Adelle passa une jambe dans sa chambre, puis finalement l’autre. Sa jupe ne bougeait pas… Seule ses cheveux étaient légèrement secoués par la brise. Il la regardait, mais avait pourtant du mal à bien distinguer son expression. Il faisait nuit, et bien qu’elle soit claire, tout était sombre autour d’eux. Aucune source de lumière, rien que leur deux silhouette se découpant à travers les étoiles. Etre au rez-de-chaussée avait bien des avantages, se surprit Axel à penser. Et tandis qu’elle s’approchait encore lui, un sourire sincère se dessina sur ses lèvres fines et masculines. Il se sentait mieux, maintenant qu’elle était là. Car même si sa présence avait changée son train de vie, même si sa voix et son nom étaient dans sa mémoire, le temps reprenait ses droits lorsqu’Adelle était loin. La solitude enlaçait ses entrailles, la tristesse brouillait ses réflexions. Pourquoi ? Comme si quelque chose en lui n’était pas encore libre, comme si quelque chose persistait à le rendre sombre.
    La jeune fille posa une main sur le torse découvert de son meilleur ami. Levant son visage vers le sien qui était surélevé, elle resta excessivement sérieuse. Et tandis que l’adolescent plongeait son regard dans le sien, tentant de comprendre ce qu’elle voulait lui dire, lui avouer, ou lui reprocher, elle le poussa doucement. Son lit était juste derrière, alors il tomba dessus, se rattrapant sur ses coudes par pur réflexes. N’ayant même pas le temps d’être surpris, Adelle se pencha sur lui, approchant son visage jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’à quelques centimètres de celui du garçon. Qu’est-ce qui lui prenait… ? Là encore, Axel n’eut pas le temps de comprendre. Une fois encore elle le déstabilisa, et quelque chose qu’il se connaissait pas lui tordit le ventre. Les lèvres roses et brûlantes de la jeune femme s’était posée sur les tiennes, et ses cheveux clairs chatouillaient ses joues. Et elle ne s’arrêta pas là, elle lui offrit un vrai baiser, alors qu’il fermait les yeux. Sans oser la toucher, sans oser esquisser le moindre mouvement. Il ne se sentait pas vraiment différent, alors qu’il avait à peine notion de ce qu’était l’amour. Adelle l’aimait-elle ?
    Doucement, elle se détacha, et alors qu’il s’apprêtait une nouvelle fois à lui parler, elle posa un doigt sur sa bouche.

    « C’est ton cadeau d’anniversaire, sale clebs. »

    Sa voie était joyeuse et mesquine, comme toujours. Mais quoi qu’elle en dise, elle restait plantée là, ou plutôt : juste là, contre lui. Et lui continuait de sourire, apaisé et serein. Il ne s’attendait pas à ça, mais au moins, son seizième anniversaire serait mémorable.
    Se décidant finalement à se relever, il l’attrapa par le bras et l’entraîna dehors avec lui. Il allait suivre son plan, tiens. Et ne pas la laisser se défiler, même l’hiver avait déjà déposé une fine couche de neige sur le sol. C’était rare qu’il neige à Forks, car les flocons se transformaient bien vite en eau. Mais sous leur serment muet, ils s’élancèrent vers cette eau tant appréciée par eux deux, s’y enfoncèrent encore habillés, riant ensemble. C’était ça, avoir une amie. C’était ça, avoir une sœur.
    Et la lune veillait sur eux, pour quelques temps encore…

    [ … ]

    La tête d’Axel tournait, et son corps obéissait avec peine à ses ordres. Il ne cessait de se balancer sur ses jambes, et ses yeux restaient difficilement ouverts. Il avait chaud, même s’il n’était vêtu que d’une chemise à manches courtes blanche et d’un pantalon noir. Il n’arrivait plus à réfléchir, ni même à savoir ce qu’il faisait ici, pourquoi tous ces regards étaient tournés vers lui… Une voix résonna dans sa tête, une voix qu’il connaissait. Mais il ne comprit pas que c’était une camarade de classe qui venait de lui demander si tout allait bien. Ses traits étaient tordus, mais il ne le voyait pas. Tentant de sourire, ses lèvres dessinèrent une grimace qui fit office de réponse. Un garçon les rejoignit. Un garçon dont la peau était foncée, dont la voix était ferme et semblait tout à fait sur de lui. Pourtant, Axel ne le connaissait pas, lui, il en était sur… Ses yeux le fixèrent un instant, son esprit tentant de reprendre de sa lucidité. Il avait mal. Mal au fond de son ventre, et il se sentait frissonnant. Il devait avoir attrempé quelque chose… Mais rien de grave. Un flash percuta ses pensées, comme si l’évidence d’être au lycée lui avait apporté une nouvelle question. Où était Adelle ? Il ne l’avait pas vue ce matin… Car on était bien encore le matin, n’est-ce pas ? Sentant un bras le soutenir soudain, sans qu’il eût remarqué de geste chez son nouveau compatriote, il s’autorisa à s’appuyer contre lui. Ses muscles se relâchèrent et ses tremblants s’accentuèrent. Ses lèvres frémirent lorsqu’il essaya de parler, mais ce ne fut qu’un murmure rauque et sombre qu’il réussit à transmettre. Peut-être devrait-il aller à l’infirmerie… Ou pas. Les cours de la journée allaient être intéressants… Adelle n’était pas là… Et pourquoi des flocons argentés tourbillonnaient seulement autour de lui ? Pourquoi un sentiment d’impuissance s’emparait-il de lui à cet instant, alors qu’une pluie de météorites s’abattait sur les bâtiments ? Personne ne réagissait… Personne. Hormis lui.
    Se défaisant de l’étreinte imparfaite bien que puissante de l’autre garçon, il chercha à courir, titubant plus qu’autre chose, mais persuadé de venir en aide aux autres élèves. En fait, il ne se passait rien. Il n’y avait que le soleil, en ce début d’été, qui avait percé le ciel d’un de ses rayons flamboyants. Il n’y avait eu que ses cheveux gris s’allongeant devant ses yeux comme un rideau, tout à l’heure. Axel était désorienté, perdu. « Malade ». Bousculant ceux qui se trouvaient devant lui, il fouilla la cour du regard. Ses gestes semblaient plus rapides, bien que son corps faible et inactif. Elle n’était pas là… Personne n’était là. Il était seul. Seul avec sa souffrance.
    L’autre loup, car c’en était un, le rattrapa facilement. Mais lorsqu’il chercha à dire à Axel qu’ils allaient aller à l’infirmerie, celui le fixa. Son expression était vide. Aucun de ses traits ne semblait encore vivant, comme s’il mourait. Là seule chose qu’il eut le temps de faire avant de s’évanouir fut de s’accrocher à son camarade par pur réflexe.
    C’était ça, le noir qu’il avait si longtemps fuit. Le noir qui réclamait son du, après deux ans d’absence.

    [ … ]
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E.DOUARD
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MessageSujet: Re: Axel.   Axel. EmptyJeu 28 Mai - 22:16

    [ … ]

    Les pensées du garçon tourbillonnaient dans sa tête. Lui, était revenu, pas elle. Lui avait apprit de nouvelles choses, que peut-être il aurait préféré ignorer, mais qu’en était-il d’Adelle ? Il ferma les yeux, son esprit se fermant sur le cours qu’il était censé suivre. La voix du professeur de chimie s’éteignit, lentement, dans un murmure. Il ne perçut plus les mouvements frénétiques et possessifs de la fille qui se trémoussait à coté de lui. Les quelques jours de souffrance ultime qu’il avait vécu l’avait aidé à s’enfermer. Car s’il avait longtemps connu et enfouissait aujourd’hui ses douleurs morales, l’agression de son corps lui avait été inconnue. Il n’avait jamais été un garçon casse-cou, un garçon qui prend des risques ou se contrefiche de se blesser. Ignorant, il n’avait pas connu les joies et les horreurs qu’un mauvais contrôle pouvait apporter. Aujourd’hui, c’était différent. Aujourd’hui, son désir de liberté était à l’air libre, son esprit animal s’était réveillé. S’il l’avait voulu, ou tout du moins s’il avait été capable de le faire, il aurait pu, là maintenant, instantanément… Devenir un loup. Son corps se serait effilé, ses cheveux gris auraient soudain recouvertes tout son corps, et ses muscles se seraient profilés dessus. Il aurait pu s’échapper – oui c’était le mot – par la fenêtre entrouverte, il aurait pu facilement sauter l’étage qui le séparait du sol. Là, il aurait courut, au lieu de demeurer enfermé entre ces quatre murs… Là, il l’ cherchée. Axel était déterminé à savoir ce qui lui arrivait, préférant ne pas s’inquiéter pour le moment. Pourtant, depuis une semaine, il n’avait plus de nouvelles d’elle. Si c’était les vampires, dont il venait s’apprendre l’existence bien que sans tout comprendre, qui lui avait fait quelque chose ? ! A cette idée, que ce soit un humain ou tout autre chose, son corps se mit à trembler. Il jeta un regard indifférent vers sa main qui faisait trembler le stylo qu'il tenait. Il n’était pas prêt… Il était encore faible. Mais tout allait changer, n’est-ce pas ? Même sa relation avec Adelle ne pourrait pas rester là même. Il était devenu un être surnaturel, alors qu’elle l’était depuis bien longtemps… Surnaturelle par son caractère, légère, éphémère. Elle disparaissait dans son esprit, comme si son absence l’obligeait à l’oublier… Une vivre chaleur s’empara de lui. Enfin conscient de ce qu’il allait provoquer, l’adolescent tenta de se calmer. Mais il n’y arrivait pas, et son esprit se troublait. Il avait peur. Et à la fois… Il savait. Savait que la mort finirait par le prendre, tout comme elle. Savait depuis longtemps qu’il ne pourrait rester au près d’Adelle toute son existence, car il avait abandonné l’idée d’avoir droit au bonheur. Ne serait-ce qu’une fois de plus, il voulait la voir, la protéger, mourir pour ne pas avoir à regretter… Rouvrant brusquement les yeux, il se leva. Sa chaise crissa sur le sol, mais il n’y prêta pas attention.
    Il n’était pas près.
    Son corps encore humain évita avec aisance les paillasse en carrelage et fusa vers la porte, sans dire un mot. Ce n’était pas la peine, il n’appartenait plus à ce monde. Ca, c’était au moins une chose qu’il avait comprit. Une chose qu’il était capable d’accepter.
    Poussant la porte du lycée de la réserve, le visage grave, Axel se laissa enfin aller. De toute manière, il était loin de se contrôler, et il avait fait son maximum. Alors dans un saut vers l’avant, en une fraction de seconde, ses vêtements se déchirèrent et son corps changea. Tous ses muscles s’allongèrent, et comme il l’avait prédit, une couche de poils gris s’étendit sur tout son corps. Ses pensées étaient libres à tous les loups qui voulaient les entendre, mais il ne sentait aucune présence… Etait-ce parce qu’il ne s’était pas encore habitué ? Ce n’était que la quatrième fois qu’il se transformait. Mais la première où il se retrouvait seul. Un vague plaisir serra son esprit. Oui, il aimait ça. Il avait toujours cherché chez les autres et parmi les choses la liberté qu’il lui était restée inaccessible, bien qu’il ne l’ait pas désirée. Aujourd’hui elle lui semblait nécessaire, elle l’était. Tout était différent, de son point de vue. Tout était plus clair, plus net. Ses gestes plus rapides, et il sentait sa force le submerger. Il était bien, aucun étaux n’était capable de le ralentir… Hormis son inquiétude. Secouant la tête, entra enfin dans la forêt, s’étant mit à courir dès sa transformation. Dès l’instant ou son esprit avait légèrement changé, dès l’instant ou ses sentiments s’étaient brouillés pour l’appel animal.
    Alors Axel se laissa rattrapé par ses instincts. C’était toujours mieux que de souffrir en silence… Qui n’en était plus vraiment un.

    [ … ]

    Le silence était omniprésent autour de lui. Dans sa tête, dans ce qui l’entourait… Mais sûrement pas dans la sienne. Ses yeux d’adolescents étaient plongés dans ceux d’une louve immaculée. Une louve qu’il n’avait jamais vue, et qui pourtant faisait naître tous ses désirs. Mais, incapable d’exprimer autre chose que la froideur qui l’enlaçait depuis déjà plus d’une semaine, Axel restait dur. A vrai dire, même si son corps brûlait, à la fois de se transformer et de l’avoir en face de lui, son esprit lui criait de lui en vouloir. Pourquoi ? Pourquoi aurait-il du lui pardonner ? Lui avait souffert. Lui avait cherché son visage, s’était perdu en imaginant qu’elle était morte. Cela faisait déjà un moment qu’il captait des pensées étranges, sensibles, sans pourtant être capable de les reconnaître. Et attendant qu’elle se transforme plutôt que de céder à son regard ambre lui disant d’en faire de même, le garçon aux cheveux gris sentit son cœur se défaire d’un poids. Elle était vivante. C’était le principal. Car comment aurait-il pu vivre sans elle ? Comment aurait-il continué à survivre après avoir goûté à une foule d’émotions, après goûté au plaisir d’avoir une amie, une sœur ?
    Finalement il s’agenouilla devant elle. Son bras se leva dans sa direction, tremblant. Evidemment qu’il faisait des efforts pour rester humain. Evidemment qu’il cherchait à l’affronter. Mais il cherchait surtout à dissimuler ses pensées. Elles étaient les siennes, et bien qu’il doive tout et n’importe quoi à Adelle, elles restaient siennes. Ses doigts entortillèrent une des mèches de son pelage violacé. Décidément, l’un comme l’autre, ils se ressemblaient autant en version humaine que lycanthrope. Et puis… son pelage était doux. Il ferma les yeux quelques secondes. La mèche se retira lentement de son emprise. Lui en voulait-elle aussi ?
    Rouvrant les yeux, s’imaginant qu’elle était partie, Axel fut surpris de découvrir qu’elle s’était simplement retransformée. Ses yeux s’écarquillèrent légèrement, pas sur le coup de la voir nue pour la première fois, glissant sur ses formes parfaites et ses courbes saillantes vers son visage froid. Presque cruellement, elle le fixait, accusatrice. Elle avait cédé.

    « C’est plus pratique pour te parler. »

    Il sourit et se releva. C’était sa réponse muette.
    La jeune fille s’approcha de lui à une vitesse impressionnante, le prenant par surprise. Elle commença à déboutonner sa chemise sans gène. Mais son geste se stoppa instantanément, laissant le temps à la victime de réagir.

    « Tu veux des vêtements ? »

    Un rire sournois s’échappa de la gorge d’Adelle, plus sauvage que jamais. Pourquoi le faudrait-il, finalement ? Il ne la regardait même pas. Pourquoi ? Pourquoi la fuir alors que désormais cette situation serait habituelle entre eux ? Elle se mit sur la pointe des pieds et attrapa son visage entre ses deux mains. Ses deux mains puissantes.

    « Regarde moi. »

    Le garçon plissa le front. Ses yeux, l’un vert et l’autre bleu, rencontrèrent l’or de ceux d’Adelle, qui brillaient tant cette nuit. Et les arbres qui les entouraient semblèrent se rapprocher des deux humanoïdes, immortalisant cet instant où le pouvoir de la voix de la jeune femme était plus fort que la volonté du jeune garçon. Si elle n’était pas Alpha, en ce qui le concernait, c’était tout comme.
    Elle s’écarta légèrement de lui, une nouvelle lueur brillant dans ses yeux. Axel avait l’impression de la redécouvrir. Qu’avait-elle apprit durant son absence ? Qu’avait-elle fait ? Que lui avait-on fait ?
    Trop vite, il comprit ce qu’elle lui demandait réellement. Mais il s’exécuta. Il se sentait à nouveau faible, à nouveau instable. Et bien qu’il fasse nuit, ses yeux avaient une nouvelle manière de perception, ses yeux étaient nouveaux. Ils étaient différents. Ils avaient changé… Le garçon serra les dents. Il… Il s’en voulait, désormais. Préférant se transformer à son tour, ou peut-être pour échapper à sa culpabilité, il laissa la bête enfouit se réveiller. A nouveau. Et un nouveau loup apparut sous le sourire bienveillant d’une nouvelle Adelle.

    [ … ]

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E.DOUARD
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MessageSujet: Re: Axel.   Axel. EmptySam 30 Mai - 13:20

    _______CRISIS CORE.

    Comment s’étaient-ils retrouvés là ? C’était une bonne question.
    Le goût du sang dans la gueule d’Axel répondait au sourire satisfait et au rire méprisant de cet homme. Qui n’en était plus un. De ce vampire. Les yeux verrons du loup se tournèrent vers ceux d’un bleu océan de leur agresseur. Agresseur ? Non, c’était faux. Tout ça c’était la faute d’Adelle ; qui était là, adossée contre un arbre, impuissante, encore humaine. Ils ne pouvaient rien contre lui, apparemment. L’adolescent s’était blessé seul, à force de se heurter à ses muscles d’acier ou de rencontrer le tronc des arbres environnants à la suite d’une esquive magistrale de l’assassin. Et eux qui s’étaient approchés, un peu trop, d’un territoire interdit, en subissaient les conséquences...

    <-

    Les mains dans les poches, Axel avait les yeux rivés vers le ciel. Il était gris, comme la plupart du temps dans cette région, mais il avait toujours ce don de le mettre de bonne humeur. Souriant, il ne fit pas attention aux bruits qui se profilaient autour de lui, pourtant humains et facilement reconnaissables. Alors il ne put réprimer un frisson d’inquiétude lorsque deux bras fins et dénudés s’enroulèrent autour de sa gorge, que des cheveux chatouillèrent sa nuque parsemées de quelques cheveux, et qu’il sentit la pression d’une poitrine féminine contre son dos. Seulement, cela ne dura qu’un bref instant. Des lèvres roses se posèrent sur ses joues, y laissant une trace au goût de framboise. Un rire cristallin tonna à ses oreilles, brisant le silence qui l’avait engloutit durant son attente. Et une voix, mesquine, murmura des mots simples et pourtant porteur de bien-être.

    « Porte-moi ! »

    Esquissant un « waf » en signe de répondre, Axel laissa son amie entourer sa taille de ses jambes, dénudées elles aussi. Adelle adorait les jupes, et ce n’était pas nouveau, pourtant la pression de ses muscles contre lui était étonnant. Derrière ses airs angéliques et ses traits parfois innocents, Adelle cachait un corps prêt à combattre, prêt à se transformer en un antique prédateur. S’élançant alors, marchant à un certain rythme, le garçon préféra ne pas demander où ils allaient. Les nouveaux jours avaient une teinte différente, lorsqu’il avait rendez vous avec sa « sœur ». Lorsqu’il savait qu’aucune souffrance ne pourrait l’atteindre, ou qu’elle ne serait que passagère et discrète. La liberté qu’elle lui conférait était sans borne, et c’était tout ce qu’il désirait. Sa présence était pour lui le meilleur des remèdes à son fond intérieur. Et cela valait toujours mieux que de se torturer l’esprit à l’idée de son nouvel avenir...

    ->

    La douleur continuait de parcourir le corps de l’adolescent alors que le vampire avait cessez de rire. Qui était-il ? Une question qui n’avait aucune importance. Un tueur comme un autre. Pourtant lorsqu’il parla, malgré le mépris qu’Axel commençait à ressentir pour lui, ou plutôt la haine de vouloir s’en prendre à la seule personne qui comptait pour lui, à qui il aurait tout donné pour éviter sa mort, il se laissa porter par les intonations merveilleuses. Il en oublia l’odeur épouvantable qui l’asphyxiait, croyant presque redevenir un enfant en pleine contemplation du nouveau jouet parfait.
    Parfait et intouchable si beau il était.

    « Je ne vais pas te tuer, Axel... Ni toi, Adelle. »

    L’un comme l’autre ne cherchèrent pas à savoir comment et pourquoi il connaissait leur noms. Les pouvoirs des vampires étaient bien trop effrayants aux yeux du garçon pour qu’il se plonge dans leur étude, pour qu’il ait le moindre espoir de les décimer un jour. Protéger les humains était son seul objectif.
    Cependant, alors qu’il restait immobile, Adelle ne cessait de passer ses yeux sur le corps entier du vampire. Quelles attaches avait-il, lui ? Quels ordres recevait-il ? Il était si beau... Ses cheveux noirs tombant en mèches sur ses yeux, à l’inverse total des nuances presque blanches de son meilleur ami. Ses yeux d’un bleu enivrant et... Sa voix coupa à nouveau ses pensées, si mélodieuse.

    « Mais vous êtes chez moi. Chez nous. »

    Axel remarqua, au contraire de son amie, le changement de ton du vampire. Son sarcasme avait laissé place à la dureté, au froid. Comme si une vague de ses émotions avaient emplies l’air, le loup sentit son sang se glacer, son sang oublier presque de circuler. Tentant une dernière fois de se relever, il se laissa retomber sur le sol. Oui, pourquoi lui avait-il obéit ? Et pourquoi son cœur avait explosé dans sa poitrine à la simple vue d’un de ces êtres puissants ?

    <-

    « Tourne. »

    D’un coup, Axel sentit le sable sous ses pieds. Il s’y enfonça, le poids d’Adelle renforçant son encrage dans ce sol instable. Devant eux s’étendait un lac. Le lac qui reliait le territoire des Quileutes à celui des vampires, ces êtres si différents, opposés... Son imagination lui jouait peut-être des tours, mais tout semblait plus sombre, là-bas, en cette journée grise et instable, tout semblait plus noir. Il secoua la tête. Ah ah. Pas la peine de se faire des films. Tournant légèrement la tête pour essayer d’apercevoir l’expression de son amie, il la sentit descendre le long de son dos. Son poids se détacha de celui d’Axel, le laissant plus léger. Sans le regarder, les yeux pétillants, elle s’avança vers lui. Ses pieds nus entrèrent dans l’eau, lentement, chatouillant ses chevilles, lui arrachant un soupire satisfait. La rejoignant, le garçon posa sa main sur son épaule. Mais elle ne réagit pas, les yeux toujours rivés vers ce monde inaccessible.

    « Adelle ? »

    Elle prit sa main, sans lui laisser le choix, une fois encore. Elle l’entraina doucement dans l’eau, sans le regarder, toujours muette, toujours plongée dans ses pensées à l’instant inconnues. L’eau commença à recouvrir Axel, sans le déranger, mais plutôt l’intriguant. Que voulait-elle ? Elle ne...

    ->

    « Adelle ! »

    Le crie, l’ordre du garçon transformé résonna dans l’air. Ses paroles ne semblaient pas toucher la jeune femme, qui restait captive de l’emprise mentale de ce vampire. Que lui faisait-il ?!

    « Transforme-toi ! »

    Ne l’ayant fait lui-même que pour lui adresser la parole, il retrouva douloureusement sa forme de loup, profitant du lien invisible qui se tissait entre les yeux bleus et ambre de ceux qui l’entourait pour essayer une nouvelle attaque. Découvrant sa gueule, ne cherchant pas à avancer silencieusement et prendre le vampire par surprise, il grogna, autant de rage que de douleur. Appuyant sur ses pattes arrière, il sauta, s’approchant petit à petit de la gorge de l’être immortel. Il y était presque, bien que le temps sembla ralentir pour lui.
    Un sourire en coin se dessina sur les lèvres d’Edouard. Sans même se retourner, il renvoya loin le loup d’un simple coup de bras, rencontrant de ses muscles fins et puissants le museau de celui-ci, le laissant saigner, encore. L’odeur du sang commençait à lui monter à la tête, mais l’odeur qui s’échappait des loups ne l’attirait en aucun point. Qu’ils se baladent autre part s’ils avaient envie de se faire tuer, mais pas ici, pas près de chez lui... Le Clan de la Lune les accueilleraient bien facilement, tiens ! Un grognement agacé s’échappa de ses lèvres entrouvertes. Il se décida à se retourner, laissant la fille hors de sa portée, n’ayant pas eu le temps de livre dans ses souvenirs.

    « Dégage ! »

    Axel écarquilla les yeux. Lui qui avait été si calme, si posé et cruel depuis tout à l’heure... Pourquoi s’énervait-il soudain ? Leur présence le dérangeait-il plus qu’autre chose ? Ou était-ce le sang qu’il perdait qui le déstabilisait... ? Le garçon savait, sentait que ce vampire n’hésiterait pas à les tuer. Alors... C’était simplement qu’il n’en avait pas envie ? La voix d’Adelle coupa cour à ses questions internes.

    « Je... »

    Vampire comme lycanthrope se tournèrent vers elle. Son regard n’était plus vide, mais animé d’une terreur nouvelle. Une terreur, et... autre chose qu’Axel était incapable de déterminer. Ses pas semblèrent la porter sans que sa volonté y soit pour quelque chose. Son bras se leva vers le buveur de sang, ses doigts cherchant quelque chose à caresser. Et elle avançait, encore, vers lui... Se transformant à nouveau en humain, faisait taire la douleur qui embrasait tous ses membres, Axel s’approcha à son tour. Son corps était faible et mou, ses jambes titubaient sur la terre, son sang continuait de couler, recouvrant sa bouche, ses jambes, ses bras et sa poitrine d’estafilades sanguinolentes. Espérant que sa colère se dissipe, il s’interposa entre les deux êtres, l’un immobile et insensible et l’autre apeuré. Ecartant les bras avec ses dernières forces, se retrouvant à quelques centimètres juste de son ennemi, il tenta de protéger sa compagne.
    Et bien que ses yeux soient plantés, enragés, dans ceux d’un bleu parfait de l’immortel, sa voix ne lui était pas destinée, quant à elle.

    « Adelle, fait ce qu’il dit... »

    Le vampire sourit et recula. La jeune femme le toucha, sans qu’il comprenne pourquoi. Et ce fus les dernières choses qu’il perçut, s’évanouissant sous l’effet de la douleur, pitoyable et incapable loup qu’il était, humain sur le territoire le plus dangereux qui soit, comme un enfant nu, comme un être hurlant à la mort...

    [ ... ]

    Il sentait quelque chose sur lui. Il sentait quelque chose lui picoter le nez, un parfum... Il ne connaissait pas cet endroit. Et il était seul dans le noir. Lorsqu’il se tourna, la douleur le prit. Dans la jambe, dans les bras, et près du cœur...
    Axel ouvrit les yeux.
    Il essaya de se relever, son corps obéissant à ses ordres, bien que douloureusement. La couverture glissa jusqu’à son ventre. Alors il était dans un lit. Sa vision était encore floue, mais lorsqu’il la laissa glisser dans la pièce, il ne vit personne. En fait... Cette pièce lui rappelait quelque chose. Trois odeurs se mêlaient à la sienne. Deux odeurs de loups et... Il plissa le nez, ses lèvres se retroussant automatiquement. Un vampire. Mais elle était atténuée, comme un parfum porté depuis déjà plusieurs jours. Baissant les yeux sur son corps, il remarqua, malgré le flou qui les entouraient, de longues et rougeâtres traces de blessures ; car bien sur elles étaient déjà refermées bien que profondes. Sa mémoire lui revenait petit à petit. Le vent caressa un instant son visage, le surprenant et lui arrachant un sursaut. Relevant les yeux, il discerna les premiers rayons du soleil au-delà de sa fenêtre ouverte. Sa fenêtre. Il était dans sa chambre. Comment avait-il atterrit ici ? Il ne s’en souvenait pas. Puis comme un flash, la douleur l’accompagnant, Axel se souvint. Adelle et ce vampire, lui entre les deux, blessé... Et désormais vivant. Pourquoi ?! Qui l’avait ramené ?! Soudain inquiet, désorienté de ne pas savoir, son intelligence prenant le dessus sur sa peine de n’avoir pu protéger Adelle convenablement, et d’une fois de plus ne pas l’avoir comprise, il se leva. Ou plutôt... Essaya de se lever. Car ses jambes ne le soutinrent qu’à peine quelques secondes, et ce ne fut que grâce à sa rapidité et ses reflexes qu’il réussit à se poser à nouveau sur son lit avant de s’étaler sur le sol. D’ailleurs il remarqua une enveloppe posée sur sa table de chevet. Fronçant les sourcils, il tendit son bras, tremblant, pour l’attraper. Laissant ses doigts incertains défaire le fil violet qui la fermait, il lu en silence, sentant encore le vent caresser son corps nu.
    Axel, ne t’en fais pas pour moi. Je suis désolée. Je suis désolée de nous avoir emportés là-bas, et Mr.Alpha n m’en veut. Je ne sais pas si je pourrai te voir ces quelques jours... Mais tu va vite guérir, bien sur. Ne m’en veux. C’est moi qui t’ais ramené chez toi, brave chevalier.
    Ne m’en veux pas pour ce que j’ai fais ni pour la culpabilité qui me brûle, Adelle.
    .
    Axel ferma les yeux. Il... Il ne savait pas vraiment quel sentiment était le plus fort dans son être, à cet instant. Alors il se rallongea et décida de se rendormir. Ca valait mieux pour le moment.

    [ ... ]

    Cette fois c’était au tour d’Axel de rejoindre Adelle. Depuis leur « toujours » c’était la jeune fille qui venait le chercher, chez lui, voire en plein cours. Mais à vrai dire le garçon ne s’était jamais posé la question du « pourquoi » ou même ne s’en était pas rendu compte. Le vent qui soulevait ses cheveux créa un vide en lui. Ou au contraire un espace dans son cœur un peu trop remplit. C’était agréable, parfois, de lire dans les pensées de ses semblables. De mieux les comprendre, de mieux les connaître. D’autres, cela lui avait enseigné des souffrances qu’il aurait préféré ignorer, ou avait dévoilé des secrets qu’il aurait préféré dissimuler. Il secoua la tête. Qu’importe, il n’avait pas le choix. Il aurait du le savoir mieux que personne. Et puis... Il se souvenait de la première fois où lui et sa meilleure amie s’était transformés au même instant. La première fois ou leurs esprits s’étaient partagés. Cette fois ou il avait apprit tant de choses sur celle qu’il pensait le mieux connaître, et cette fois ou Adelle avait enfin entrevu l’horreur des anciens sentiments de son ami. Pourtant, elle ne valait pas mieux. Orpheline, si elle s’était retrouvée à Forks, c’était uniquement parce qu’elle changeait de famille. Elle avait longtemps vagabondé entre famille d’accueils et villes. Même pays. Un sourire échappa à Axel. Comment ne pas avoir apprécié courir, par substitution, dans les rues de Paris ? Comment ne pas l’avoir forcée à se souvenir de ses plus viles bêtises ? Ca, c’était bien une chose qu’elle avait maîtrisé et maîtrisait encore.
    Pressant le pas, l’adolescent âgé de 17 ans admira une dernière fois avec ses yeux d’humains la forêt qui l’entourait. Puis il appela le loup qui sommeillait en lui et s’élança au fin fond de ces bois sombres.

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MessageSujet: Re: Axel.   Axel. EmptySam 30 Mai - 13:23

    [ Plus tard ]

    Viens avec moi.
    Ce n’était pas des paroles, mais bien une phrase qui résonnait dans sa tête, en tourbillonnant, se répétant, écartant toutes ses pensées. S’il avait été sous sa forme réelle, Axel aurait froncé les sourcils. Un détail qu’il venait de remarquer le laissait septique et le sourire visible – même à travers la gueule d’Adelle – de sa compagne n’arrangeait rien. Entre ses dents, ou plutôt ses crocs, étaient noués quelques vêtements. Pas seulement les siens, ceux d’une fille, d’une femme, mais aussi ceux qui appartenaient à un partenaire masculin. Lui étaient-ils destinés ? A moins qu’ils soient réservés à quelqu’un d’autre qui allait les rejoindre ?
    Arrête de réfléchir et obéi-moi !
    Malgré son ton autoritaire qui dissimulait le reste de ses plans, l’adolescent lu aisément qu’il avait raison : ils étaient pour lui. Il esquissa un sourire et une grimace à la fois. Il n’arrivait pas à en savoir plus, alors même que leurs esprits résonnaient l’un pour l’autre. La suivant alors sans se sentir obligé de lui répondre par plus qu’une grognement, il tenta de profiter de la situation. Il était sous sa forme adorée, qui lui procurait plus de liberté que jamais, effaçant le froid que son enfance avait créée en lui, brisant la glace qu’il avait si longtemps chérie pour le protéger. Adelle était là, elle aussi sous cette forme qui lui allait si bien, sous cette forme où elle était capable du pire comme du meilleure. Comme toujours, cette jeune femme qu’il aimait lui apparaissait comme un ange, un ange qui avait décidé de s’occuper de lui. Aurait-il du lui en vouloir pour cela ? Aurait-il du à la fois se sentir plus faible qu’il l’était déjà ? Son esprit et son « expression » s’assombrirent. Il l’aimait, c’était un fait. Comme une sœur, comme sa meilleure amie, comme la seule et unique personne qui le faisait ressentir autre chose qu’un vide torturant. Pourtant s’il parvenait à anticiper ses réactions, à la comprendre, elle continuait de se comporter comme une étrangère. Comme quelqu’un qui a des choses à cacher, qui ne veut pas dévoiler ce qu’elle ressent réellement. Fermant les yeux, Axel se laissa guider par les mouvements de cette Adelle. Son ouïe était si développé et sa confiance si accrue que devenir aveugle ne lui aurait posé aucun problème, sur l’instant. Car elle était là. Et soudainement, sans crier gare, une pensée étrangère, telle un pic de glace, s’enfonça dans les siennes. Une pensée presque cruelle, une pensée féminine. Ne t’ai-je pas demandé de te taire ?! FAIT-LE ! Fait-le et avance, sombre incapable !. Surprit, le garçon écarquilla les yeux et buta sur un rocher. Son corps de loup se plia, sentant une faille s’ouvrir dans sa patte arrière, et roula sur quelques mètres. La douleur l’embrasa quelques instants, le transformant presque indépendamment de se volonté. Axel grimaça. Le silence se fit à nouveau dans sa tête, comme un étau, comme une libération commune. Ses yeux se tournèrent pour rencontrer le regard d’Adelle, dur. Mais il sentait que quelque chose s’était défait en elle, comme chez lui. Que plus que quiconque, elle se sentait mieux, que plus que quiconque, elle le remerciait. Un rire méprisant s’échappa de la gorge déjà ensanglantée du garçon aux cheveux gris. Alors c’était ça ? C’était simplement qu’il lise dans son esprit qui la dérangeait, l’étouffait ? Pourquoi ne pas le lui avoir dit, pourquoi le lui avoir caché derrière ses sourires et ses bourrades ? Une autre vérité flottait dans sa tête, sans qu’il puisse l’atteindre. Une chose qu’il venait de le frapper, mais dont il ne se souvenait pas... La fille se transforma à son tour, recouvrant son calme. Si son expression se fit plus tendre que froide, et si la douleur mêlée à la culpabilité étreignait ses traits, son compagnon ne le vit pas. Son regard à lui était fixé sur le ciel, différents. Comme si sa gravité était réapparue, et seulement à cause d’Adelle. Comme si sa souffrance physique avait réveillé la morale. Elle s’approcha de lui, passant rapidement son chemisier sur ses épaules. Lui jetant un t-shirt sur la poitrine, elle se pencha. Mais il la devança, pour une fois.

    « Pourquoi tu ne m’as rien dit ? »

    Il ne la regardait toujours pas. Et le souffle d’Adelle se coupa, devenant plus rêche, plus difficile.

    « Tu m’en aurais voulu. Tu m’aurais détestée. Et je... Je... »

    Quelques jours plus tôt, la jeune femme avait fêté son 17ème anniversaire. Pourtant, son cœur, son âme, son être entier réclamait son innocence perdue, son habilité à guérir.

    « J’ai grandis, Adelle. J’aurais supporté. »

    Il se tourna vers elle et la surprit en train de pleurer.

    « J’aurais préféré que tu m’avoues plus tôt... Que tu étais louve depuis bien plus longtemps que moi. »

    La jeune femme se laissa aller dans son regard. Ce regard qui l’avait surprise dès leur première rencontre, ce regard qu’elle cherchait à capter si souvent, et qui pourtant préférait se tourner vers le ciel ou l’horizon... S’il croyait qu’elle lui avait apporté la liberté, il se trompait. Elle ne faisait que le brimer depuis toujours, et sa foutue possessivité les avaient éloignés du monde. Pourquoi, elle qui avait refoulé cette chose la sentait battre dans tous ses membres ? Pourquoi, elle qui avait si longtemps eu peur du monde, ne désirait que la liberté et lui ? Ses larmes coulaient le long de ses joues, mais son corps n’était pas secoué de sanglot. Son esprit était triste, triste mais clair. Elle savait. Savait qu’il était plus que son ami, plus que ce que lui-même pensait qu’elle soit pour lui. Elle avait sentit, dès sa transformation, ses troubles, son changements de jugement en ce qui la concernait. Elle avait sentit cette rage le prendre lorsque le vampire l’avait attaquée, et elle-même son sang puait ceci. Ce sang qu’elle venait de faire couler, de sa jambe, de son corps qui lui était offert, de son cœur. Ses lèvres dessinèrent un sourire sans joie. Lui avait peut-être grandit, mais pas elle. Elle avait trop peur.
    Axel fronça les sourcils. Cela faisait longtemps, trop longtemps, qu’il ne comprenait plus Adelle. Avait-elle changée, ou était-ce lui ? Il n’en savait rien. Il... ne comprenait à vrai dire pas grand-chose, ces derniers temps. Pourtant, il n’hésita pas à se relever, laissant cette femme agenouillée sur le sol rugueux et parsemé de feuilles d’automne, presque nue. Attrapant machinalement le t-shirt qu’elle lui avait apporté, il l’enfila, la quitta. Elle lui cachait tant de choses, tant de sentiments qui s’accumulaient en elle. Depuis plus d’un an il savait se transformer en loup, créature destinée à décimer les vampires, créatures impitoyables. Mais aujourd’hui, oh oui aujourd’hui, il avait l’impression d’en être un. Son cœur restait insensible à cette vision d’Adelle pleurant, désolée. Et soudain, le ramenant presque à son état habituel, Axel sentit une douleur traverser sa jambe, lancinante, brulante. Il sourit. Finalement, non, il était bien encore un humain, enfin, un loup-garou, encore capable de ressentir la douleur, encore capable de désirer. Car ces longs cheveux qui éblouissaient sa vue, ce dos fin et fort qui prenaient toutes la place de son champ de vision, et ce silence parfait faisait naître un désir imparfait et cruel en lui. Le regard grave, sérieux, presque sadique une fois encore, si différent, il se retourna et s’approcha d’elle à nouveau, dans son dos cette fois. Brutalement, il lui attrapa le bras, l’obligeant à se retourner vers lui, ne lui laissant pas le temps de fermer sa chemise et dissimuler ses formes féminines. Il lisait aisément la surprise sur ses traits, l’inquiétude. Mais elle lui devait bien ça.
    Aussi rapidement qu’il venait d’exécuter ses derniers gestes, Axel plaqua ses lèvres sur les siennes. Il n’était en rien tendre, et ses bras qui enlaçaient désormais sa belle étaient plus possessifs que rassurants. Pourtant, ses lèvres se mêlaient doucement aux siennes, goûtant à tout autre chose que lors de son 15ème anniversaire. Et la chaleur qui emplissait son corps, qui commençait à le consumer de l’intérieur était nouvelle. La chose que redoutait Adelle, il la sentait le parcourir, l’enlacer. Cet amour forcé mais passionné. L’imprégnation.

    - J’écris pas la suite, mais pour éviter les questions, non, ils ne s’en arrêtent pas là pour aujourd’hui xP.

    [ ... ]

    Une sonnerie. Rien qu’une sonnerie capable de défaire l’ennui de quelqu’un.
    Sortant de sa classe, l’air sombre mais vif, le jeune homme s’enfonça dans la foule d’élèves. Comme tous les jours, il les suivit, lentement, au même rythme que ce qu’il avait prévu. Il adressa quelques sourires en retour de ceux qu’on lui envoyait, histoire de ne pas blesser ses anciens amis. Car il s’était détaché des simples humains, partageant plus qu’une existence avec la Meute. Avec Adelle. Avec les loups. Il prit le même chemin, passant devant les mêmes casiers, avec le même air, la même main droite sur l’anse de son sac, lui-même posé sur son épaule. Et au même croisement de couloir, son bras gauche se détacha de son corps. Sans même un regard, sa main en trouva une autre, douce et attendue. Il ne put réprimer son sourire. Leur coordination était parfaite, leurs souffles – qu’il était capable de remarquer à travers tous les autres – se répondaient, l’un après l’autre. Car eux avaient encore besoin de respirer. Son cœur tenta de s’affoler sous l’effet du plaisir mais il le maîtrisa. C’était si agréable, de ne pas avoir à parler, de la comprendre. Doucement, leurs pas s’accélérèrent, leurs corps se mouvant pour éviter les autres, mais sans se lâcher. Et le garçon ne prenait plus la peine de répondre à ceux qui criaient son nom, ni même aux regards qui étaient dirigés vers lui, vers sa main, vers celle qui l’accompagnait parfois... Une seule pensée venait adoucir la concentration naturelle dont il faisait preuve, le regard fixé vers cette porte qui les mèneraient à l’extérieur. Il l’aimait. Depuis toujours, probablement, même s’il ne s’en était pas rendu compte. Et elle savait, aujourd’hui. Savait que leurs destins étaient étroitement liés, plus qu’elle ne l’aurait espéré. Presque comme si elle percevait ses pensées et son désir grandissant, il sentit son regard sur son propre visage, et ses pas ralentir un peu. Elle lui avait fait une promesse. La promesse de ne plus lui mentir, de ne plus lui cacher ce qui faisait tant parti d’elle. Et il voulait y croire. Parce qu’il l’aimait, et imprégnation ou pas, il voulait mourir pour elle, vivre le plus longtemps possible à ses côtés. Et même si ses souhaits paraissaient puérils et irréalisables, il y croyait. Lui plus qu’un autre. Puis d’autres se chargèrent d’ouvrir la porte du lycée de la réserve, alors qu’ils se rapprochaient. Il sentit le vent qu’il connaissait si bien s’engouffre dans ses cheveux, sous ses vêtements, traverser ses poumons. Son sourire s’étira encore quand Adelle le dépassa. Elle aussi avait soif de liberté, et peut-être même plus que lui. Elle lui avait avoué se sentir enchaînée par les liens de la Meute, par les ordres que pouvait lui donner l’Alpha. Elle était puissante, il le sentait. Plus que lui. Pour autant elle ne pouvait rien contre Aaron et Jill. Tout comme ceux qui n’acceptaient même pas leur forme, Adelle n’avait pas le choix. Elle était liée à des animaux ancestraux et porteurs de protection. Elle le savait. Elle le comprenait... Tout du moins Axel le croyait.
    Enfin dehors, leur corps se rapprocha sans qu’ils eurent une fois de plus à se parler. Le garçon ne la regardait toujours pas, pourtant ses yeux se mouillaient, comme s’ils étaient en manque. Il aimait tant capter son regard ambré, et passer sa main dans ses cheveux violets. Il avait besoin d’elle, ou lorsqu’elle n’était pas là, la vie paraissait terne. Vide de ses couleurs. Axel redevenait un homme éteint et sombre, allant jusqu’à refuser l’approche de qui que ce soit. Et sans lui demander son avis, la jeune femme se plaça devant lui, tirant sur son t-shirt pour le forcer à baisser les yeux vers elle. Car oui, Adelle était un peu plus petite qu’Axel, bien qu’elle soit louve également. Et sous sa forme humaine, sa force était plus faible que celle de son amant. Elle sourit, un mélange de tendresse et sournoiserie. Elle se mit sur la pointe des pieds et l’embrassa. Il ne s’y attendait pas vraiment mais ne le repoussa son aucun prétexte, passant son bras autour de sa taille. Et elle prolongea leur baiser, comme si elle avait omît qu’ils étaient encore au lycée. Quoi qu’après tout les seuls qui les connaissaient réellement étaient membre de la Meute... Et impossible de leur dissimuler quoi que ce soit. Se lassant finalement, ou estimant qu’il était préférable qu’ils s’arrêtent ici, elle le quitta, mordillant sa lèvre inférieure une dernière fois. Ses yeux brillaient encore plus qu’avant, et elle n’eut pas besoin de parler pour qu’Axel compris. Lui aussi esquissa un sourire en coin.
    Pour certaine choses, leur forme humaine était bien plus agréable que leur forme sauvage.

    [ ... ]
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E.DOUARD
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MessageSujet: Re: Axel.   Axel. EmptySam 30 Mai - 20:53

    Axel passait sa main dans les cheveux violacés d’Adelle, qui était allongée contre son torse, regardant la mer qui s’étendait devant eux, alors qu’ils se trouvaient juste devant chez lui. Depuis longtemps, ses parents ne s’occupaient plus réellement de lui, et ses 18 ans approchaient. Il comptait les quitter, peut-être emménager avec Adelle, qui elle-même se trouvait une fois de plus sans famille. Le garçon se demandait ce qui poussait tous ses parents adoptifs à ne pas l’accepter. Quoi qu’après tout, ils n’avaient jamais été loups, tout comme les siens. Peut-être pour de quelconques humains était-elle trop différente. Trop Adelle.
    Alors qu’il se sentait calme et posé, le corps tremblant de son amoureuse était sur le point de se transformer sur le coup de la colère, et même Axel, qui savait à quel point ils avaient tous deux apprit à se contrôler, savait qu’elle lâcherait prise. Sa voix résonna dans l’air comme une gifle au monde entier. Elle était plus qu’en colère, la haine traversait tous ses membres, son sang, sa chair...

    « Ah ah, il fallait qu’eux aussi me fasse ce coup-là. Ils m’étouffaient. Tant mieux ! »

    Il savait qu’elle prenait mal le refus d’adoption officielle de ses parents. Il ignorait quels liens elle avait avec eux, elle n’y pensait pas vraiment lorsqu’ils étaient ensemble, ou même lorsque le sérieux se déposait sur les esprits de la Meute entière. Et puisqu’il était actuellement humain, soumit au silence de leurs esprits, il ne comprenait pas qu’il y avait autre chose. Que la colère d’Adelle n’était pas réellement adressée à ses parents, mais à tous les loups. A ces loups qui la contredisaient, qui l’enserraient dans cette vie qu’elle ne voulait pas. Les humains n’avaient qu’à compter sur les autres lycanthropes ou se laisser faire par les vampires. Eux n’avaient aucune loi à laquelle se soumettre. Eux étaient libres de leurs actes, bien qu’un Chef se dresse parfois sur leur chemin. Et Edouard l’avait dit, ils avaient le choix. Le droit de le quitter, lui, maître ultime des assassins buveurs de sang. Il lui inspirait tellement plus de liberté qu’elle avait crue sienne... En fait, ce n’était que les pensées que l’Alpha voulait lui faire avaler. Il lui envoyait des signes, probablement. L’obligeant à s’être crue libre. Mais depuis qu’elle avait accepté son imprégnation, depuis qu’Axel l’aimait différemment, elle se sentait plus emprisonnée que jamais. Il comptait à ses yeux plus que n’importe qui... Mais pas plus que ses choix.

    « C’est comme la Meute ! Elle m’étouffe, elle aussi ! Ils veulent tous ma mort ! J’aurais mieux fait de ne jamais naître ! »

    [ ... ]

    Laissant libre court à son dégoût, Axel ne pu se retenir de vomir. Le liquide blanc s’étala sur le sol herbeux alors qu’il était plié en deux, un bras sous le ventre et une main se tenant à l’écorce d’un arbre. Non. Adelle n’avait rien dit. Il faisait juste un mauvais rêve, et bientôt il se réveillerait. Un cauchemar un peu trop réel, qui n’aurait jamais dû exister, qui n’aurait jamais dû lui traverser l’esprit. Elle mentait. Le regard bleu et vert d’Axel, méprisant au possible et froid, se planta dans celui, hautain et dur, de celle qu’il l’aimait. Dans sa position, elle paraissait plus grande que lui. Au fond, elle l’avait toujours été, sa voix se suffisant à celle d’un Bêta. Elle ne pouvait pas... NON ! Le garçon laissa un grognement profond s’échapper de sa gorge, presque menaçant. Elle devait être manipulée par un de ces vampires aux pouvoirs inimaginables, elle devait simplement être malade. Il n’y avait aucune autre explication. Pourtant, lorsqu’il la vit refouler un rire sournois, il comprit. Adelle était bien là, devant lui. Et son amour propre avait prit le dessus sur son amour pour lui. C’était ça ? L’imprégnation avait-elle une fin ? Finalement, avait-elle simulée depuis les deux derniers mois ? Non. C’était impossible. Ils avaient partagés leurs pensées, ils avaient courus ensembles sous leur forme de loups, ils... La femme s’approcha de lui, le visage toujours aussi déterminé et distant. Elle passa une main dans ses cheveux, et Axel ne chercha pas à l’en empêcher. Après tout, il l’aimait. Et lui n’avait pas encore trouvé comment se défaire de cette affection. Il n’en avait même pas envie. Sa bouche se tordit en un rictus tandis qu’elle daigna lui adresser la parole à nouveau.

    « C’est principalement ta faute. Ta faute si la Meute veut s’emparer de mon existence, et que je ne m’en sois pas rendu compte plus tôt. »

    Elle secoua la tête désespérément.

    « Si tu n’avais pas cherché à me comprendre, on aurait pu rester amis. J’aurais accepté que tu me suives. »

    Puis la main d’Axel se détacha de l’arbre pour enserrer son menton. Il l’obligea à plonger son regard dans le sien, froids à eux deux. Comme si un bloc de glace avait décidé de les séparer. Alors comme ça, elle aurait accepté qu’il l’accompagne ? Ne venait-elle pas de répéter « Je vous déteste, tous autant que vous êtes. Toi et les autres loups » ?

    « Mais maintenant c’est trop tard, Axel. Oublie-moi. Demande dont à un vampire de te faire oublier »

    Il ne put manquer que la commissure de ses lèvres se releva lentement. Il ne comprenait pas, mais sentait la chaleur de la peau de la jeune femme se reprendre dans son corps entier. Il sentait l’animal sommeillant en lui réclamer du sang. Le sang de ceux qui avaient fait d’Adelle une traître. Alors comme ça, elle trouvait que les vampires avaient une plus belle existence ? Comme ça, elle en connaissait personnellement ? Auparavant incapable de parler, il se releva légèrement, approchant ses lèvres de celles d’Adelle. Et lui murmura cruellement.

    « Ils ne sont que des esclaves. Des tueurs. Ils ne valent pas mieux que toi. »

    L’indifférence trop parfaite et irréelle de la fille se brisa. La colère et l’impuissance se réveillèrent dans ses yeux, et une once de douleur qu’Axel ne remarqua pas, ou refusa de remarquer. Il la défiait. Qu’il l’attaque donc. Ses yeux se fermèrent. Il sentit Adelle se détacher de lui, arrachant quelques cheveux avec sa main trop crispée pour réussir à se retirer doucement. Le cœur d’Axel était en plein combat. L’imprégnation, l’amour, faisait face à la haine, au dégout. Une nouvelle fois, il crut qu’il était sur le point de vomir. Mais il se retint. Se retint en sentant une nouvelle présence près de lui. Pas une humaine, ou plus. Une louve. Rouvrant les yeux, il eut le temps de la voir disparaître à travers les bois. Et pour ne pas souffrir plus que c’était déjà le cas, il resta humain. De toute manière, il se sentait incapable de rentrer comme si de rien n’était. Ou même de la poursuivre. Il avait trop mal.

    [ ... ]

    Les genoux repliés contre sa poitrine et ses bras autour, Axel se balançait lentement d’avant en arrière. Son regard était froid, ses traits sombres. Mais toujours vers la mer, vers l’horizon inaccessible. Six jours. Trois jours que le vide s’était emparé de lui, que la douleur le consumait petit à petit. Il regrettait. Regrettait de pas s’être battu avec elle et de l’avoir tuée. Ou alors d’avoir péris plutôt que de subir son absence. Lui qui redoutait cet instant en pensant qu’il ressentirait la même solitude que durant son enfance... Non. Il avait mal, c’était vrai. L’obscurité était ambiante autour de lui, et il se sentait aveugle. Pourtant, c’était mille fois pire. Car il n’avait jamais espéré, jamais goûté à une présence, avant. Désormais c’était différent, et le froid qui l’enlaçait était trop vrai pour qu’il le renie. Sa chaleur corporelle habituellement si haute lui semblait insignifiante. Comme s’il n’existait plus. Comme s’il était mort.
    Et derrière lui, il sentit une nouvelle présence. Quelqu’un qu’il connaissait, quelqu’un dont il avait partagé la souffrance récemment. Quelqu’un pour qui il ne savait ce qu’il ressentait, entre une amertume injustifiée et un amour fraternel. De cette jeune femme émanait une puissance qu’il n’avait pas. Une chose qui était reconnaissable. Comme s’il sentait son regard posé sur lui, dans son dos, le brûler et lui hurler de rencontrer ses yeux de rubis, mais sans pour autant désirer le voir. C’était encore une fois un dilemme qu’il ne voulait pas résoudre, entre l’amour et le dégout, entre ce qu’il ressentait depuis trop longtemps. Et voilà de nouveau 14 ans qu’il survivait. Mais la douleur était si différente, tellement plus torturante que lorsqu’il était réellement seul... Axel ferma les yeux. Ses paroles étaient emplies d’agonie. Pourtant, il était ferme. Certain.

    « Etre heureux ne fait pas parti des ordres que tu peux me donner ».

    Cette fois il ne guérirait pas aussi vite. Elle ni personne n’y pouvait rien.
    Jill. L’Alpha. La sœur d’Aaron. Incandescente.
    Et lui. Axel. Loup au cœur abandonné au sein d’une forêt oubliée.
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MessageSujet: Re: Axel.   Axel. EmptySam 30 Mai - 20:55

    Et voilà x3.
    C'est pas très détaillé mais j'avais pas envie de faire une histoire aussi longue que celle de Simca.

    Ce qui n'est pas dit - notamment après son évanouissement avec Edouard et Adelle - ça fait parti de l'histoire d'Adelle, et pas celle d'Axel. SI j'ai envie que quelqu'un la joue, je la mettrait dans les persos pré-crés x3.

    J'espère que la fin vous plaît, Champi, Eavie et Kiwoo xP.
    Et que le reste plaît aussi évidemment =).
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MessageSujet: Re: Axel.   Axel. EmptyLun 1 Juin - 20:46


    Mouarf, j'suis la première à poster sur ta prés'. Hallujah \o/ * Sors*
    Ahem. Bon de toute façon je t'ai déjà donné mon avis mais osef. Donc évidemment j'aime l'histoire d'Axel *________* Non mieux, j'adore.

    K'so, j'avais d'autres trucs à dire maiiis ma très chère mère en a décidé autrement à coup de "LISAAAA, viens mettre la table !" T______T

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